Folkling
Folkling est une commune française de l'aire urbaine de Sarrebruck-Forbach située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est, en région Grand Est.
Folkling Gaubiving | |
![]() Église Saint-Eloi et mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France |
Maire Mandat |
Bernard De Feyter 2020-2026 |
Code postal | 57600 |
Code commune | 57222 |
Démographie | |
Gentilé | Folklingeois |
Population municipale |
1 312 hab. (2018 ![]() |
Densité | 111 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 52″ nord, 6° 53′ 43″ est |
Altitude | Min. 233 m Max. 373 m |
Superficie | 11,87 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Forbach (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Stiring-Wendel |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situé à 295 m d’altitude, Folkling est entouré de plusieurs buttes naturelles dont celle située au Kochererweg (310 m), près du cimetière communal, le Hunnenberg (371 m), ou encore le Thedingerberg, la colline la plus haute avec 376 m.Le ban de Folkling s'étend ainsi, avec celui de Gaubiving, sur une superficie de 1 187 ha, dont 120 ha de forêts, 13 ha revenant à Gaubiving.
Urbanisme
Typologie
Folkling est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Forbach (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
![](../I/57222-Folkling-Sols.png.webp)
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,5 %), forêts (20,6 %), prairies (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), cultures permanentes (9 %), zones urbanisées (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Folkling
- À l’origine, le village de Folkling s’appelait Fulkolinga, avant d’emprunter le nom de Folchelingen vers 1266, selon un historien. C’est en 1460 que l’on se rapproche doucement de l’orthographe utilisée à ce jour, Folklingen. Afin de le distinguer de Volklingen, ville voisine de l’autre côté de la frontière, en Sarre, le nom de Gau-Folkelinghen fut couramment employé, le terme « Gau » faisant référence au calcaire jurassique dont les terres locales regorgent.
- Anciennes mentions : Folchelinga en 1266, Fourkelinges en 1280, Folcklingenn en 1365, Folkelingen en 1395, Fulkelingen en 1454, Folcklingen en 1460, Folkelinga et Folchelinga en 1544, Gaw-Folkelinghen en 1566, Folklinguen en 1683, Folcklein (carte de Cassini), Folckling[1], Foleckling en 1801[9], Folklingen de 1871 à 1918.
- En allemand : Folklingen[1]. En francique lorrain : Folklinge ou Volklinge.
Gaubiving
Bibingen (1365), Bubingen (1577), Bübingen (1594), Bivingen et Gaubibingen (XVIIIe siècle), Biebingen (1709), Gaubiving (1751), Gaubivingen (1756), Bébing (1790), Bivin (1793), Gaubivinch (carte de l'État-major)[1].
Remsing
Rymesingen (1365), Rimezing et Remezing (XVIIIe siècle), Reimsing (carte de l'état-major)[1].
Histoire
- Dépendait de l'ancienne province de Lorraine, avec son annexe Gaubiving.
- Village de la vouerie de Saint-Avold, dépendait autrefois de la mairie de Cocheren et ressortissait au bailliage de Sarreguemines.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2018, la commune comptait 1 312 habitants[Note 3], en augmentation de 1,55 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Sobriquets
- Anciens sobriquets désignant les habitants[13]: Die Messer (les couteaux), Die Riewefresser (les bouffeurs de navets), Die Kappeskepp (les têtes de choux).
Lieux et monuments
- Vestiges gallo-romains : monnaies, tuiles, poteries.
- Presbytère XVIIIe siècle : mascarons et têtes.
Édifices religieux
![](../I/Folkling_%C3%89glise_Saint-%C3%89loi.jpg.webp)
![](../I/Folkling_Gaubiving_%C3%89glise.jpg.webp)
- Église Saint-Eloi 1725 agrandie XIXe siècle : maître-autel à baldaquin, reliquaire de saint Valentin, chaire XVIIIe siècle.
- Chapelle de Gaubiving XXe siècle.
Héraldique
![]() |
Blason | Parti: au 1er d'azur semé de billettes d'or, au lion couronné du même brochant sur la tout, au 2e d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Forbach (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Cercle "Die Furbacher" - Histoire locale de Forbach n°62 - 2008
- Portail de la Moselle
- Portail des communes de France