Théding

Théding est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Teting.

Théding

Église Sainte-Marguerite.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France
Maire
Mandat
Jean-Paul Hilpert
2020-2026
Code postal 57450
Code commune 57669
Démographie
Gentilé Thédingeois
Population
municipale
2 487 hab. (2018 )
Densité 306 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 07′ 45″ nord, 6° 53′ 38″ est
Altitude Min. 223 m
Max. 378 m
Superficie 8,13 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Farébersviller
(banlieue)
Aire d'attraction Forbach (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Stiring-Wendel
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Théding
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Théding
Géolocalisation sur la carte : France
Théding
Géolocalisation sur la carte : France
Théding

    Ses habitants sont appelés les Thédingeois.

    Géographie

    Communes limitrophes de Théding
    Cocheren Folkling
    Tenteling
    Farebersviller Farschviller Diebling

    Situation - origine

    Le village de Théding est situé sur le plateau calcaire qui surplombe la dépression sablonneuse du Warndt. Partant de cette dépression, à Cocheren, on monte par la vallée du Wimbrunnen, de 80 mètres, jusqu’à la source de ce ruisseau, qui a été, entre autres causes, à l’origine de la création du village. Une fois arrivé au village, on s’aperçoit qu’il est niché au pied du Thedingerberg, qui est le deuxième point culminant de la région, avec 378 mètres, après le Kelsberg d’Oeting qui culmine à 387 mètres d’altitude.

    On comprendra aisément l’intérêt qu’il y a pour les habitants de Théding, à être ainsi protégés des vents du nord par cette colline, qui leur offre son flanc sud dont l’exposition a permis, jusqu’au siècle dernier, l’exploitation d’un vignoble local.

    Aujourd’hui Théding jouit d’une situation privilégiée par rapport aux centres urbains les plus attractifs, à savoir Saint-Avold, Forbach, Sarreguemines et Freyming-Merlebach distants de 13 kilomètres au plus.

    Théding est traversée par deux routes départementales :

    • le CD 30, ou route des étangs, qui est emprunté par les populations des agglomérations forbachoise et sarroise désireuses de se rendre aux étangs de la ligne Maginot ;
    • le CD 910, ancienne route nationale déclassée, qui relie Saint-Avold à Sarreguemines.

    Enfin, grâce à la bretelle de Farébersviller, les Thédingeois sont à 2,5 kilomètres de l’autoroute de l'Est qui relie Metz à Strasbourg.

    Superficie

    Le ban de Théding recouvre 813 hectares dont 240 hectares de bois et 80 hectares urbanisés. Son étendue en fait la 4e commune du canton de Forbach pour l’importance de son ban. Théding a bénéficié de la destruction totale du village voisin de Guirling, dont les terres ont été vendues en 1663 aux habitants de Théding après les ravages de la guerre de Trente Ans.

    Urbanisme

    Typologie

    Théding est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Farébersviller, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 8 042 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Forbach (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,8 %), forêts (28,9 %), zones urbanisées (15,1 %), terres arables (10,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    • D'un nom de personne germanique, Tatto + -ingen[11].
    • Anciens noms[12] : Tatinga & Tetinga (1252), Theitinga (1275), Teitinga (1292), Thetinga (1304), Thetingen (1324), Tædingen (1365), Thedingen (1429), Tedingen (1544), Teding (1684), Theding (1751 et 1793), Tetting (1756), Thedingen (1871-1918).
    • En francique rhénan : Thädinge. En allemand : Thedingen.

    Histoire

    • Dépendait de l'ancien duché de Lorraine.
    • Le prince de Sarrebruck y fit bâtir l'église Sainte-Marguerite en 1765.
    • En 1663, Le ban de l'ancien village de GUIRLINGEN (ou GIRLINGEN) a été vendu en parcelles aux habitants de Théding.
    • Il y avait près de Théding un château fort que l'on appelait Hierappel[13].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1971 Nicolas Formery    
    mars 1971 mars 1983 Marcel Thirion RPR  
    mars 1983 mars 2008 René Hirth DVG  
    mars 2008 En cours Jean-Paul Hilpert DVD Enseignant retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2018, la commune comptait 2 487 habitants[Note 3], en augmentation de 0,28 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    453528427727694636632639632
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    602573554576572578606648658
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    6817007176907511 1271 5591 5611 761
    1990 1999 2004 2009 2014 2018 - - -
    2 0592 1322 1112 4332 5092 487---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17]. |recens-prem=2004 |nom.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église baroque Sainte-Marguerite (XVIIIe siècle).
    • École primaire néo-baroque édifiée en 1903.
    • Calvaires en grès des XVIIIe et XIXe siècles.
    • Fontaines et un lavoir dit Brielsbuarre en francique rhénan et Brühlsbrunnen en allemand.
    • Vestiges d'une grande villa romaine.
    • Moulin de la Couronne (ou Kronen), connu également sous la dénomination francique Heimese Miel (moulin de la famille Heymes).
    • Un site protégé conserve des orchidées sauvages.
    • L'ancienne mine de gypse abrite cinq espèces de chauve-souris (grand murin, vespertilion de Bechstein, vespertilion de Daubenton, vespertilion à moustaches et oreillard) et fait partie depuis 2008 de la zone spéciale de conservation « site Natura 2000 Mines du Warndt »[18].
    • Des faucons crécerelles nichent dans le grenier d'une ancienne ferme du village, nommés "les Faucons de Théding", une webcam filme en direct le nid des rapaces. La diffusion de cette webcam (avril à juillet) ainsi qu'une grande galerie photos et d'autres documents sur ces oiseaux sont disponibles sur le site internet des Faucons de Théding.

    Personnalités liées à la commune

    Heinrich von Thedingen, chevalier et Minnesänger (l'équivalent du trouvère ou du troubadour pour les pays de langue allemande) qui vécut au XIIIe siècle.

    Armand Jung, né le à Théding. Député du Bas-Rhin depuis 1997, il est vice-président du groupe d'études sur les langues régionales de l’Assemblée nationale et préside depuis 2013 le Conseil national de la sécurité routière (CNSR).

    Marina D'Amico, chanteuse, finaliste de la deuxième saison de X Factor et candidate de la troisième saison de The Voice, la plus belle voix'’ si toutefois il s’agit d’une personnalité, et qu’elle puisse être reliée à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur au lion d'argent, couronné, armé et lampassé d'or, accompagné de trois alérions d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Farébersviller », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Forbach (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Toponymie générale de la France: Tome 2 - Ernest Nègre.
    12. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle - rédigé en 1868.
    13. Dictionnaire du département de la Moselle: (histoire abrégée de Metz)- Viville 1817
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. http://textes.droit.org/JORF/2008/04/04/0080/0019/
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