Tourgéville
Tourgéville est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 790 habitants[Note 1].
Tourgéville | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur Côte Fleurie |
Maire Mandat |
Michel Chevallier 2020-2026 |
Code postal | 14800 |
Code commune | 14701 |
Démographie | |
Gentilé | Tourgevillais |
Population municipale |
790 hab. (2018 ) |
Densité | 66 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 26″ nord, 0° 03′ 53″ est |
Altitude | Min. 2 m Max. 100 m |
Superficie | 12,01 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Trouville-sur-Mer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-l'Évêque |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune est au nord du pays d'Auge et est limitrophe de Deauville. Couvrant 1 201 hectares, son territoire est le plus étendu du canton de Trouville-sur-Mer.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et qui se trouve à 4 km[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[10] à 10,7 °C pour 1981-2010[11], puis à 11 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Tourgéville est une commune rurale[Note 5],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[16] et 36 564 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), zones urbanisées (10,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (10 %), terres arables (4,7 %), forêts (3,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
Attesté sous la forme Gorgisvilla vers 1062, probable cacographie pour *Torgisvilla[26],[27], Torgisvilla en 1185 ; Sanctus Petrus de Torgeville en 1195 ; Tourgiville-en-Auge en 1452 ; Turgivilla au XVIe siècle[28]. Homonymie avec Turgisville, ancien nom de Saint-Jean-de-la-Rivière (Manche).
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville (au sens ancien de « domaine rural », du gallo-roman VILLA, lui-même du latin villa rustica) de Thorgils, nom de personne norrois[27] (comprendre vieux norrois Þórgísl et vieux danois Thorgils) qui se perpétue dans les patronymes normands Tourgis et Turgis et qui signifie « otage de Thor ».
Les personnes qui portent des patronymes issus du norrois ont pour la plupart des origines scandinaves, puisque ces prénoms étaient hériditaires dans des familles venues du Nord de l'Europe et non pas donnés comme noms de baptême, avant de devenir patronymiques vers le XIIIe siècle, et ce, contrairement à la plupart des noms de famille issus de prénoms germaniques (Bernard, Gérard, Robert, etc.) qui étaient donnés au moment du baptême, sans pour autant être liés à l'origine germanique de la famille.
L'ancien nom du lieu était peut-être Glatigny, puisque c'est un lieu-dit, qui plus est, un manoir. En effet, il s'agit d'une formation toponymique antérieure.
C'est un toponyme gallo-romain ou daté du tout début de l'époque mérovingienne. Il se compose du suffixe -INIACUM d'origine celtique, de localisation, précédé du nom de personne germanique *Glatto (cf. adjectif allemand glatt, glabre, sans ride, etc. et Glatze, calvitie) postulé par le nom germanique Glattoldus cité par Marie-Thérèse Morlet et qu'on retrouve dans tous les Glatigny du Nord de la France, ainsi que Glatens dans le Sud-Ouest. Cependant, étant donné l’extrême fréquence des Glatigny et au contraire, l'absence d'un *Glatto que l'on devrait trouver de surcroît dans d'autres types toponymiques, il est préférable de voir dans l'élément Glat-, l'ancien français et dialectal glat(te) adjectif désignant une terre grasse, collante ou durcie[29].
Il existe environ quarante Glatigny en Normandie, où c'est le toponyme en -acum le plus fréquent[30].
Le gentilé est Tourgevillais.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[33].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2018, la commune comptait 790 habitants[Note 7], en diminution de 16,05 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Manoir de Clairefontaine, du XIXe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [38].
- Manoir de Glatigny, des XVIe et XVIIe siècles, classé au titre des Monuments historiques depuis le , des dépendances sont inscrites depuis le [39].
- Manoir de la Pipardière, des XVe et XVIe siècles, classé au titre des Monuments historiques depuis le , alors que ce bâtiment était sur la commune de Livarot. Il a été reconstruit au début des années 1990 sur Tourgéville et son classement a été confirmé le [40].
- Manoir de la Poterie, des XVIe et XVIIe siècles, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [41].
- Villa Mors ou La Tour Carrée : située sur le front de mer de Tourgéville (avenue de la Terrasse et rue Mors), elle est commandée par Émile et Louis Mors (fondateur de l'entreprise automobile Mors) et construite en 1905. Elle est de style néo-gothique[42].
- Église Saint-Pierre, en partie du XIIe siècle. Elle est restaurée depuis 2007 grâce à une campagne de dons[43].
- Hippodrome de Deauville - Clairefontaine.
- Cimetière militaire « britannique » de la Première Guerre mondiale, créé en 1918. En fait, des soldats de la Seconde Guerre mondiale, et de plusieurs nationalités, y compris allemande, y sont inhumés.
- Sur le territoire de la commune de Tourgéville, l'hippodrome de Deauville - Clairefontaine.
- L'église Saint-Pierre.
- Fronton de l'église Saint-Pierre.
- Villa Mors (abandonnée).
Personnalités liées à la commune
- Georges Hébert (1875-1957), éducateur, y est mort.
- Émile Gérard-Gailly (1882-1974), écrivain et critique littéraire, séjourne régulièrement à Tourgéville où il possède une villa. Il y est inhumé et une rue de la ville porte son nom[44].
- Marie-Renée Ucciani, (1883-1963), artiste-peintre et sculpteur, séjourne à Villers et vient peindre à Tourgéville[45],[46],[47].
- Pierre Delanoë (1918-2006), parolier, possédait une résidence dans la commune.
- Louis Delamare (1921-1981), ambassadeur, y est enterré[48].
- Jacques Fabbri (1925-1997), acteur et réalisateur, y est mort.
- Édouard Balladur (né en 1929), ancien Premier ministre, ancien député, y possède une résidence.
Héraldique
Blason | Parti : au premier d'azur à la tête de cheval d'argent, au second de sinople aux deux clubs de golf d'or passés en sautoir, les fers vers le chef, cantonnés de quatre balles de golf du même ; le tout sommé d'un chef cousu de gueules chargé d'un léopard d'or [49]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Tourgéville et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 1025
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Éditions du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, Collection de documents inédits sur l'Histoire de France, CTHS - Paris 2015
- Michel Roblin, Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque : peuplement et défrichement dans la Civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise), éd. A. et J. Picard, Paris, 1951; thèse soutenue à l’Université de Paris, p. 115.
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1985.
- « Pierre Lepeudry est décédé lundi », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Michel Chevallier a été élu maire à l'unanimité », sur Ouest-france.fr (consulté le )
- Réélection 2020 : « Municipales à Tourgéville. Michel Chevallier réélu à l’unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Manoir de Clairefontaine », notice no PA14000058, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Glatigny », notice no PA00111762, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de la Pipardière », notice no PA00111498, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de la Poterie », notice no PA00111763, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Marie-Noël Tournoux et Didier Hébert, « Maison de villégiature dite La Tour Carrée ou Villa Mors », culture.gouv.fr, 1998.
- « La restauration de l'église se poursuit grâce aux dons - Tourgeville », Ouest-France, (lire en ligne)
- Marc Piguet, Émile Gérard-Gailly : un humaniste au XXe siècle, Gimbrett, auto-édition, , 213 p., p. 12.
- "Pays d'Auge", Septembre/Octobre 2012, 62e année, n°5 (ISSN 1149-3305)
- "Programme des expositions 2014 - Le Villare - Villers sur mer - Marie-Renée Ucciani".
- voir : Category:Marie-Renée Ucciani - Wikimedia Commons
- Préfecture du Calvados, « Hommage à Monsieur Louis DELAMARE le 4 septembre », sur http://www.calvados.gouv.fr, (consulté le )
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=14410
Bibliographie
- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 4 : Arrondissement de Pont-l'Évêque, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 229-233
Liens externes
- Tourgéville sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de Tourgéville sur le site de l'Insee
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados
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