Sanguinet

Sanguinet est une commune du sud-ouest de la France, membre de la Communauté de communes des Grands Lacs, située dans le canton de Parentis-en-Born du département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Elle appartient au Pays de Born.

Sanguinet
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes des Grands Lacs
Maire
Mandat
Christophe Labruyère
2020-2026
Code postal 40460
Code commune 40287
Démographie
Gentilé Sanguinetois(es)
Population
municipale
4 343 hab. (2018 )
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 06″ nord, 1° 04′ 23″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 45 m
Superficie 81,43 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Sanguinet
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Grands Lacs
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Sanguinet
Géolocalisation sur la carte : Landes
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Géolocalisation sur la carte : France
Sanguinet
Géolocalisation sur la carte : France
Sanguinet
Liens
Site web http://www.ville-sanguinet.fr/

    Ses habitants sont appelés les Sanguinetois.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le pays de Born au nord des Landes et au nord-ouest de Mont-de-Marsan. Elle est limitrophe du département de la Gironde.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Elle est traversée par la Gourgue dont le lit est à l'origine du lac de Cazaux-Sanguinet. Ce fleuve côtier de jadis, se jetant directement dans l'océan Atlantique, a vu son embouchure se fermer au fur et à mesure des siècles par la formation de dunes, créant ainsi le plus grand des étangs landais, situé entre 20 et 21 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette montée des eaux a piégé des villages, de nombreux objets et des pirogues monoxyles qui font l'objet des études du CRESS (centre de recherches et d'études sublacustres de Sanguinet) et des expositions du musée archéologique municipal.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 034 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pissos », sur la commune de Pissos, mise en service en 1951[8]et qui se trouve à 31 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 023,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 80 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Sanguinet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sanguinet, une unité urbaine monocommunale[18] de 4 343 habitants en 2018, constituant une ville isolée[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Cazaux et de Sanguinet, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,9 %), forêts (34,9 %), eaux continentales[Note 5] (18,9 %), zones urbanisées (4,9 %), terres arables (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

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    Attestée initialement, avant d'être submergé par les eaux, sous la forme Losa ou Louse, reconstruit, un peu plus au sud, sous un nouveau nom, Sanguineto en 1296 puis en occitan Sanguinède en 1305.

    Malgré des mentions fantaisistes Senct-Guinet en 1478 et Senguillet en 1577 par Agrippa d'Aubigné[27], ce nom vient du mot gascon sanguin signifiant "cornouiller", suffixé en -et(a) pour indiquer un collectif végétal.
    C'est un "lieu où il y a des cornouillers".

    Histoire

    Sanguinet est le quatrième village implanté, au fil du temps, à peu près au même endroit. Peuplé longtemps d'une centaine de villageois. Le premier village était implanté près du lac, au franchissement de la Gourgue, une petite rivière qui alimente le lac: il fut submergé par la montée des eaux ; à l'époque romaine, on le trouve appelé Losa. Il fait partie alors du Bogensis Pagus avec Cazaux et La Teste-de-Buch.

    Depuis le XIe siècle, Sanguinet est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la voie littorale.

    Sanguinet figure sur la carte de Cassini concernant le diocèse de Bazas et, si le bourg actuel n’apparaît pas sur la carte[Note 6] certains 'quartiers"' étaient déjà mentionnés à cette époque : Méoule, Louze, ...

    En 1731 Mgr de Maniban, archevêque de bordeaux, entreprend une tournée pastorale dans l'archiprétré de Buch et Born. cette tournée l'amène à Sanguinet le 30 avril 1731 et un procès-verbal de cette visite[28] est rédigé par un des membres de sa suite. Ce procès-verbal est mis en forme par la société de Borda en 1975 sous forme d'une petite monographie de 8 pages[29]. on y apprend que le village ne comportait que 68 maisons, dont 3 seulement (dont le presbytère) pour le bourg (ainsi nommé parce que c'est là que se situait l'église) et que certains quartiers actuels existaient déjà : Once, Le Bougès, Beyriques, Louze et Méoule. Également lagnereau avec une orthographe différente ainsi que probablement (illisibles) les quartiers actuels des Quatre-vents et de Souays.

    Jadis rurale et pastorale, l’économie locale a profité de l'essor de la sylviculture puis de la création à Biscarrosse du Centre d'Essai des Landes qui, outre l'implantation résidentielle dans le canton de nombreux spécialistes civils et militaires, a recruté localement pour des emplois à faible niveau de qualification (chauffeurs, magasiniers, entretien batiments, etc).

    La découverte de pétrole à Parentis a également généré un certain nombre d'emplois qui, pour certains, se sont pérennisés ensuite sur des champs pétrolifères à l'étranger.

    Elle est aujourd’hui fortement marquée par le secteur tertiaire, tourisme et services devenant les principaux employeurs.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Événement : par décret rendu en conseil des ministres en 1890, le conseil municipal de Sanguinet est dissous, le décret constate que le conseil municipal étant divisé en deux fractions opposées et numériquement égales, aucune des affaires soumises à cette assemblée ne peut aboutir.(réf "Le Temps" 2 avril 1890)

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[30]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1904 1912 Urbain Triscos    
    1912 1919 Gaston Dupont    
    1919 1935 René Dubos    
    1935 1941 Charles Castets    
    1941 1965 Émile Lanusse    dirigeant de société (exploitation sylvicole)
    1965 1971 Jean-Pierre Dubos    Médecin généraliste
    1971 1977 Geneviève Dubos    sans profession, épouse du précédent
    mars 1977 mars 1983 Marc Lanusse    dirigeant de société (exploitation sylvicole)
    mars 1983 mars 2008 Michel Etchar RPR puis UMP Ingénieur retraité
    mars 2008 [31] Gilles Laborde PS Directeur d'école retraité
    Henry Giloteaux SE Président d'une délégation spéciale[32]
    mars 2014 Bernard Laine PS  
    mars 2014 juillet 2017 Fabien Lainé UDI puis MoDem Gérant de société
    Démissionne après avoir été élu député en 2017
    juillet 2017 mai 2020 Raphaëlle Miremont[33]   Cadre dans le secteur du tourisme ;
    1ère adjointe du maire démissionnaire[34]
    mai 2020 En cours Christophe Labruyère MoDem[35] Remplace Fabien Lainé, député[36].
    Conseiller départemental depuis 2021

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38]. En 2018, la commune comptait 4 343 habitants[Note 7], en augmentation de 20,47 % par rapport à 2013 (Landes : +3,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6926257158799129059609861 080
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0401 0791 1921 2041 1671 1111 1651 2361 253
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2941 1781 1841 0641 0671 0361 0261 0521 047
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1301 3341 3641 3681 6951 9822 8953 0263 504
    2017 2018 - - - - - - -
    4 1854 343-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Château d'eau du centre-ville mis en service en 1953 et démoli en octobre 2015. Ce château d'eau et son puits d'alimentation avaient été construits avec un lavoir. À son sommet, un poste de guet fut rajouté lors de sa construction pour assurer en été la surveillance au risque feu du massif forestier. Un réseau d'adduction d'eau potable avait été ensuite construit pour desservir depuis le château d'eau les habitations du centre-ville. Cet équipement d'environ 40 m d'élévation, désactivé pour la fourniture de l'eau potable après la réalisation du château d'eau de l'Aiguille continua à servir comme poste de surveillance (jusqu'au début des années 2000) et pour l'arrosage des espaces verts de la commune. Il fut aussi un temps support des antennes de téléphonie mobile de deux opérateurs avant leurs déposes par principe de précaution (l'implantation du château d'eau étant à proximité immédiate de l'école communale). Sur la tour de guet, une sirène permettait avant l'avènement des moyens de communication mobiles d'alerter les pompiers volontaires lors des sinistres. Cette sirène après réhabilitation devrait être installée sur la nouvelle école élémentaire comme moyen d'alerte de la population.
    • Église Saint-Sauveur de Sanguinet : église construite dans un style néoroman entre 1853 et 1856 par les architectes Jules Sibien et Layrolle et l'entrepreneur Ferran. Pour la construction de cette nouvelle église, l'ancienne tombant en ruine, la commune bénéficia d'un concours du Conseil Général des Landes de 5 000 fr. Pour information, les travaux de l'église de Peyrehorade construite à la même époque s'élevaient à 80 000 fr. Son clocher a fortement souffert lors de la tempête de 2009, la partie supérieure de sa flèche en pierre a dû être reconstruite avec la mise en place d'un nouveau coq sur sa girouette.
    • Musée archéologique municipal
    • Les trois sources saintes (hount sant en gascon)[41] du sentier de la Gourgue[42]
    • Villa du Lac - La ou une des premières résidences secondaires de Sanguinet, propriété en 1928 (référence "Annuaire des châteaux et des villégiatures") du comte Léonard de Mezamat de Lisle (1874-1948) et de la comtesse Antonie née Arnoulx de Pirey (1881-1950), habitant au château de Maisières à Maisières-Notre-Dame dans le Doubs. Le comte (famille de Castelsarrazin - officier de cavalerie) possédait une écurie de course et faisait courir ses chevaux en avril à l'hippodrome du Becquet (1904-1912 références "l'Avenir d'Arcachon").
    • Hache polie en silex équarrie découverte à Sanguinet lors de la réalisation d'une tranchée et déposée au musée de Bordeaux en 1899. Outil robenhausien (c’est-à-dire de l’époque néolithique soit environ 2000 ans av. J.-C.).

    Événements

    • En 1577, durant les guerres de religions, un combat a lieu à proximité de Sanguinet entre des troupes protestantes et des ligueurs Dacquois et Bayonnais. cet événement est cité par Agrippa d'Aubigné (chef protestant) dans son "Histoire_universelle" Tome 5, années 1576-1579 ; dans les pages 251 à 253[27]. Une fois vainqueurs les soldats protestants appliquèrent à leurs prisonniers le sort que leurs villes respectives avaient appliquées à leurs concitoyens protestants : les Dacquois furent exécutés en réponse au massacre des protestants de Dax et les Bayonnais relâchés pour avoir permis aux protestants de leur ville de la quitter sains et saufs.
    • Le 2 avril 1790 est tenu en l'église de Sanguinet (seul bâtiment apte à contenir la totalité de la population et "lieu ordinaire des assemblées") le 1er conseil municipal de la commune nouvellement créée par décret de l'assemblée nationale portant création des municipalités. Sont élus Martin Dalbos (maire), Jean Dupuch (premier officier municipal) et Jean Dupuy (second officier municipal). le procès-verbal est dressé par Maître Étienne Turpin, notaire et maire de la Teste de Buch.[Note 8]
      procès-verbal de la première réunion du conseil municipal de Sanguinet le 2 avril 1790 (élection du maire et des officiers municipaux)
    • Le 11 Frimaire An 10 (2 décembre 1801) un ouragan dévaste la commune de Sanguinet. 54 bergeries disséminées sur la lande sont détruites, les animaux écrasés par les débris. Aucun mort n'est à déplorer mais de nombreuses habitations sont détruites et inondées.
    • Des épidémies d'angine couenneuse frappent Sanguinet de 1853 à 1859, à cette époque la commune compte un peu plus de 1 000 habitants...
    • Mise en place du service postal quotidien au 1er octobre 1862, le bureau de poste de Sanguinet sera créé en 1887.
    • Le 16 septembre 1884, atterrissage d'un dirigeable le Britannia (2 000 m3) piloté par sir C.S. Rolls. Celui-ci participait à un concours de ballon organisé par l'Aéro-club belge. Départ de Bruxelles le dimanche à 17 h 43 et posé le lundi à 18 h 06 à Sanguinet après avoir franchi 840 km.
    • Plage du Pavillon que Roland Lecavelé, dit Roland Dorgelès (journaliste et écrivain français, membre de l'Académie Goncourt de 1929 à 1973) appréciait lors de ses séjours à Arcachon dans les années 1920.
    • En 1920 installation des premiers appareils téléphoniques, les 20 numéros de la 1ère tranche sont tout attribués à des commerçants (bouchers, épiciers, hôtels-restaurants, débit de boissons, ... ), le 01 et le 04 sont à ce jour (juillet 2021) toujours attribués aux mêmes familles (descendants des premiers abonnés), et le 04 n'a même pas changé de maison).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. comme le mentionne la monographie de la Société de Borda le bourg de l'époque ne comprenait que 3 maisons, il est donc logique que les cartes de Cassini ne le mentionnent pas et référencent plutôt des quartiers dont le nombre d'habitations devait être plus important (68 en tout
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. ce procès-verbal est conservé aux archives départementales des Landes, à Mont de Marsan
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Pissos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Sanguinet et Pissos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Pissos - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Sanguinet et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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    28. Archives de la Gironde, cote G651
    29. Jacques Ragot, La paroisse de Sanguinet en 1731, Aire sur Adour, imprimerie Castay, , 8 p.
    30. « Les anciens Maires de Sanguinet », sur annuaire-mairie.fr, Advercity (consulté le ).
    31. Démission de l'ensemble du conseil municipal : le maire ayant été mis en minorité, les élus ont accepté le principe d’une démission en bloc pour mettre un terme à une situation de blocage.
    32. Le Préfet des Landes, constatant la démission de l'ensemble des conseillers municipaux, a institué une délégation spéciale chargée de gérer les affaires de la commune jusqu’à ce que le nouveau conseil municipal soit élu. Celle-ci est composée de le Colonel Henry Giloteaux, retraité de la Gendarmerie Nationale, Marie Debaig, Directrice de Préfecture en retraite, et Gilbert Tarozzi, Secrétaire administratif à la Préfecture des Landes.
    33. « Sanguinet (40) : Raphaëlle Miremont élue sans surprise », sur sudouest.fr, (consulté le ).
    34. « Landes : qui est Fabien Lainé, le nouveau député de la première circonscription », sur francebleu.fr, (consulté le ).
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    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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    42. « Sanguinet destination nature : Le sentier de la Gourgue » [PDF], sur sanguinet.com, Office du tourisme de Sanguinet (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Étape précédente
    Le Teich
    Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

    Voie de Soulac
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