Cour des Fermes
La cour des Fermes est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.
1er arrt Cour des Fermes
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Cour des Fermes vue du 15, rue du Louvre. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Halles | ||
Début | 15, rue du Louvre | ||
Fin | 22, rue du Bouloi | ||
Morphologie | |||
Longueur | 72 m | ||
Largeur | 9 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 3612 | ||
DGI | 3596 | ||
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation
La cour des Fermes est une voie située dans le 1er arrondissement de Paris. Elle débute au 15, rue du Louvre et se termine au 22, rue du Bouloi.
Origine du nom
La cour tire son nom de l'hôtel des Fermes, le siège de la Ferme générale, une compagnie chargée de la collecte des impôts sous l'Ancien Régime. Le bâtiment a aujourd'hui disparu.
Les hôtels du Roulage et des Fermes sont achetés par Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon qui les remplacent par un établissement qui porte son nom[1].
Historique
Ce passage a été construit sur l'emplacement de l'ancien hôtel des Fermes. C'était anciennement l'hôtel de Jean de la Ferrières, vidame de Chartres, l'un des lieutenants de l'amiral de Coligny. Jeanne d'Albret, reine de Navarre, y mourut le , peu de jours avant le massacre de la Saint-Barthélemy.
On lit dans Sauval qu'Isabelle Gaillard, femme du président Baillet, vendit, en 1573, deux maisons rue de Grenelle-Saint-Honoré à Françoise d'Orléans, veuve de Louis de Bourbon, premier prince de Condé.
L'hôtel passa ensuite à Charles de Soissons.
En 1605, cette propriété fut vendue à Henri de Bourbon, duc de Montpensier. Henriette de Joyeuse, sa veuve, s'étant remariée au duc de Guise, la revendit en 1612 à Roger de Saint-Lary), duc de Bellegarde, grand écuyer de France. Le chancelier Séguier fit, en 1633, l'acquisition de cette superbe demeure, qui devint, après la mort du cardinal de Richelieu, l'asile des muses. Là s'assemblèrent les Racan, les Sarrazin et tous les beaux esprits de l'époque.
C'est ici que Hippolyte Triat ouvrit son dernier gymnase, actif de 1873 à 1879[2].
Références
- Henri Saint-Simon, Œuvres complètes de Saint-Simon, Presses Universitaires de France, 10 août 2013, vol. 4.
- Edmond Desbonnet, Les rois de la force, histoire de tous les hommes forts depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, Éditions Berger–Levrault et Cie., 1911, pp. 74 — sur Archive.org.
Annexes
Article connexe
Lien externe
- Cour des Fermes, sur le site de la mairie de Paris.
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