Saint-Dionisy
Saint-Dionisy (précédemment Saint-Dionizy[2]) est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.
Saint-Dionisy | |||||
![]() Saint-Dionisy vu depuis l'oppidum Roque de Viou | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean-Christophe Gregoire 2020-2026 |
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Code postal | 30980 | ||||
Code commune | 30249 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Dionisyens[1] | ||||
Population municipale |
1 056 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 309 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 48′ 20″ nord, 4° 13′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 36 m Max. 181 m |
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Superficie | 3,42 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Langlade (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Gilles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Toponymie
Dionisy qui renvoie à Dionysius est le même nom que Denis, premier évêque de Paris, martyrisé à Montmartre sous l'empereur Dèce, vers 250. Enseveli sous la basilique éponyme, il est représenté décapité, se relevant pour porter sa tête. Nom issu du grec Dionysos (fils de Zeus). Patron des oiseaux, il est invoqué contre les maux de tête.
Géographie
Les communes de Saint-Côme-et-Maruéjols, Clarensac, Langlade, Nages-et-Solorgues et Calvisson sont limitrophes à la commune de Saint Dionisy. Ses habitants s'appellent des Saint-Dionisyens et Saint-Dionisyennes.
Saint-Dionisy, commune de la communauté d'agglomération de Nîmes Métropole, est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 700,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 11 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[12], à 15,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Dionisy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Langlade, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 4 965 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,8 %), cultures permanentes (21,7 %), zones urbanisées (18,5 %), forêts (3,4 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Oppidum de Roque de Viou, fondé par les Volques Acéromiques. Cet oppidum a ensuite été délaissé par les Volques pour l'Oppidum de Nages.
Locus de Sancto-Dyonisio (dénombrement de la Sénéchaussée) 1384.
Héraldique
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Blason | D'argent à l'olivier arraché de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Canton
La commune fait partie du canton de Saint-Gilles, qui dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la deuxième circonscription du Gard.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANM), dont le siège se trouve à Nîmes et dont le président est Franck PROUST (LR).
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2018, la commune comptait 1 056 habitants[Note 5], en augmentation de 7,98 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Oppidum de Roque de Viou (également sur commune de Nages-et-Solorgues). Site archéologique (Âge du fer 2 ; Antiquité). L'oppidum (cad. Saint-Dionizy B 758 à 791, lieu-dit Roque-de-Vif, Nages-et-Solorgues A 346, lieu-dit les Combes, 348 à 357, lieu-dit les Castels, 977, lieu-dit les Belardes) : inscription par arrêté du 3 avril 1980 - Les parcelles AC 5, 7 à 9, 11, 12, 14 à 16, 18, 23, 24, 27 à 32, 36 à 38, partie de l'oppidum, en totalité : classement par arrêté du 23 octobre 2006. Une première phase d'habitat s'étend du VIIIe au début du VIe siècle av. J.-C., caractérisée par des cabanes en matériaux périssables et une base creusée dans le rocher. Les foyers sont établis sur un sol en terre battue. Des vases à provision ont été mis au jour. Après un abandon de deux cents ans, une nouvelle ville est édifiée à l'emplacement des cabanes, vers 380-360 av. J.-C. La ville est entourée d'un rempart en pierres sèches jalonné de tours quadrangulaires. Vers 290-280, cette ville est abandonnée au profit du site voisin de Nages. Le site est partiellement réoccupé à l'époque gallo-romaine, entre 25 apr. J.-C. et 50 apr. J.-C. Propriété de la commune.
- Temple protestant : ancienne église d'origine romane contre laquelle fut accolée en 1876 une tour d'horloge surmontée d'un gracieux campanile en forme de bulbe.
- Deux anciens lavoirs
- Pittoresque et ancien cimetière protestant au milieu d'une superbe forêt de cyprès dominant le village sur la face nord de la Roque de Viou.
Nota : avec Boissières, il s'agit du seul village de Vaunage à ne pas posséder d'église pour le culte catholique.
À noter également qu'au milieu des années 1940, des prospections géologiques systématiques accompagnées de forages très profonds (près de 3000 m) en vue de trouver d'éventuelles nappes de pétrole ont été effectués sur le territoire communal et dans la plaine de la Vaunage. Ces recherches se sont néanmoins révélées infructueuses. En février et mars 2011, la société Total procède au rebouchage de l'un de ces puits à Saint Dionizy mais avec une suspicion forte d'essais et de procédés de recherche de gaz de schiste ...
Personnalités liées à la commune
- Maurice Agulhon, professeur au Collège de France.
- Pierre Baux, médecin français.
- Raoul Stéphan, auteur de l'ouvrage régionaliste « Bécagrun » retraçant l'histoire et la vie d'un berger et agriculteur en Vaunage à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
Galeries
- Mairie.
- Temple protestant.
- Lavoir de la route de Nîmes
- Lavoir du chemin de Calvisson.
- Monument aux morts.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- http://www.habitants.fr/habitants_saint-dionizy_30249.html
- Changement du nom de la commune par le décret no 2011-311 du 22 mars 2011, consulté le 25 mars 2011.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Vestric-et-Candiac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Dionisy et Vestric-et-Candiac », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Orthodromie entre Saint-Dionisy et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Langlade », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 1999, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Liens externes
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