Rue de La Baume
La rue de La Baume est une voie du 8e arrondissement de Paris.
Pour les articles homonymes, voir Baume.
8e arrt Rue de La Baume
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4, rue de La Baume. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Europe | ||
Début | 22, rue de Courcelles | ||
Fin | Avenue Percier | ||
Morphologie | |||
Longueur | 300 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1858 | ||
Dénomination | 1858 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 5105 | ||
DGI | 5190 | ||
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle commence au 22, rue de Courcelles et se termine avenue Percier.
Origine du nom
Cette voie est nommée d'après le nom du propriétaire des terrains sur lesquels elle a été ouverte.
Historique
La rue de La Baume a été ouverte sous sa dénomination actuelle par un décret du sur des terrains appartenant à la famille de La Baume Pluvinel, d'ancienne origine dauphinoise. Elle était bordée de beaux hôtels particuliers, dont plusieurs ont toutefois été détruits et remplacés par des immeubles modernes. Au sud, la rue était en partie bordée par les jardins de l'hôtel de Ségur (voir le 44, rue La Boétie).
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 2 (ayant une entrée au 20, rue de Courcelles) : emplacement de l'ancien hôtel de La Baume Pluvinel. Propriété de M. Despeaux (en 1910)[1]. Décors peints conservés. Siège du Comité Colbert.
- No 4 : hôtel particulier ayant appartenu à la famille Bongo et visé dans le cadre du procès des « biens mal acquis »[2].
- No 5 : emplacement, en 1910, de l'hôtel du duc de Montesquiou-Fézensac (bâtiment détruit)[1].
- No 7 : hôtel de l'astronome Aymar de La Baume Pluvinel (1860-1938), où s'est éteinte sa mère, la marquise de la Baume Pluvinel, née Labay de Viella, le . Style néo-classique.
- No 10 : cours Montalivet (en 1910)[1].
- No 11 : emplacement de l'hôtel de Louis Renault (1877-1944), industriel (en 1910)[1], ayant appartenu à Maurice Cottier (bâtiment détruit)
- No 15 : emplacement, en 1903, de l'hôtel de Frédéric Masson (1847-1923), historien, membre de l'Académie française (bâtiment détruit)[1].
- No 17 : ambassade d'Estonie[3].
- No 31 : emplacement de l'hôtel de Louis Émile Simon (1814-1899), banquier (bâtiment détruit).
- Ambassade d'Estonie, au no 17.
Notes et références
- Rochegude, op. cit., p. 58.
- Claire Bommelaer et Béatrice de Rochebouët, « Les nouvelles fortunes en quête d'adresses », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », mardi 31 janvier 2017, p. 28.
- Olavi Nõmmik, « Historique des bâtiments de l'ambassade d'Estonie à Paris » (version du 12 mars 2018 sur l'Internet Archive), sur est-emb.fr, .
Voir aussi
Bibliographie
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.
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