Varennes-sur-Amance

Varennes-sur-Amance est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Varennes-sur-Amance

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes des Savoir-Faire
Maire
Mandat
Malou Denis
2020-2026
Code postal 52400
Code commune 52504
Démographie
Gentilé Varennais(es)
Population
municipale
265 hab. (2018 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 52″ nord, 5° 37′ 31″ est
Altitude Min. 242 m
Max. 382 m
Superficie 12,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chalindrey
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Varennes-sur-Amance
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Varennes-sur-Amance
Géolocalisation sur la carte : France
Varennes-sur-Amance
Géolocalisation sur la carte : France
Varennes-sur-Amance
Liens
Site web varennes-sur-amance.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune de Varennes-sur-Amance est située dans le sud-est du département de la Haute-Marne, à proximité des départements des Vosges et de la Haute-Saône. Elle est à 22 km à l'est de Langres, au centre du triangle formé par les villes de : Bourbonne-les-Bains, Fayl-Billot et Montigny-le-Roi[1].

    Le village est situé sur une colline à 370 m d'altitude dominant la vallée de l'Amance.

    Communes limitrophes

    Place de l'Église de Varennes-sur-Amance.

    Géologie et relief

    La commune est située dans le territoire Apance-Amance, constitué de collines rapprochées entre lesquelles coulent de nombreux petits cours d'eau. La forêt y est très présente, couvrant environ 35 % de la surface. Au nord-ouest de la commune s'étendent les prairies de la plaine du Bassigny.

    Le village de Varennes-sur-Amance repose sur une strate de grès infraliasiques du Rhétien-inférieur.

    Hydrographie

    Pont sur la Petite Amance.

    La commune est traversée par la petite Amance, rivière longue de 30 km qui constitue le cours supérieur de l'Amance, affluent de la Saône. Plusieurs ruisseaux parcourent également le territoire de la commune : ruisseaux de Maljoie, du Gravier, de Bouillevau, des Prés Rougets, de Pré Soir et de la Souèvre[2].

    Voies de communication et transport

    La commune est desservie par le réseau routier départemental. La route D 14 est le principal axe qui traverse la commune. Il s'agissait anciennement du chemin de grande communication no 4 de Haute-Marne reliant Dammartin à Bettoncourt[3]. L'accès autoroutier le plus proche est la sortie  8 de l'A31, située au niveau de Montigny-le-Roi, à environ 16 km au nord-ouest.

    Les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Culmont-Chalindrey24 km) et de Langres27 km), toutes deux situées sur la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville.

    Des navettes assurant des liaisons hebdomadaires avec les villes de Bourbonne-les-Bains et Langres ainsi que des bus scolaires constituent l'offre en transports en commun.

    Urbanisme

    Typologie

    Varennes-sur-Amance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,2 %), prairies (42,7 %), terres arables (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), zones urbanisées (2,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Morphologie urbaine

    La rue Varandelle au début du XXe siècle par Lucien Merger.

    Varennes-sur-Amance s'étire de part et d'autre de la place de l'Église, le long d'un axe formé de la rue de la Louvière à l'ouest et des rues Varandelle, Sainte-Barbe et du Pâquis à l'est. Bien que l'actuelle route D 14 n'emprunte plus les rues Sainte-Barbe et du Pâquis pour descendre dans la vallée, cet axe formait jusqu'au XIXe siècle la route principale qui traversait le village[11]. Le long de cet axe, le bâti y est ancien et continu, principalement constitué de fermes-blocs avec usoirs, caractéristique de l'habitat lorrain. Le village s'est quelque peu étendu au nord, avec un bâti en partie plus moderne et plus espacé, séparé du reste du village par une rangée de champs et de jardins.

    Logements

    La commune comptait 286 logements en 2008. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'à cette date, seulement 4,7 % des résidences principales étaient postérieures à 1990. À contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 72,8 % du parc. 66,9 % des logements sont des résidences principales, réparties à 95,7 % en maisons individuelles et à 4,3 % en appartements. 87,5 % des habitants sont propriétaires de leur logement, pour 7,8 % de locataires[12].

    Entre 1999 et 2008, le nombre de logements vacants a sensiblement baissé, passant de 15,9 % à 7 %, principalement en raison de l'augmentation du nombre de résidences secondaires.

    Histoire

    Saint-Gengoulf représenté dans l'église de Wolpertswende.

    Au VIIIe siècle, Varennes appartient à Saint-Gengoulf, illustre guerrier devenu connétable de France sous Pépin le Bref. Saint-Gengoulf y réside et y fait bâtir une église. À sa mort en 760 sans héritier, la maison de Choiseul prend possession de Varennes[3] et d'une partie de ses autres domaines.

    En 1084, Renier, le seigneur de Choiseul, cède « pour le salut de son âme et de ses prédécesseurs »[13] l'église de Saint-Gengoulf de Varennes à l'abbaye de Molesme et y fonde un prieuré, avec l'approbation de Hugues-Renaud de Bar, évêque de Langres. En 1101, Renier cède également l'ensemble de ses droits sur Varennes[14], qui devient ainsi une seigneurie ecclésiastique. Ce prieuré devient l'un des établissements religieux considérables de la lisière est du diocèse de Langres[15].

    Au commencement du XIIIe siècle, Varennes n'a pas la force pour faire respecter ses biens et le prieur obtient l'autorisation de l'évêque de Langres de contracter un acte de pariage avec le comte de Champagne. Cet acte est conclu en 1250[16].

    Pendant les XVIe et XVIIe siècles, Varennes subit plusieurs incursions ennemies. En 1523, les Allemands pillent et dévastent Varennes lors de l'invasion en Champagne. En 1636, au cours de la Guerre de Trente Ans, le Baron de Clinchamp, capitaine du duc Charles De Lorraine, s'empare du prieuré et fait pendre le gardien et capitaine du prieuré qui s'était rendu[17].

    Ce n'est qu'après le rattachement au royaume de France de la Franche-Comté en 1678 et du duché de Lorraine en 1766 que le village retrouve un climat plus paisible. Louis XVI y institue en 1789 un marché tous les samedis et cinq foires y ont lieu chaque année. Varennes est un bourg considérable, plein de richesses : « Le terroir du pays est admirable pour la culture, et abonde en vins, en fruits, en jardinages, en gibiers et en bois de haute-futaye : il est sablonneux, et les sources d'eau jaillissent en mille endroits »[18].

    À la Révolution, le prieuré de Varennes et ses terrains sont vendus aux particuliers.

    La commune de Varennes prend le nom de Varennes-sur-Amance le [19].

    Plaque aux F.F.I. du maquis de Varennes sur la maison forestière du Chatelet, en forêt domaniale de Marcilly-Voisey.

    Au cours de la seconde guerre mondiale, le maquis de Varennes, mené par plusieurs militaires de réserve[20], s'illustre dans une embuscade le à la gare d'Andilly-en-Bassigny faisant quarante victimes allemandes[21].

    Le , la commune de Varennes-sur-Amance absorbe celles de Champigny-sous-Varennes et Chézeaux et prend le nom de Terre-Natale[22]. Ce nom est donné en hommage à Marcel Arland, académicien et auteur du roman éponyme publié en 1938 dans lequel il raconte son enfance passée dans le village de Varennes[23]. Le , Champigny-sous-Varennes s'en sépare[24]. Le , Chézeaux s'en sépare également et la commune reprend le nom de Varennes-sur-Amance[25].

    Politique et administration

    La mairie.

    Tendances politiques et résultats

    Administration municipale

    Compte tenu du nombre d'habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de onze.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1842 1848 François Duché-Vautrin    
    1848 1853 Hubert Touzet    
    1853 1862 François Arthur Henry    
    1862 1870 François-Paul Robert    
    1870 1870 Hippolyte Prevot    
    1871 1874 Jean-Baptiste Girard-Deléry    
    1874 1876 François-Paul Robert    
    1876 1884 Hippolyte Prevot    
    1884 1886 Jean-Baptiste-Alfred Girard    
    1887 1896 Louis Antoine Victor Mathey    
    1896 1912 Robert Alfred Boucheseiche    
    1912 1919 Victor Simonel    
    1919 1925 Auguste Arland    
    1925 1944 James Mercier    
    1944 1959 Auguste Arland    
    1959 1965 Claude Bournot   Notaire
    1965 1971 Raymond Guyot   Médecin
    1971 1995 Daniel Rustaut    
    1995 mars 2008 René Champonnois    
    mars 2008 2014 Jean-Pierre Mastalerz    
    2014 En cours Mme Malou Denis    

    Espaces protégés

    La vallée de la Petite Amance, vue sur Chézeaux.

    Plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sont localisées en tout ou partie sur le territoire de la commune : trois ZNIEFF de type I « Marais de la Coudre à Coiffy-le-Haut »[29], « Marais de Coiffy-le-Bas »[30] et « Grands marais de Champigny-Chézeaux »[31] faisant partie de la ZNIEFF de type II « Vallée de l'Amance et de ses affluents depuis Vicq et Laneuvelle jusqu'à Maizières et Pisseloup » de 1 900 ha, constituée de prairies, de boisements alluviaux et de marais. Elle présente un intérêt faunistique important ; il s'agit notamment d'un des derniers lieux naturels de nidification du busard cendré en Champagne-Ardenne[32].

    Eau potable

    La commune est alimentée en eau potable par le Syndicat Mixte de Production d’Eau Potable du Sud Haute-Marne (SMIPEP), dont l'essentiel des prélèvements est effectué sur les lacs de Langres[33].

    Gestion des déchets

    La commune pratique le tri sélectif des déchets ménagers. Leur collecte et leur traitement sont assurés par le Syndicat Mixte Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères (SMICTOM) et le Syndicat Départemental pour l'Élimination des Déchets Ménagers (SDEDM).

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

    En 2018, la commune comptait 265 habitants[Note 2], en diminution de 6,36 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0931 1241 2821 3361 3911 2971 3351 3121 364
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2571 2931 2752421 2521 2071 062972893
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    881813720576555502475507522
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2018
    444436628583444443400383265
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le maximum de la population a été atteint en 1831 avec 1 391 habitants.

    Les recensements de 1975 et 1982 incluent la population de Champigny-sous-Varennes et ceux de 1975 à 2009 celle de Chézeaux qui faisaient alors partie de la commune.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (41,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (25,4 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

    • 49,1 % d'hommes (0 à 14 ans = 9 %, 15 à 29 ans = 11,2 %, 30 à 44 ans = 13,3 %, 45 à 59 ans = 26,6 %, plus de 60 ans = 39,8 %) ;
    • 50,9 % de femmes (0 à 14 ans = 10,3 %, 15 à 29 ans = 8,7 %, 30 à 44 ans = 11,3 %, 45 à 59 ans = 27,2 %, plus de 60 ans = 42,5 %).
    Pyramide des âges en 2008 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,0 
    15,4 
    75 à 89 ans
    20,0 
    23,9 
    60 à 74 ans
    21,5 
    26,6 
    45 à 59 ans
    27,2 
    13,3 
    30 à 44 ans
    11,3 
    11,2 
    15 à 29 ans
    8,7 
    9,0 
    0 à 14 ans
    10,3 
    Pyramide des âges du département de la Haute-Marne en 2008 en pourcentage[39].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,2 
    7,4 
    75 à 89 ans
    11,7 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,4 
    22,0 
    45 à 59 ans
    21,2 
    19,5 
    30 à 44 ans
    18,4 
    18,0 
    15 à 29 ans
    15,5 
    17,8 
    0 à 14 ans
    16,6 

    Enseignement

    L'école maternelle.

    Varennes-sur-Amance relève de l'académie de Reims.

    La commune administre une école maternelle et une école élémentaire accueillant les élèves des communes voisines.

    Santé

    Un cabinet médical est implanté sur la commune. Le centre hospitalier le plus proche est situé à Langres.

    Sports

    La commune dispose d'un stade de football, d'un terrain de tennis et de boulodromes, ainsi que d'un étang de pêche de 3 ha.

    Le village de Varennes-sur-Amance est traversé par le sentier de randonnée GR 7[40]. Ce sentier entre dans le village par la côte de l'Ormeau au nord-est, après avoir traversé les marais de Coiffy-le-Bas, inventoriés comme ZNIEFF de type I au patrimoine naturel de France[41]. Il en sort au sud-ouest en plongeant dans le bois des Euillards. Il permet de rallier Marcilly-en-Bassigny, en passant à proximité de la chapelle Notre-Dame-de-Presles (XIIe siècle), classée au patrimoine des monuments historiques[42].

    Vie locale

    Les principaux services publics sont représentés : bureau de Poste, brigade de proximité de gendarmerie, centre d'incendie et de secours. Plusieurs associations animent le village.

    Économie

    Sur 35 établissements présents sur la commune à fin 2008, 25,7 % relevaient du secteur de l'agriculture, 5,7 % du secteur de l'industrie, 2,9 % du secteur de la construction, 48,6 % de celui du commerce et des services et 17,1 % du secteur de l'administration et de la santé[43].

    Plusieurs commerces sont présents sur la commune : un bar-tabac, un garage automobile ainsi que des marchands ambulants.

    On y trouve également des producteurs et vendeurs d'asperges[44]. Favorisé par ses terres sablonneuses, Varennes était déjà renommé pour la production de cette plante potagère au XIXe siècle[45].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le patrimoine architectural de la commune est riche de quatre monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques :

    • l'église de Varennes-sur-Amance (XIIIe – XIXe siècle), inscrite le [46]. Bien que reconstruite au XIXe siècle, elle conserve sa nef du XIIIe siècle[47] ;
    • la mairie de Varennes-sur-Amance : porte Renaissance (XVIe siècle), inscrite le [48] ;
    • la chapelle Saint-Gengoulph (XVIe siècle), inscrite le [49]. François de Montarby, alors prieur de Varennes, la fit construire en 1540 sur la fontaine associée à la légende du martyr[50]. La fontaine est située au centre de la crypte ;
    • la maison Garnier : cheminée du XVIe siècle au premier étage, inscrite le [51].

    Personnalités liées à la commune

    • Gangolf d'Avallon ou Saint Gengoulph (702-760) - né à Varennes-sur-Amance.
    • Claude-Joseph Carbelot (1753-1817), né sur la commune, député
    • Pierre Bizot de Fonteny (1825-1908) - sous-préfet, conseiller général, président du conseil général, député de la Haute-Marne de 1876 à 1888, sénateur membre du groupe de la gauche démocratique de 1888 à 1908. Son buste est sur un monument place de l'Église avec Marianne en sabots.
    • Marcel Arland (1899-1986) - écrivain, académicien, né à Varennes-sur-Amance.

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules au lévrier passant d'argent colleté du champ, surmonté d'un croissant d'or.
    Commentaires : ces armoiries sont celles de Marie Gabriel Louis Texier d'Hautefeuille[52], prieur de Varennes de 1765 à 1790[53].

    Voir aussi

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • P. Anselme, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne (Tome IV), Compagnie des Librairies, (lire en ligne). 
    • P. Pechinet, J.-C. Mongin, Annuaire ecclésiastique et historique du diocèse de Langres, Dejussieu, (lire en ligne). 
    • Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne, Imprimerie et Lithographie Miot-Dadan, (lire en ligne). 
    • J. Carnandet, Géographie historique industrielle et statistique du département de la Haute Marne, Simonnot-Lansquenet, (lire en ligne). 
    • Henry Arbois de Jubainville, Histoire des ducs et des comtes de Champagne (Tome IV), Aug. Durand, (lire en ligne). 

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Le village », sur un site personnel anonyme (consulté le ).
    2. « Les cours d'eau de Terre-Natale », sur le site du Sandre (consulté le ).
    3. J. Carnandet, Géographie historique industrielle et statistique du département de la Haute Marne, Simonnot-Lansquenet, 1860, p.227 et 531
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Le nouveau tracé est absent sur les premières cartes d'état-major, mais visible sur celle de 1845.
    12. « Logement à Terre-Natale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    13. P. Anselme, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, Compagnie des Librairies, 1728, 3e édition, t.4, p.817
    14. Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne, Imprimerie et Lithographie Miot-Dadan, 1858, p.532
    15. René Locatelli, Sur les chemins de la perfection : Moines et chanoines dans le diocèse de Besançon vers 1060-1220, Saint-Étienne, Publications de l’université de Saint-Étienne, , 536 p. (ISBN 2-86272-024-0, lire en ligne), p. 97.
    16. Henry Arbois de Jubainville, Léon Pigeotte, Histoire des ducs et des comtes de Champagne, Aug. Durand, 1865, t.4, p.909
    17. P. Pechinet, J.-C. Mongin, Annuaire ecclésiastique et historique du diocèse de Langres, Dejussieu, 1838, p.320
    18. Abbé De Mangin, Histoire ecclésiastique et civile, politique, littéraire et topographique du diocèse de Langres, Bauche, 1765, t.2, p.32
    19. Recueil général des lois et ordonnances du 1er janvier 1841 au 23 février 1848, 1852, T. 17, p. 119
    20. Pierre Montagnon, Les maquis de la Libération, 1942-1944, Pygmalion, 2000, p.50
    21. Les cahiers Haut-Marnais, 1970, numéro 100, p.10
    22. « Varennes-sur-Amance », sur le site de l'historique des communes (consulté le ).
    23. Guide vert Champagne-Ardenne, Michelin, 2007, p.78
    24. « Terre-Natale », sur le site de l'historique des communes (consulté le ).
    25. « Arrêté préfectoral n°2874 du 26 décembre 2011 », sur le site de la préfecture de la Haute-Marne (consulté le ).
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    27. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 29/09/2011.
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