Stéphane Simon

Stéphane Simon, né le à Nantes (Loire-Atlantique), est un producteur de télévision et éditeur de médias français.

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D'abord journaliste dans la presse écrite, il se tourne vers l’audiovisuel en fondant en 1999 la société Téléparis, avant de s'investir dans le numérique en 2015 avec le lancement de plusieurs Web TV. En 2020, il fonde avec Michel Onfray la revue trimestrielle Front Populaire[1]. La même année, il s'associe avec Bernard de La Villlardière, Sami Biasoni, Louis Perrin et Anne-Henri de Gestas pour lancer le média en ligne Neo[2].

Carrière

Stéphane Simon est fils, petit-fils et arrière-petit-fils d'enseignants. Après une licence d'histoire à l'université de Nantes et des études de journalisme à l'École supérieure de journalisme de Paris, il commence sa carrière en 1989 à Pèlerin Magazine, puis devient correspondant en Inde pour Libération avant d’intégrer France Soir où, pendant trois ans, il passe par différents services : faits divers, enquêtes, société…

En 1993, Thierry Ardisson lui propose la rédaction-en-chef d'Entrevue. Stéphane Simon accepte et relance le magazine en réorientant la ligne éditoriale vers la critique de la télévision[3].

En 1995, il présente avec Michel Polac l'émission Y'a débat sur MCM. Il est ensuite engagé comme rédacteur-en-chef des magazines de Tina Kieffer sur TF1, avant de rejoindre le groupe Expand où il développe des jeux et du divertissement. En 1998, Thierry Ardisson fait à nouveau appel à lui, cette fois pour reprendre la production de son émission Rive droite / Rive gauche, en difficulté sur Paris Première[4].

Stéphane Simon crée alors sa propre société de production, Téléparis, dont Eric Brunet est l'un des premiers associés aux côtés de Thierry Ardisson. L'entreprise se spécialise dans les émissions de « télé in-situ », filmées en dehors des plateaux de télévision avec des interviews conçues comme des conversations familières (l'émission Paris Dernière est ainsi tournée dans les lieux nocturnes de la capitale ; 93, faubourg Saint-Honoré au domicile de Thierry Ardisson ; Le Cercle dans un établissement de jeux…).

Entre 2013 et 2018, Stéphane Simon est associé avec Gilles de Maistre, au sein d'Outside Films, afin de produire des fictions et des documentaires, dont Mia et le Lion blanc (2018).

En 2015, il se diversifie dans l'édition de Web TV, à travers le projet MICA (Médias indépendants de communautés actives).

En , il crée avec Michel Onfray la revue Front Populaire qui se propose, selon ses propres mots, de réunir « ceux qui défendent un retour de la politique française, et qui sont des souverainistes de droite et de gauche[5]. »

En novembre de la même année, il lance le media en ligne Neo, qui affiche une ambition de « raconter "positivement" la France, son terroir et son histoire»[6].

Vie personnelle

Il est le père de deux filles : Jade Simon et Max Simon.

Principales émissions produites

Web TV produites

Depuis 2015:

  • MichelOnfray.com

Depuis 2017:

  • TellementSoif.tv

Depuis 2019:

  • Goldnadel.tv

Depuis 2020:

  • BasLesMasques.com

et références

  1. « «Front populaire» d'Onfray, une revue des troupes identitaires (par Simon Blin — 24 juin 2020) », sur www.liberation.fr (consulté le )
  2. « "Naissance de neo, nouveau média vidéo lancé par Bernard de La Villardière" », sur OFFREMEDIA, (consulté le )
  3. Telestar.fr, « Photos. Affaire Hapsatou Sy : qui est Stéphane Simon, le produ… - Télé Star », sur www.telestar.fr, (consulté le ).
  4. Le JDD, « Stéphane Simon, l'homme qui veille sur Thierry Ardisson », sur lejdd.fr (consulté le ).
  5. Luc Lenoir, « Avec son “Front populaire”, Michel Onfray passe à l'offensive », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  6. « Neo, le média anti-Brut qui promeut la France des terroirs », sur L'Obs (consulté le )
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