Sonia Rolley

Sonia Rolley, née le en France est une journaliste française travaillant pour la Radio France Internationale (RFI) et l'Agence France-Presse (AFP). Elle est l'auteur du livre Retour du Tchad paru en 2010 aux éditions Actes Sud.

Biographie

Axel Ramonet, Sonia Rolley et Tancrède Ramonet réalisateurs de "Au nom de la race et de la science".

D'origine alésienne, fille du géologue Jean-Pierre Rolley, Sonia Rolley fait ses classes au lycée Jean-Baptiste-Dumas[1].

Elle a travaillé pendant deux ans à Kigali comme correspondante permanente de la RFI et AFP au Rwanda. Elle fut contrainte de quitter le territoire par le gouvernement rwandais du président Paul Kagame[2] le . Elle a passé ensuite dix-huit mois à N'Djamena comme correspondante de presse entre 2006 et 2008 avant d'être expulsée définitive du Tchad, consécutivement à sa couverture trop réaliste de l'attaque rebelle qui, en , faillit emporter le régime du président Idriss Déby. Deux ans plus tard, elle publie son journal de bord Retour du Tchad (Actes Sud, 2010), un livre qui tient des témoignages éclairés sur l'irrationalité de la politique française au Mali[3].

Le , une année après l'enlèvement et assassinat de deux reporteurs français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, à Kidal (Mali), elle est invitée dans une émission à France Inter qui leur est dédiée. L'Assemblée générale des Nations unies à sa 68e session a adopté la résolution A/RES/68/163 pour exhorter les États membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité, qui a proclamé le 2 novembre Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. La date a été choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le [4].

Envoyée spéciale de RFI en RDC, elle a enquêté sur les massacres en 2016 dans la province du Kasaï. Sur cette crise qui a débuté le , elle a publié un documentaire étayé par des vidéos de militaires congolais en train de commettre des exactions.

En 2017, son accréditation de la journaliste et correspondante de la RFI à Kinshasa a expiré début mai. Alors que le signal de RFI a été coupé depuis le à Kinshasa avant la tenue d'une manifestation de l'opposition contre le président Joseph Kabila, le silence au renouvellement de Sonia Rolley par le ministère congolais des Médias a été critiqué par Radio France Internationale comme « un refus qui nuit gravement au pluralisme de l'information ». Le ministre congolais des Médias, Lambert Mende Omalanga, a réagi à l'appel de la radio et précisé que le pays n'a aucune intention de refuser l'accréditation de Sonia Rolley, mais il répondra en temps voulu à la demande de visa de leur journaliste[5].

Sonia Rolley est actuellement[Quand ?] envoyé spécial de la Radio France Internationale à Kinshasa.

Livre

  • Retour du Tchad, 2010.

Articles connexes

Notes et références

  1. Édith Lefranc, « L'Alésienne Sonia Rolley : Je redécouvre ma ville », Midi libre, (lire en ligne).
  2. Sonia Rolley travaillait au Rwanda depuis deux ans pour RFI et l'AFP. L'Obs, 14 juin 2006 (consulté le 24 février 2019).
  3. Philippe Bernard. « Retour du Tchad, de Sonia Rolley : un drôle de métier ». Le Monde, 4 février 2010 (consulté le 24 février 2019).
  4. Sonia Rolley, journaliste au service Afrique de RFI. France Inter, le 2 novembre 2014 (consulté le 24 février 2019).
  5. RDC: l'accréditation de la journaliste de RFI Sonia Rolley n'est pas renouvelée. RTBF, 21 juin 2017 (consulté le 24 février 2019).

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