Sœurs de la charité de Saint-Hyacinthe

Les Sœurs[alpha 1] de la charité de Saint-Hyacinthe sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical issue des sœurs de la charité de Montréal.

Sœurs de la charité de Saint-Hyacinthe
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 8 mai 1840
par Mgr Bourget
Approbation pontificale 1892
par Léon XIII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité sulpicienne selon l'École française de spiritualité
But enseignement, soins des personnes âgées et des malades
Structure et histoire
Fondation 8 mai 1840
Saint-Hyacinthe
Fondateur Mère Michel-Archange Thuot
Abréviation S.C.S.H
Patron Marguerite d'Youville
Branche(s) Sœurs de la charité de Nicolet (fusion en 1941 avec les Sœurs de la charité de Montréal)
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Historique

En 1832, l'abbé Édouard Crevier (1799-1881) est nommé curé de Saint-Hyacinthe[1] ; assez rapidement, il nourrit le rêve de fonder un Hôtel-Dieu dans la ville, car à cette époque, il n’y a que l'Hôtel-Dieu de Québec et Hôtel-Dieu de Montréal pour tout le Québec. Dès 1835, il commence à faire construire une maison grâce aux 60000 francs qu'il vient de recevoir en héritage[2].

Avec l'accord de Mgr Ignace Bourget, évêque du diocèse de Montréal (Saint-Hyacinthe dépend à l'époque de Montréal qui devient archidiocèse en 1836, le diocèse de Saint-Hyacinthe sera érigé en 1852), il fait appel aux sœurs de la charité de Montréal. Quatre religieuses arrivent de Montréal (Michel-Archange Thuot, Émilie Jauron, Honorine Pinsonneault et Tharsile Guyon) qui forment le 8 mai 1840 une congrégation indépendante tout en gardant les vêtements, les constitutions religieuses et l'esprit de Marguerite d'Youville. La première supérieure générale est Mère Thout[3].

En plus du service de l'hôpital, elles fondent à Saint-Hyacinthe une maison pour les pauvres (1856), un ouvroir (1864), puis un orphelinat (1870). En 1858, elles s'occupent de l'hôpital de Sorel ; d'autres fondations suivent dont un hôpital à Marieville où l'abbé Crevier exerce son ministère. Bien que leurs constitutions prévoient que leur but est le soin des malades, elles acceptent de prendre temporairement en charge des écoles, qu'elles cèdent à une congrégation enseignante dès que la situation le permet. Elles œuvrent aussi auprès des immigrés. En 1886, des sœurs sont appelées pour gérer un hôpital à Nicolet et deviennent à leur tour une congrégation autonome, les sœurs de la charité de Nicolet, qui fusionneront en 1941 avec les sœurs de Montréal[4].

L'institut obtient le décret de louange en 1892 et l'approbation définitive en 1896 ; ses constitutions sont approuvées par le Saint-Siège le 9 mai 1934.

Activités et diffusion

Les sœurs se consacrent à l'enseignement, à l'assistance aux personnes âgées et aux malades.

Elles sont présentes au Canada, aux États-Unis et en Haïti[5].

La maison généralice est à Saint-Hyacinthe.

En 2017, la congrégation comptait 114 religieuses réparties dans 17 maisons[6].

Notes et références

Notes

  1. « Sœurs » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Sœurs de la charité… » ; pour désigner une sœur individuellement ou un groupe restreint de sœurs, on écrit « une sœur », « une fille de la charité », « des sœurs de la charité », etc. Source : Conventions typographiques.

Références

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suore della carità di Saint-Hyacinthe » (voir la liste des auteurs).
  1. « Crevier, Édouard », sur http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  2. « Les débuts », sur http://chsth.com (consulté le )
  3. « Les débuts de la congrégation des sœurs grises de Saint-Hyacinthe, 1840-1865 », sur https://www.erudit.org (consulté le )
  4. « Soeurs de la Charité de Saint-Hyacinthe », sur http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  5. « Nos oeuvres », sur http://www.scsh.ca (consulté le )
  6. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1487
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