Dominique Rizet

Dominique Rizet est un journaliste, présentateur de télévision et écrivain français né le à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire)[1].

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Biographie

Après une école de journalisme et animation, il effectue son service militaire au SIRPA marine, le Service d'informations et de relations publiques des armées, pour Cols bleus et la Nouvelle revue maritime. Sa carrière de journaliste débute aux Nouvelles de Versailles (1971) puis au Parisien (1985-1988) dans les Hauts-de-Seine, où il effectue parallèlement des remplacements pour l'AFP. Il est ensuite nommé au service des informations générales du Parisien et rejoint en 1988 France-Soir, où il reste jusqu'en 1995. Il occupera successivement les fonctions de grand reporter, ce qui lui donnera l'occasion de couvrir divers événements internationaux comme la fin du bloc de l'Est et la chute du mur de Berlin. Dans le même temps, il enquête sur plusieurs grandes affaires criminelles françaises (les disparus de Mourmelon, Francis Heaulme). Il est ensuite nommé chef des informations générales de France Soir[réf. nécessaire].

Il devient grand reporter au Figaro Magazine en 1995 et participe en 2000 au lancement de l'émission Faites entrer l'accusé comme conseiller éditorial et chroniqueur, en compagnie de Christian Gerin (producteur), Bernard Faroux (réalisateur), Christian Huleu (rédacteur en chef) et Christophe Hondelatte (présentateur). Depuis 2000, il a ainsi participé à 250 émissions de Faites entrer l'Accusé.

De 2007 à 2010, il présente avec Imen Ghouali un magazine intitulé Justice Hebdo sur la chaine Planète Justice[2]. En 2011, il a présenté sur la même chaîne Labo du crime, une série de douze documentaires consacrés à la police scientifique. Depuis 2012, il présente sur Planète Justice (devenue Planète + Crime Investigation) Mémoire du Crime, qui revient, des années plus tard, sur les histoires traitées dans Faites entrer l'accusé, afin de savoir ce que sont devenus les différents acteurs et ce que ces affaires ont parfois changé au niveau de la justice et des lois.

En décembre 2012, il rejoint BFM TV, où il officie comme consultant expert des affaires policières et judiciaires[3].

Depuis janvier 2017, il présente Victimes : leur vie a basculé sur RMC Découverte, série documentaire produite par Téléparis (Stéphane Simon).

À partir de la rentrée de 2018, il présente tous les dimanches sur BFM TV avec Philippe Gaudin Affaire suivante, un magazine de faits divers diffusé à 13 h[4].

Il est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages.

Moniteur de canoë-kayak, il a participé à deux championnats de France en eau vive à Bourg-Saint-Maurice[réf. nécessaire].

Il est colonel (réserve citoyenne) de gendarmerie[réf. nécessaire].

Polémiques

Le 9 janvier 2015, pendant la prise d'otages de l'Hyper-Casher de la porte de Vincennes, il révèle en direct que des otages sont cachés dans la chambre froide du magasin, ce qui aurait pu les mettre en danger ; il fait amende honorable l'année suivante[5]. À la suite de cet événement, la direction de BFM TV se donne pour ligne de conduite de « ne plus mettre en direct des images d’opérations de police pour ne pas les perturber[6] ».

En mai 2015, il est condamné en première instance ainsi que la chaîne BFM TV à 10 000  d'amende chacun pour avoir publié des photos de l'enquête de la tuerie de Chevaline[7]. Il est relaxé en appel au début de 2016, la décision retenant que les investigations n'ont pas permis de déterminer dans quelles circonstances les prévenus étaient entrés en possession des photographies litigieuses, qu'il n'était pas démontré que les clichés avaient été divulgués par une personne astreinte au secret de l'instruction, que le délit de violation du secret de l'instruction n'était donc pas établi et que, par voie de conséquence, le recel ne l'était pas davantage[8]. Cette décision a été confirmée en 2017 par la Cour de cassation[9].

Affaire du pet

En décembre 2016, une vidéo circule sur internet dans laquelle on le verrait péter en direct sur BFMTV. Le buzz géneré par cette vidéo pousse Dominique Rizet à démentir publiquement, et à déclarer "qu'il s'agit évidemment d'un fake, un montage", et à expliquer que les micros cravates dont les présentateurs sont équipés ne captent pas à plus de 30 cm, ce qui ne suffirait pas "à entendre aussi distinctement le bruit d'un pet"[10].

Publications

  • Robert Gatounes, le Major, Paris, Anne Carrière, 1995 (ISBN 978-2910188238)
  • Midnight Bangkok, Paris, Anne Carrière, 1997, avec Mourad Briki (ISBN 978-2910188610)
  • Cent ans de passion automobile, Paris, Mazarine, 1998 (ISBN 978-2863742976)
  • Préfet en Corse, Paris, Michel Lafon, 1999, avec Bernard Bonnet (ISBN 978-2840985327)
  • La Boîte à oubli : 10 années à Fleury-Mérogis, Paris, Lattes, 2000, avec Elizabeth Cons (ISBN 978-2709621991)
  • À vous de juger, Paris, Flammarion, 2001, avec Bernard Bonnet (ISBN 978-2080682246)
  • Le dossier Pinochet, Paris, Michel Lafon, 2002, avec Rémy Bellon (ISBN 978-2840987918)
  • Le jour où j'ai tué HB, Paris, Hachette , 2007, avec Daniel Boulanger (ISBN 978-2012373778)
  • Chronique du crime ( Paris Delpierre, 2015, avec Arnaud Dingreville)
  • True crime (Paris, Editions Ring), participation
  • True crime - Les Prototypes (Paris, Editions Ring), participation
  • Les aveux - Paris, Michel Lafon, 2019, avec Rémy Bellon

Notes et références

  1. « Biographie », sur Dominique RIZET, (consulté le )
  2. « Dominique Rizet (Faites entrer l'accusé) rejoint BFM TV », sur TéléObs (Le Nouvel Observateur), (consulté le )
  3. « BFM TV fait entrer Dominique Rizet », sur leparisien.fr, (consulté le )
  4. Christophe Gazzano, « "Affaires suivantes" : Dominique Rizet et Philippe Gaudin à la tête d'une émission de faits divers sur BFMTV »,
  5. « "Cette faute me hante" : le mea culpa du journaliste de BFMTV sur l’Hyper Cacher », sur Sud Ouest, (consulté le )
  6. Tony Le Pennec, « BFM : le document qui raconte le conflit entre la rédaction et la direction », sur Arrêt sur images, (consulté le )
  7. « Chevaline: BFMTV et Dominique Rizet condamnés à 10 000 euros d’amende », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  8. « BFMTV relaxée en appel pour la diffusion de photos de la tuerie de Chevaline - France 3 Alpes » (consulté le )
  9. « Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 1 mars 2017, 16-81.378, Inédit » (consulté le )
  10. « Un journaliste de BFMTV dément avoir fait un pet à l’antenne », sur www.gala.fr (consulté le )

Liens externes

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