Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine

Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine est une commune française située dans le département de la Vendée et la région des Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin et Hermine (homonymie).

Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine

L’église Saint-Martin-de-Vertou.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Fontenay-le-Comte
Intercommunalité Communauté de communes Sud Vendée Littoral
Maire
Mandat
Joseph-Marie Alletru
2020-2026
Code postal 85210
Code commune 85248
Démographie
Gentilé Saint-Martinois
Population
municipale
412 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 35′ 32″ nord, 0° 58′ 47″ ouest
Altitude 84 m
Min. 37 m
Max. 118 m
Superficie 18,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Châtaigneraie
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine
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Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine
Liens
Site web Site officiel

    Toponymie

    L'origine du nom peut être décomposée. Tout d'abord, Saint-Martin fait référence à saint Martin de Vertou, connu pour avoir évangélisé les populations situées au sud de Nantes au VIe siècle de notre ère[1].

    Le mot Lars tire son origine du mot arsi, signifiant « brûlé ». Le toponyme se rapporte à un « brûlis » comme Arsis ou Arsais[2].

    Géographie

    Le territoire municipal de Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine s’étend sur 1 884 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 84 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 27 et 118 mètres[3],[4].

    Saint-Juire-Champgillon La Jaudonnière La Caillère-Saint-Hilaire
    Saint-Juire-Champgillon N Saint-Laurent-de-la-Salle
    O    Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine    E
    S
    Saint-Juire-Champgillon
    La Chapelle-Thémer
    La Chapelle-Thémer La Chapelle-Thémer

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3 %), prairies (22 %), forêts (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

    Présence gallo-romaine authentifiée à Braignard (poteries).

    À l'époque féodale, une quinzaine de fiefs sont répartis sur le territoire de la commune, dont une grande partie dépend de la seigneurie et haute-justice de Bazoges-en-Pareds.

    La seigneurie de Saint-Martin-Lars dépend des seigneurs de Bazoges. En 1244, Hugues II Luneau, seigneur de Bazoges, donne à l'abbaye de Moreilles deux fiefs sur la paroisse de Saint-Martin-Lars : un moulin et hébergement occupé par les moines du prieuré. En 1252, ce même Hugues Luneau valide un échange de biens entre l'abbaye de Moreilles et celle de la Grainetière, et se présente alors comme "miles, dominus de Bazoges et Sancti Martini l'Ars", soit chevalier, seigneur de Bazoges et Saint-Martin-Lars[12]. Vers 1330, Luce Luneau, fille de Guillaume II, seigneur de Bazoges, épouse Geoffroy de Brillouët et lui apporte la seigneurie de Saint-Martin-Lars en dot. La seigneurie quitte alors le patrimoine des seigneurs de Bazoges, mais elle en reste vassale. Ainsi, lorsque Jean III Girard de Bazoges rend aveu pour sa seigneurie en 1541, l'un de ses principaux vassaux est Léon de Pennevaire, seigneur de Saint-Martin-Lars et de la Vergne[13].

    La seigneurie de La Vergne, qui appartient en 1541 à Léon de Pennevaire, figure parmi les fiefs dépendants de Bazoges en 1541 et en 1603[14]. Au début du XVIIe siècle, elle compte de nombreux vassaux, dont certains appartiennent à de grandes familles poitevines. Ainsi François des Nouhes de la Tabarière, seigneur de la Chapelle-Thémer et la Tabarière, vassal de la Vergne en raison d'un fief appelé le Fief Foignaud ; Hélène d'Applevoisin, dame de Poiton ; René Prévost de Velaudin, seigneur de Velaudin, à cause du Fief Roussot ; Charles Sallot, seigneur des Couteaux, à cause de sa seigneurie de la Smagne, paroisse de Saint-Valérien ; Léon de Saint-Martin, seigneur de Rogerie, à cause d'un hébergement paroisse de saint-Valérien ; Honorat Prévost du Chastellier, seigneur du Chastelier-Portault, pour un fief de terre situé à Réaumur ; etc.

    La seigneurie de la Barbotière, qui comporte un "hôtel et hébergement" dès le XVIe siècle, appartient en 1541 à Antoine Ortye, seigneur de la Barbotière. En 1603, elle est la résidence de Jean Thomas, écuyer seigneur de la Barbotière. Elle est vassale de Bazoges.

    La Roche d'Yoron n'est en 1541 qu'un bois appartenant à la famille Goron. En 1603, Mathurin Goron est seigneur de la Roche d'Yoron et y réside dans un hôtel noble. Elle est également vassale de Bazoges.

    Le moulin à eau de Gabort, appartient en 1541 à maître Jacques Bernon, puis en 1603 à Jean Imbert, seigneur de Puysec. Il est lui aussi vassal de Bazoges.

    Pendant quatre siècles, le fief de la Guinemandière (aujourd'hui château de la Guillemandière), a appartenu à la famille Racodet arrivée en Bas-Poitou en 1340 après le mariage de Gilles Racodet avec Sybille Guinemant, fille d'André Guinemant, sieur de la Guinemendière. Jacques Racodet est lieutenant du sieur de Bellisle, puis lieutenant d'une compagnie de 100 hommes d'armes, et maître d'hôtel de Henri IV. Ce dernier aurait séjourné à la Guinemandière, et les archives du château conservent trois autographes de sa main. En 1541, la liste des vassaux de la seigneurie de Bazoges-en-Pareds indique qu'un certain Colin Guinemant possède encore une maison dans le bourg de Saint-Martin-Lars[13].

    Parmi les autres fiefs de la paroisse, citons : l'hôtel et hébergement du Bois Luneau, appartenant à René de Gaborit, seigneur de la Bodinatière (et dont une partie de la seigneurie de la Guinemandière est vassale) ; le Fief Boucher, tenu par Jean de la Roche, seigneur du Colombier, consistant en une maison dans le bourg de Saint-Martin ; le Fief Nubelin, tenu par le même Jean de la Roche, consistant en 300 journaux de vignes, plus des prés, des granges et des terres ; l'hôtel noble et seigneurie de la Roulinière et celui de la Cantelerie, appartenant tous les deux à Jeanne de l'Hosme, dame de la Roulinière et de la Petite Barbotière ; la Vieille-Ferté et le Fief Filloteau, fiefs de terre propriétés d'Honorat Prévost du Chastelier ; Thémer, fief de vignes et de vergers, tenus par René Grignon, écuyer seigneur de la Foresterie ; Lesperon, fief de terres appartenant à Jeanne de l'Hosme. En 1603, tous sont vassaux des seigneurs de Bazoges-en-Pareds[14]. Appartiennent également aux seigneurs de Bazoges les terrages des terres appartenant aux Hospitaliers de Champgillon, ceux dépendants de la maison noble de la Ferté (propriété d'Honorat Prévost), ceux d'une partie de la Guinemandière, et tous ceux de la Barbotière[13].

    À la période révolutionnaire, Saint-Martin-Lars fut rebaptisée Lars-la-Valeur[15]. En 1846, la commune prend le nom de Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine, bien que de nombreux auteurs continuent de la nommer Saint-Martin-Lars.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des présidents successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995 1995 Edouard de Rodellec DVD  
    1995 Thérèse Daniau[16]    
    [17]
    (décès)
    Dominique Rager[18]   Professeur de mathématiques
    Intendant en collèges et lycées privés
    En cours Michel Lavau[19]   Artisan menuisier[20]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

    En 2018, la commune comptait 412 habitants[Note 2], en augmentation de 1,23 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7621 0647381 0041 0409771 0061 023971
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    971923896875822809842850817
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    833858840804786738705700679
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    709607521450425403444396414
    2018 - - - - - - - -
    412--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,5 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 52,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 14,6 %, 30 à 44 ans = 18,5 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 28,3 %) ;
    • 47,5 % de femmes (0 à 14 ans = 16,1 %, 15 à 29 ans = 8,5 %, 30 à 44 ans = 18,5 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 34,6 %).
    Pyramide des âges à Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    2,4 
    12,4 
    75 à 89 ans
    13,7 
    15,9 
    60 à 74 ans
    18,5 
    19,7 
    45 à 59 ans
    22,3 
    18,5 
    30 à 44 ans
    18,5 
    14,6 
    15 à 29 ans
    8,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    16,1 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Martin, qui date du XIe siècle, était à l'origine fortifiée (vestiges de chemin de ronde et contreforts). Elle a été classée monument historique par arrêté du [27].

    Galerie

    Personnalités liées à la commune

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Martin », dans Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 224-225.
    2. « Lars », dans Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 194.
    3. « Commune 33239 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    4. « Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Dom Léonard Fonteneau, Mémoire, ou recueil de diplômes, chartes, notices et autres actes authentiques pour servir à l'histoire du Poitou..., t. IX, n°237. ,SearchTerms:'dom%20fonteneau',SortField:Title_sort,SortOrder:1,TemplateParams:(Scenario:,Scope:Default,Size:!n,Source:,Support:),UseSpellChecking:!n)))
    13. Clément Brusseau, Bazoges-en-Pareds. Une seigneurie poitevine au Moyen-Âge. Mémoire de Master 1 sous la direction de Martin Aurell, Université de Poitiers, 2019-2020.
    14. Jean de Raigniac, analyse de l'aveu et dénombrement de Bazoges-en-Pareds de 1603. La Roche-sur-Yon, archives départementales de la Vendée, 8 J 97, 101-1390
    15. « Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine », dans Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 351.
    16. « Thérèse Daniau réélue maire de la commune », Ouest-France, .
    17. « Nécrologie : Dominique Rager, maire, est décédé », Ouest-France, (lire en ligne).
    18. « Dominique Rager élu maire à l’unanimité », Ouest-France, .
    19. « Conseil : délégués et nouvelles commissions mis en place », Ouest-France, .
    20. « Le visage du nouveau conseil municipal de Saint-Martin-Lars », Ouest-France, .
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    26. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
    27. Notice no PA00110254, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Annexes

    Article connexe

    Lien externe

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