Thénac (Charente-Maritime)

Thénac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Thénac.

Thénac

La mairie de Thénac.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Sous tutelle
2020-2026
Code postal 17460
Code commune 17444
Démographie
Gentilé Thénacais
Population
municipale
1 676 hab. (2018 )
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 07″ nord, 0° 39′ 10″ ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 67 m
Superficie 19,17 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thénac
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Thénac
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Thénac
Géolocalisation sur la carte : France
Thénac
Géolocalisation sur la carte : France
Thénac
Liens
Site web www.thenac.fr

    Ses habitants sont appelés les Thénacais et les Thénacaises[1].

    Géographie

    La commune de Thénac se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Thénac
    Chermignac Saintes Les Gonds
    Rétaud Préguillac
    Rioux Tesson

    Urbanisme

    Typologie

    Thénac est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), forêts (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,9 %), zones urbanisées (3,4 %), cultures permanentes (3 %), prairies (2,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Héraldique

    Blasonnement :
    D’azur au lambel à l’antique de trois pendants d’argent en fasce, surmonté de trois étoiles d’or rangées au chef de gueules chargé du nom THÉNAC en lettre capitales aussi d’argent et soutenu d’un filet du même[9].

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1945 1989 Michel Grenot RPF-DVD Agriculteur, conseiller général du canton de Saintes-Sud (1949-1955)
    Président de "La Défense Paysanne"
    1989 2008 André Veillon   Médecin
    2008 2014 Danielle Giraud    
    2014 mai 2020 Jean Brethomé SE Expert immobilier
    mai 2020[10] En cours Sylvie Mercier LR Conseillère départementale du canton de Thénac (depuis 2015)

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2018, la commune comptait 1 676 habitants[Note 3], en augmentation de 2,32 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    823727675762815765680827786
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    837837828775773766730696743
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7437117346026305886075841 184
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    6737057108079221 0821 2141 6311 657
    2018 - - - - - - - -
    1 676--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Portail de l'église Saint-Pierre
    • Laiterie coopérative créée en 1893 aux Arènes. On y fabriqua du fromage durant une très courte période, mais surtout du beurre et des yaourts. La cessation d'activité remonte à une quarantaine d'années. Postule pour faire partie du patrimoine industriel.
    • Village néolithique, 2 000 ans avant notre ère, sur la colline néolithique du Peu-Richard.
    • Nécropole celtique (gauloise) Paban-les-Arènes
    • Théâtre gallo-romain et thermes gallo-romains des Arènes. Le théâtre gallo-romain des Arènes de Thénac a été fouillé intégralement en 1990. Construit sur un terrain plat, le théâtre avait un diamètre de 90 mètres . Acquis par l'État le 25 juin 1986, il a été vendu à la commune le 21 mars 2000. Il est classé aux Monuments historiques par arrêté du 18 décembre 1990. Des vestiges de thermes romains ont pu être reconnus, mais on n'a jamais pu découvrir de sanctuaire à cet endroit. L'ensemble du site gallo-romain a fait l'objet d'un classement aux Monuments historiques par arrêté du 2 mai 1912[15].
    • Carrière gallo-romaine de l’Île Sèche ;
    • École militaire de Paban, ancienne usine d'armement HISPANO-SUIZA ;
    • Carrières de pierre bleue des Mauds ;
    • Les carrières du Fief-de-la-Clochetterie sont exploitées depuis l'Antiquité. Ce sont des carrières souterraines creusées dans un calcaire dur, de couleur blanche. d'une superficie de plusieurs hectares. Quatre bancs de pierre y étaient exploités, trois le sont encore ; le site postule pour faire partie du Patrimoine Industriel ;
    • Le château Maguier fut construit par Edmond Maguier entre 1873 et 1875 en pierre de Thénac ;
    • Le Grand-Logis fut rebâti au XVIIIe siècle sur le modèle des chartreuses girondines par Étienne Guinot (1695-1782), à qui son épouse depuis 1725, Cécile Thérèse Pauline de Rioult de Curzay (1707-1787), réussit à faire attribuer en 1729 la seigneurie de Monconseil, terre érigée en marquisat par le Roi pour Louis de Lorraine, prince de Pons. Le marquis fera édifier en 1738 et agrandir en 1767 un hôtel à Saintes (musée Dupuy-Mestreau, puis municipal), et reconstruire en 1735 celui de Thénac d'un style proche de celui de Boffrand (détruit au XIXe siècle).

    À sa mort le Grand Logis sera transmis à son gendre, le comte Jean-Frédéric de La Tour du Pin Gouvernet, ministre de la Guerre en 1789, puis à la famille Eschassériaux ;

    • Église romane Saint-Pierre.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Gaso.fr
    10. « Le binôme départemental devient maire », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 22.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Le théâtre romain des « Arènes de Thénac »
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