Saint-André-Goule-d'Oie

Saint-André-Goule-d'Oie est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Ses habitants sont appelés les Gouledoisiens.

Saint-André-Goule-d'Oie

La mairie en .
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Fulgent - Les Essarts
Maire
Mandat
Jacky Dallet
2020-2026
Code postal 85250
Code commune 85196
Démographie
Gentilé Gouledoisien
Population
municipale
1 844 hab. (2018 )
Densité 90 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 09″ nord, 1° 11′ 27″ ouest
Altitude 79 m
Min. 42 m
Max. 107 m
Superficie 20,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Fulgent
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montaigu
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Saint-André-Goule-d'Oie
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Saint-André-Goule-d'Oie
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-André-Goule-d'Oie
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-André-Goule-d'Oie
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Le territoire municipal de Saint-André-Goule-d’Oie s’étend sur 2 038 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 79 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 42 et 107 mètres[1],[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-André-Goule-d'Oie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Fulgent, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,6 %), zones agricoles hétérogènes (31,7 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (7,2 %), forêts (3,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Environnement

    Saint-André-Goule-d'Oie a obtenu une fleur au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007).

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Goule-d'Oie[10].

    Histoire

    Les jeunes de Saint-André-Goule-d'Oie refusèrent le tirage au sort en mars 1793 et la nuit du 9 au 10 mars 1793, après une réunion ils attaquèrent le maire Guesdon et son adjoint Marchand, qu'ils accusaient d'avoir fourni les listes nominatives des garçons susceptibles de partir à l'armée. Ils tuèrent ces deux hommes à coups de bâtons, les deux hommes étaient pourtant connus pour être royalistes. Cela a été le début de l'insurrection de Saint-André-Goule-d'Oie, ensuite, le chevalier de Royrand commandera ces insurgés, et lorsqu'il mourra lors de la « Virée de Galerne », le chevalier Sapinaud de la Rairie, prendra la tête de ces paysans, qui combattront notamment les colonnes infernales envoyées par la République contre la Vendée.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1791 1792 Jean Bordron Royaliste  
    1793 1793 Guesdon    
    An V An VI François Fluzeau Royaliste  
    An VI An VIII Jean Bordron Royaliste  
    An VIII 1825 Simon-Pierre Herbreteau Royaliste  
    1826 1829 François Cougnon Royaliste  
    1829 1830 Léon de Tinguy Royaliste  
    1830 1835 Jean Bordron    
    1835 1848 Pierre Rochereau    
    1848 1871 Augustin Charpentier    
    1871 1877 Michel Debrayer    
    1877 1888 Pierre Fontenau    
    1888 1896 Gaston Raffard de Marcilly    
    1896 1943 Eugène Grolleau    
    1943 1969 Marie Charrieau    
    1969 1977 Pierre Michenaud DVD  
    1977 1989 Roger Maindron[Note 3]    
    1989 2008 Gilbert Michenaud[Note 4]    
    2008 En cours Jacky Dallet[Note 5],[11] DVD
    UDI[12]
    conseiller technique avicole
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2018, la commune comptait 1 844 habitants[Note 6], en augmentation de 4,54 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 0321 0061 1261 0721 2241 2811 3121 3661 387
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 4431 4911 5251 5491 5881 6901 7351 6661 566
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 5661 5611 3011 3001 3061 2171 1791 0821 145
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    1 0871 1131 2721 3531 3071 5491 5841 7181 832
    2018 - - - - - - - -
    1 844--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,3 %, 15 à 29 ans = 20,3 %, 30 à 44 ans = 24,4 %, 45 à 59 ans = 21,2 %, plus de 60 ans = 13,7 %) ;
    • 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 20,7 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 17,2 %).
    Pyramide des âges à Saint-André-Goule-d'Oie en 2007 en pourcentage[16]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,5 
    5,2 
    75 à 89 ans
    6,9 
    8,5 
    60 à 74 ans
    9,8 
    21,2 
    45 à 59 ans
    19,3 
    24,4 
    30 à 44 ans
    21,4 
    20,3 
    15 à 29 ans
    20,7 
    20,3 
    0 à 14 ans
    21,4 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-André.

    Héraldique

    Blason
    D'azur au sautoir d'or chargé d'une coquille de gueules et cantonné de quatre oies en vol d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Légende

    Ferdinand Charpentier, dans son ouvrage Chez nous en 1793 (Saint-André-Goule-d'Oie), fait état de la légende du prêtre à la tête coupée. La légende raconte l'apparition d'un prêtre portant sa tête entre ses bras étant apparu à plusieurs reprises sur les chemins du villages avant de rapidement disparaitre. Le prêtre ferait référence à un prêtre martyr de la guerre de Vendée[18].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Réélu en 1983.
    4. Réélu en 1995 et 2001.
    5. Réélu en 2014.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Commune 34332 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « Saint-André-Goule-d’Oie », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Fulgent », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
    12. « Les élus UDI de la Vendée », sur le site de la fédération de la Vendée de l’UDI [lire en ligne].
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    17. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
    18. F. Charpentier, Chez nous en 1793 (Saint-André-Goule-d'Oie), récits d'un vieux Vendéen, (lire en ligne).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

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