Sieuras

Sieuras est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.

Sieuras

L'église Saint-Sulpice.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Arize Lèze
Maire
Mandat
Jean-Louis Cauhapé
2020-2026
Code postal 09130
Code commune 09294
Démographie
Gentilé Sieurassois, Sieurassoises
Population
municipale
100 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 06″ nord, 1° 20′ 23″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 408 m
Superficie 7,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arize-Lèze
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Sieuras
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Sieuras
Géolocalisation sur la carte : France
Sieuras
Géolocalisation sur la carte : France
Sieuras

    Ses habitants sont appelés les Sieurassois.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Sieuras se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 33 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, à 27 km de Saint-Girons[3], sous-préfecture, et à 10 km de Lézat-sur-Lèze[4], bureau centralisateur du canton d'Arize-Lèze dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montesquieu-Volvestre[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Méras (2,2 km), Castex (2,9 km), Lapeyrère (3,2 km), Canens (3,5 km), Loubaut (4,4 km), Sainte-Suzanne (4,8 km), Castagnac (5,0 km), Latour (5,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Sieuras fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[6], constitué des des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[7].

    Sieuras est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne.

    Carte de la commune de Sieuras et de ses proches communes.

    Commune située dans le massif du Plantaurel. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne dans l'aire d'attraction de Toulouse.

    Hydrographie

    Sur les terres de la commune, l'Aunat et le Camedon y prennent leur source.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 858 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13],[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carla Bayle », sur la commune de Carla-Bayle, mise en service en 1976[15]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 789,7 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Senconac, mise en service en 1949 et à 26 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,3 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Sieuras est une commune rurale[Note 4],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[25],[26].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), forêts (9,6 %), prairies (3,7 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Géologie

    La superficie de la commune est de 763 hectares ; son altitude varie de 229 à 408 mètres[28].

    Histoire

    Le village est dévasté par les Huguenots en 1568..

    À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Sieuras faisait partie du diocèse de Rieux.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[29],[30].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant l'arrondissement de Saint-Girons, de la communauté de communes Arize Lèze et du canton d'Arize-Lèze (avant le redécoupage départemental de 2014, Sieuras faisait partie de l'ex-canton du Fossat) avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes de la Lèze.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Laurent Lacoste    
    mars 2008 2014 Alain Coyard EELV  
    mars 2014 En cours Jean-Louis Cauhape SE  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2018, la commune comptait 100 habitants[Note 6], en augmentation de 49,25 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    212228199232273279358278383
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    387378392345333317319316296
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    256264240189194176166175157
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1068963745772787093
    2018 - - - - - - - -
    100--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
    Rang de la commune dans le département 179 193 284 251 226 245 254 260
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Économie

    Une partie de l'économie du village est liée à l'agriculture. Il est difficile de recenser les exploitations agricoles car elles sont souvent sur plusieurs communes.

    Cependant, Le fournil de la poule roussea la particularité d'intégrer la chaine entière sur la même exploitation : semis du blé, production de la farine, fabrication et cuisson du pain[39], et aussi La ferme de Soulère, qui produit un fromage bio[40].

    Les autres activités sont principalement liées au tourisme. Il y a une maison d’hôtes[41], deux gites ruraux[42],[43] et une auberge réputée[44].

    Enseignement

    Sieuras fait partie de l'académie de Toulouse.

    Activités sportives

    Pétanque, randonnée pédestre,

    Culture locale et patrimoine

    Le château de Nogarède

    À l'écart du village en direction de la vallée de la Lèze, l'imposant château de Nogarède se dresse au sommet d'une colline et donne sur la vallée de la Lèze. L'édifice a été construit au XVIe siècle et certains éléments le constituant sont protégés dans le cadre des Monuments historiques[45].

    Panorama.

    À l'extérieur du château, trois édifices qui ont tous (à l'inverse du château) la particularité d'être en pierres avec encadrements en briques. Il s'agit de la chapelle Saint-Laurent, en mauvais état, qui possède un mur-clocher à trois arcades. À l'intérieur, une chaire en bois peint et deux statues de sainte Germaine et saint Joseph.

    La porcherie est un édifice équilibré. Une venturie (séchoir par ventilation naturelle) destinée au maïs, laquelle par sa taille imposante (15 × 36 m) témoigne d'une importante activité agricole dans le passé[46],[47],[48].

    Maître autel de l'église.

    L'église Saint Sulpice

    La petite église Saint-Sulpice, du XVIIIe siècle, est située en haut de l'unique rue du village. L'intérieur, très coloré, a été rénové en 2012[50].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Sieuras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Sieuras et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Sieuras et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Sieuras et Lézat-sur-Lèze », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Sieuras », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Conseil général de l'Ariège, « Atlas des paysages d'Ariège-Pyrénées », sur calameo.com, (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 350-351.
    8. Carte IGN sous Géoportail
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    14. [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Carla Bayle - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    16. « Orthodromie entre Sieuras et Carla-Bayle », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station Météo-France Carla Bayle - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    18. « Orthodromie entre Sieuras et Senconac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    19. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    28. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    29. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    35. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    36. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    37. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. « Fournil de la poule rousse, à Sieuras »
    40. « La ferme de Soulère »
    41. « La maison d'hôtes de l'Oustal »
    42. « Le gîte de Figarède »
    43. « Le gîte du Courtal »
    44. « L'auberge de Fountescut »
    45. « Base Mérimée du Ministère de la Culture » (consulté le )
    46. 15 × 36 × 5 m = 2 700 m3 soit environ 2 100 t de maïs (21 000 q). Selon la Fao : Maïs : 1,2–1,3 m3/t
    47. Maïs : La moyenne - actuelle - de rendement des pays les plus avancés techniquement (États-Unis, France, Italie, Canada) est de 90 à 100 quintaux de grains par hectare (10 000 m2). (25 q pour des pays moins avancés)
    48. Surface exploitée correspondante estimée de 210 à 450 hectares (pour 100 à 25 q/ha) (Sachant aussi que le rendement a augmenté au cours des siècles).
    49. « Le Château de Nogarède », sur www.sieuras-village.fr (consulté le )
    50. « L'église Saint Sulpice », sur www.sieuras-village.fr (consulté le )
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