Soulignonne

Soulignonne[Note 1] est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Soulignonne

La bibliothèque et l'église de Soulignonne.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté de communes Charente-Arnoult-Cœur de Saintonge
Maire
Mandat
Patrick Machefert
2020-2026
Code postal 17250
Code commune 17431
Démographie
Gentilé Soulignonnais
Population
municipale
697 hab. (2018 )
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 41″ nord, 0° 47′ 15″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 60 m
Superficie 14,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Porchaire
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Soulignonne
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Soulignonne
Géolocalisation sur la carte : France
Soulignonne
Géolocalisation sur la carte : France
Soulignonne

    Ses habitants sont appelés les Soulignonnais et les Soulignonnaises[1].

    Géographie

    La commune de Soulignonne se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

    La vallée de l'Arnoult traverse, du sud au nord-ouest, cette commune rurale, assez peu boisée, dont le territoire est consacré en grande partie à l'agriculture.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Soulignonne est une commune rurale[Note 2],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,3 %), zones agricoles hétérogènes (30,9 %), prairies (12,7 %), forêts (9,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Toponymie et héraldique

    Deux hypothèses différentes ont été évoquées sur l'origine du toponyme :

    • la première au mot lignon dérivé de laigne (bois, taillis, en ancien français).
    • la seconde se réfère au Lignon, ancien petit affluent de l’Arnoult, rivière qui traverse la commune.

    Moyen Âge et Renaissance

    Guillaume de Ransanne est le premier seigneur connu du fief au XIVe siècle. En 1518 ce fief a droit de haute et basse justice, comme le montre l'hommage d'Andrée de Ransanne au roi.

    Durant la seconde moitié du XVIIe siècle une longue querelle opposa le curé Richard, prêtre de la paroisse, à Madeleine de Solière, dame de Soulignonne, d'abord à propos d'un tabernacle puis d'une cloche. Les registres paroissiaux gardent la trace écrite de ce conflit resté dans les annales.

    Administration

    La mairie de Soulignonne.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Jeanine Fragnaud    
    2008 en cours Patrick Machefert DVG Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 697 habitants[Note 4], en diminution de 4,65 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    696688608673735755731747778
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    771782749700688695668660645
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    662663648569596592586592569
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    548509483457494544670688726
    2017 2018 - - - - - - -
    701697-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Outre les exploitations agricoles et autres parcelles maraîchères (dont certaines sont consacrées à la culture des mogettes), une casse automobile et une casse pour les véhicules « poids lourd » sont implantées sur la commune de Soulignonne.

    Patrimoine

    • Le château de Ransanne et son pigeonnier : le château fut érigé dans la seconde moitié XVe siècle.
    • L’église Sainte-Geneviève-de-Soulignonne : du XIIe siècle fut modifiée au XVe siècle. À la nef et l’abside romanes fut accolé une chapelle gothique flamboyante. Son clocher, reconstruit au XVIe siècle, ressemble beaucoup à un donjon. Son portail, détérioré à la Révolution, fut également restauré à la fin du XIXe siècle.
    • L’ancienne tour de guet du XVe siècle, a été transformée en bibliothèque municipale à la fin du XXe, ne conservant que l'aspect extérieur.
    • Le four banal a été entièrement restauré.
    • Le moulin Bureau : L'ancien moulin à blé érigé entre 1850 et 1875 fonctionnait grâce à une roue alimentée par l’eau de l’Arnoult. En 1935 Anatole Bureau installe une turbine Teisset, Rose et Brault (Paris), complétée par un moteur diesel. Électrifié en 1940, son exploitation cessa en 1976.
    • Plusieurs moulins à vent, en ruine ou restaurés, existent également sur le territoire de la commune : Le moulin au sud-ouest de Bapaume est restauré. Celui au nord de Bapaume, ainsi que ceux situés au sud-sud-ouest, au nord, au sud-sud-est et au nord-est de Bapaume sont à l'abandon ou en ruines.
    • Un crucifix, érigé en 1647, restauré en 1987, situé près de l'actuel cimetière.

    Événements

    • Soulignonne a sa fête communale (« frairie ») annuelle, le week-end de Pentecôte. Fête appelée aujourd'hui SOULI'FESTY pour son festival de musique.
    • À échéance variable, la commune organise aussi une fête de la goraille, dédiée à la cuisine de la viande de porc.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Souvent orthographié Soulignonnes avec un « s » final, y compris sur les panneaux d'entrée et de sortie d'agglomération du village, en dépit du toponyme officiel Soulignonne retenu par l'INSEE.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Articles connexes

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