Rue du Bouloi

La rue du Bouloi est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.

1er arrt
Rue du Bouloi

La rue du Bouloi.
Situation
Arrondissement 1er
Quartier Halles
Début 10, rue Croix-des-Petits-Champs
Fin 29, rue Coquillière
Morphologie
Longueur 194 m
Largeur 10 m
Historique
Création Avant 1359
Ancien nom Rue du Bouloir
Rue aux Bulliers
Rue aux Boulliers
Cour Basile
Géocodification
Ville de Paris 1188
DGI 1178
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Origine du nom

Les documents sont muets quant à l'origine du nom.

Historique

En 1359, elle est désignée sous le nom de « rue aux Bouliers », dite la « cour Basile ».

Au XVe siècle, c'était la « rue de Baizile », puis, au XVIe siècle, on la nommait « rue des Buliers », dite la « cour Basile ».

Elle est citée sous le nom de « rue du Boulloir » dans un manuscrit de 1636. Après cette époque, elle a toujours été appelée « rue du Bouloi ».

Pendant la Fronde, les Carmélites du faubourg Saint-Jacques obtiennent l’autorisation du roi Louis XIV de créer une maison de retraite et de refuge en ville. Entre 1656 et 1669, elles acquièrent pour cela plusieurs immeubles rue du Bouloi et rue Coquillière, qu’elles reconstruisent progressivement de manière à constituer une maison adaptée à leur communauté. Congrégation indépendante depuis 1663, les Carmélites déménagent rue de Grenelle en 1687 pour avoir plus de place. Les maisons du quartier des Halles sont alors mises en location, régulièrement entretenues et agrandies[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Dans cette rue habitèrent André Haudry (1688-1769), fermier général de 1744 à 1769 et son fils André Pierre Haudry de Soucy (1736-1815), fermier général adjoint auprès de son père, de 1756 à 1769 et titulaire de 1769 à 1781.
  • L'ancien hôtel de Losse qui était situé à l'entrée de la rue, à l'angle de la rue Croix-des-Petits-Champs est la maison natale du cardinal de Richelieu[2]. Racheté plus tard par Gabriel Nicolas de La Reynie, il prit le nom d'hôtel de La Reynie.
  • À l'angle des rues du Bouloi et Coquillière était situé le monastère des Carmélites[1].
  • No 2 : accès ouest de la galerie Véro-Dodat.
  • No 4 : centrale d'un réseau de renseignement franco-anglais, munie d'un émetteur radio qui ne fut jamais découvert par les nazis[3].
  • No 15 : cet immeuble faisait partie des maisons locatives que les Carmélites avaient acquises en 1669, et se composait alors d’une maison « fort ancienne et caduque » à l’enseigne de l’image Saint-Pierre, dans un état de délabrement tel qu’elle était inhabitée depuis plusieurs mois[1].
  • Nos 17-21 : couvent des religieuses du Saint-Sacrement, puis Ferme des tabacs. Diligences de la maison Laffitte, Caillard et Cie dans les années 1840, qui desservaient entre autres la ville de Chartres.
  • No 20 : hôtel de Pellegrain de Lestang de 1739 à 1810, démoli en 1934.
  • Nos 22-26 : hôtel, avec accès sur la cour des Fermes de l'actuel no 22.

Notes et références

  1. « Séance plénière de la Commission du Vieux Paris du 24 juin 2016 », api-site.paris.fr, p. 14.
  2. Françoise Hildesheimer, Richelieu, Flammarion, 2011, 590 p. (ISBN 978-2081271883), p. 15.
  3. Anne Thoraval, Les Lieux de la Résistance à Paris, Parigramme, 2007, 286 p. (ISBN 978-2840964315), p. 20.
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