Soudaine-Lavinadière

Soudaine-Lavinadière (Sodena en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Soudaine-Lavinadière

Le village de Soudaine-Lavinadière.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Tulle
Intercommunalité Communauté de communes Vézère-Monédières-Millesources
Maire
Mandat
Pierre Peyramaure
2020-2026
Code postal 19370
Code commune 19262
Démographie
Gentilé Vinadièrois
Population
municipale
166 hab. (2018 )
Densité 7,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 28″ nord, 1° 44′ 27″ est
Altitude Min. 332 m
Max. 526 m
Superficie 21,86 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Seilhac-Monédières
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Soudaine-Lavinadière
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Soudaine-Lavinadière
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Soudaine-Lavinadière
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Soudaine-Lavinadière

    Les habitants de Soudaine-Lavinadière s'appellent les Vinadièrois.

    Géographie

    Commune du Massif central située sur le plateau de Millevaches dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, elle est bordée au sud par la Vézère. Elle est arrosée par son affluent, la Soudaine, et le ruisseau de la Cassière, affluent de la Soudaine.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Soudaine-Lavinadière
    Chamberet Chamberet Treignac
    Meilhards Treignac
    Rilhac-Treignac Peyrissac Affieux

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 328 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chamberet », sur la commune de Chamberet, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 305,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 47 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Soudaine-Lavinadière est une commune rurale[Note 4],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,9 %), forêts (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), terres arables (6,2 %), eaux continentales[Note 5] (0,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Soudaine-Lavinadière résulte de la fusion, en 1782, de deux paroisses : Soudaine et Lavinadière.

    En 1783, l’église de Soudaine, seule et isolée, tombe en ruine et l’église de Lavinadière située dans le bourg de Lavinadière à environ 700 mètres de la précédente est en bon état mais aucune ne possédait de sacristie ni de presbytère. Après une longue délibération il fut décidé de la démolition de l'église de Soudaine et de son cimetière, de la création d'un cimetière à Magoutière et la construction d'une sacristie et d'un presbytère.

    En , Georges Guingouin « prend le maquis », se réfugiant dans une sapinière de la commune de Soudaine-Lavinadière. Cette commune fût un fief de la résistance et du communisme rural corrézien. Le maire est COUNIL Gervais, puis Le maire PCF est André Plantadis (1983-2001), depuis Josette Nouaille est maire PCF de la commune.

    Les Hospitaliers et l'ordre canonial du Saint-Sépulcre

    L'église de Lavinadière fut réparée avec la construction d'un petit beffroi ou fut mis en place la cloche de l'église de Soudaine, coulée en 1677 par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cette cloche a été brisée lors d'un mariage le [20].

    Toutefois, à l’origine seule la paroisse de Soudaine (ou Soudeine, Soudène) existait, Lavinadière n’étant qu’un village de celle-ci. Ce n’est que lorsque l’ordre canonial régulier du Saint-Sépulcre s’y installa et érigea une commanderie que La Vinadière a été détachée de Soudaine et érigée en paroisse vers 1275.

    An 1489, lorsque l’ordre canonial régulier du Saint-Sépulcre est réuni à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, le curé de Lavinadière était nommé par le commandeur hospitalier. L’église de Lavinadière était vaste et bien entretenue par l’Ordre. Toutefois le commandeur de Lavinadière ayant négligé de nommer un curé dépendant de lui pendant de nombreuses années trouva la place squattée[Quoi ?]. En 1751, le curé en place décéda et fut remplacé par un abbé nommé par le commandeur hospitalier qui s’occupa lui aussi des deux paroisses.

    Soudaine

    L’évêque de Limoges était le collateur du curé de Soudaine. L’église de Soudaine était construite au centre de la paroisse mais elle était isolée au milieu de la lande et des pacages.

    Par ailleurs, la présence sur le territoire de Soudaine du prieuré de Masgoutière, donc d’une chapelle prieurale, dont le prieur était nommé par le chapitre des chanoines d’Uzerche était problématique.

    Toutefois si la cure de Soudaine était toujours pourvue soit par l’évêque de Limoges soit par l’abbé d’Uzerche, l’église de Lavinadière était inoccupée, si bien que le curé de Soudaine fut chargé des deux paroisses. Cependant l’église de Soudaine fut délaissée et périclita rapidement au profit de celle de Lavinadière plus pratique qui avait en outre un logement à proximité, .

    En 1783, l’église de Soudaine, seule et isolée, tomba en ruine.

    Lavinadière

    La Vinadière devenue par la suite Lavinadière.

    En 1783, l’église de Lavinadière est située dans le bourg de Lavinadière qui n'a cessé de s'agrandir. En 1782 les paroisses de Soudaine et Lavinadière sont réunies.

    Prieuré de Masgoutière

    Le prieuré de Masgoutière ou Masgoutier, fondé en 1117[21] sur le territoire de Soudaine, dépendait de l'abbaye d'Uzerche.

    En 1705, l'abbaye d'Uzerche céda le prieuré de Masgoutière au collège de Jésuites de Limoges.

    En 1773, quand les jésuites furent supprimés le prieuré retourna à l'abbaye d'Uzerche. Le dernier prieur fut Henri Pradel de Lamase[22] curé de Saint-Nicolas d'Uzerche. À la Révolution ce prieur prêta serment mais, suspect, il fut incarcéré en 1793. Sorti de prison il revient à Soudaine-Lavinadière où il continua d’exercer jusqu'à sa mort le (1er nivose an VII) à l'âge de 70 ans.

    Héraldique

    Blason
    Écartelé, au 1 et 4 de gueules au lion d'or couronné de même, au 2 et 3 de vair plain.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 mars 2001 André Plantadis PCF  
    mars 2001 mars 2008 Jean-Pierre Plantadis    
    mars 2008 juillet 2012 Bruno Gaugnion[23] DVD  
    juillet 2012 mai 2020 Josette Nouaille [24] PCF Agricultrice retraitée
    mai 2020 En cours Pierre Peyramaure [25]    

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2018, la commune comptait 166 habitants[Note 6], en diminution de 1,19 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,08 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    679611748800858877903902911
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    921901887841818900925892839
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    794827819656659584541502452
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    364319271233229193204178174
    2018 - - - - - - - -
    166--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Galerie photos

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Daniel Borzeix, "Le Pays de Treignac autrefois", Treignac, éditions de l'Esperluette, 2011.
    • "Genèse et développement de la Résistance en R5, 1940-1945" (sous la direction de Pascal Plas), Treignac,éditions "Les Monédières", 2003 (dont le témoignage de Georges Cueille, premier maquisard de Corrèze, par Daniel Borzeix).
    • Collectif, "Le XXe siècle en Limousin", Treignac,éditions "Les Monédières", 2001 (dont Eric Moratille, "Evolution politique du canton de Treignac" ; Jean-Pierre Plantadis, son témoignage de maire).
    • Monique Borzeix, "Histoire des écoles du canton deTreignac", Treignac, éditions de L'Esperluette, 2013 (750 pages).
    • Yves Lavalade, "Les noms de lieux du canton de Treignac", éditions de L'Esperluette, 2014 (dont évidemment Soudaine-Lavinadière, pp. 108-114).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Chamberet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Soudaine-Lavinadière et Chamberet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Chamberet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Soudaine-Lavinadière et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Lemouzi N° 194 (2e trim 2010)
    21. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1920_num_6_32_2154?_Prescripts_Search_tabs1=standard& Chronique d'histoire régionale page 375]
    22. Ecrit Henri Pradel de Lamaze sur son acte de décès
    23. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
    24. « Josette Nouaille élue Maire », "La Montagne" 15 juillet 2012.
    25. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. Notice no IA00029974.
    31. « Ancienne commanderie de l'ordre du Saint-Sépulcre », notice no PA19000009, base Mérimée, ministère français de la Culture consulté le 26 septembre 2011
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