Corme-Royal
Corme-Royal est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Pour les articles homonymes, voir Corme.
Ne doit pas être confondu avec Cormelles-le-Royal.
Corme-Royal | |||||
Le centre-ville est dominé par l'église Saint-Nazaire. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saintes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saintes | ||||
Maire Mandat |
Alain Margat 2020-2026 |
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Code postal | 17600 | ||||
Code commune | 17120 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cormillons | ||||
Population municipale |
1 854 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 44′ 48″ nord, 0° 48′ 40″ ouest | ||||
Altitude | Min. 15 m Max. 44 m |
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Superficie | 27,18 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saintes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thénac | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.cormeroyal.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Cormillons et les Cormillonnes[1].
Géographie
Localisation et accès
La commune de Corme-Royal est située au centre du département de la Charente-Maritime. Appartenant au Midi atlantique[2], elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Sud-Ouest français et le Grand Ouest français.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Corme-Royal est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), forêts (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones urbanisées (4,1 %), prairies (2,1 %), cultures permanentes (1,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
L'étymologie du nom de Corme-Royal proviendrait de l'ancienne forêt de Vidre s'étendant jusqu'à Pont-l'Abbé d'Arnoult, dans laquelle abondaient les cormiers.
Une visite supposée de Saint Louis, qui se serait arrêté dans un bois du village (dénommé depuis Bois du Roy) aurait fait rajouter au nom le terme de "Royal". Cependant, il pourrait provenir aussi de la dépendance de Corme à l'Abbaye Royale de Saintes.
À la Révolution, la commune est dénommée Corme-la-Forest, en référence à l'ancienne forêt.
Administration
Liste des maires
Région
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Intercommunalité
Jusqu'à la fin de l'année 2012, la commune de Corme-Royal adhérait à la Communauté de communes des bassins Seudre-et-Arnoult qui comprenait dix communes et dont le siège administratif était situé à Saint-Romain-de-Benet; cette intercommunalité a été officiellement dissoute le 1er janvier 2013[10].
Depuis janvier 2013, Corme-Royal fait partie de la nouvelle Communauté d'agglomération de Saintes[11] qui regroupe 35 communes et dont le siège administratif est fixé à Saintes.
La commune fait également partie du pays de la Saintonge romane dont le siège est également fixé à Saintes.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2018, la commune comptait 1 854 habitants[Note 3], en augmentation de 11,42 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Nazaire est une église romane du XIIe siècle qui était primitivement l'église du prieuré bénédictin qui dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Saintes. Elle a été fortifiée au XVe siècle par construction d'un chemin de ronde crénelé sur tout le mur sud de la nef[16],[17]. Typique du schéma saintongeais, la façade à deux étages présente, au niveau inférieur, un portail à deux arcatures aveugles, surmonté à l'étage supérieur, d'une grande baie centrale encadrée de deux fausses fenêtres. Le répertoire iconographique est aussi caractéristique de la région : Vierges sages et Vierges folles, et Psychomachie (combat des vices et des vertus) ; et il s'étend ici plus largement que dans les autres églises de la région[18].
- La façade de l'église Saint-Nazaire.
- Créneaux du mur sud de l'église.
Personnalités liées à la commune
- René Eschassériaux, homme politique français.
- Joseph Eschassériaux, homme politique français.
- Luc Turlan (1958-), illustrateur pour la jeunesse. Depuis 2011, l'école maternelle de la commune porte son nom.
Héraldique
Blason | D'azur au cormier [sorbier] d'argent, les racines brochant sur une champagne cousue de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Bibliographie
- Chanoine Tonnellier, Saint-Nazaire de Corme-Royal, Delavaud, Saintes. 1977, 24 pages.
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
- Carte IGN sous Géoportail
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Adoption de la carte de la coopération intercommunale de la Charente-Maritime, Préfecture de la Charente-Maritime, 28 novembre 2012
- Corme-Royal rejoint la Communauté d'agglomération de Saintes, un article du quotidien régional Sud-Ouest daté du 7 janvier 2013
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, éditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-33-4)
- base mérimée
- « La France romane », Notre Histoire, no 146, (ISSN 0761-8638)
Articles connexes
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