Rue Notre-Dame-des-Victoires

La rue Notre-Dame-des-Victoires est une voie du 2e arrondissement de Paris, en France.

2e arrt
Rue Notre-Dame-des-Victoires

Rue Notre-Dame-des-Victoires.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Vivienne
Mail
Début 9, place des Petits-Pères
Fin 141, rue Montmartre
Morphologie
Longueur 420 m
Largeur 16 m
Géocodification
Ville de Paris 6781
DGI 6840
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

La rue Notre-Dame-des-Victoires est une voie publique située dans le 2e arrondissement de Paris. Elle débute au 9, place des Petits-Pères et se termine au 141, rue Montmartre.

Origine du nom

Cette voie doit son nom à l'église Notre-Dame des Victoires qu'elle longe.

Historique

La rue est la partie d'un chemin d'origine médiévale dans le prolongement de l'ancienne rue des Petits-Champs, actuelle rue Croix-des-Petits-Champs extérieure à l'enceinte de Charles V qui en interrompit la continuité vers 1380. La liaison avec le centre de Paris fut rétablie lors de la démolition de cette fortification en 1630. Des maisons sont construites à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle sur son côté est relié à la rue Montmartre par le «petit chemin herbu » actuelle rue Paul-Lelong et par la «rue Jocquelet» actuelle rue Léon-Cladel. Le couvent des Petits-Pères s'installe en 1628 sur la rive opposée. Son domaine s'étendait de la place des Petits-Pères à la partie de la rue des Filles-Saint-Thomas située à l'emplacement actuel de la place de la Bourse, comprenant la basilique Notre-Dame-des-Victoires qui était l'église du couvent. La caserne des Petits-Pères est établie à l'emplacement de l'ancien bâtiment monastique détruit en 1858, et également, à l'arrière, la Mairie du 2ème arrondissement.

Au début du XVIe siècle, la rue était nommée «Chemin herbu» puis successivement «Chemin des Marais», «rue des Augustins » et «rue des Victoires».

À la Révolution française, la « commission des Cinq » donne l'ordre au général Jacques de Menou de Boussay d'occuper le couvent des Filles-Saint-Thomas, situé dans la rue des Filles-Saint-Thomas, qui donne dans la rue Notre-Dame-des-Victoires, car s'y réunit une « section sans cesse dénoncée à l'Assemblée nationale, dans les journaux, dans les cafés et les places publiques », comme « un repaire de modérés et de contre-révolutionnaires[1] ».

En 1830, le no 18 accueille une des premières agences de presse, l'Office-Correspondance.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 44 : façade d'immeuble.
  • No 46 : immeuble de style postmoderniste, construit en 1991 par l'architecte Jean-Jacques Ory. Cet immeuble a accueilli La Cote Desfossés, fusionnée avec La Tribune, pour créer La Tribune Desfossés en 1992. Georges Ghosn obtient alors la fermeture à la circulation de la rue pour y organiser une grande soirée dansante avec les salariés.
Il a aussi accueilli l'opérateur britannique de télécommunications Colt, spécialiste du haut-débit, et la société Victoire Télématique, leader de la télématique boursière en France, qui ont servi dans les années 1990 d'infrastructure aux premières sociétés de courtage en ligne et aux start-up du Silicon Sentier, grâce à un important câble des réseaux de télécommunications à haut débit.

Notes, sources et références

  1. Laurence Coudart, La Contre-Révolution parisienne. La section de la Bibliothèque (1790-1795), mémoire de maîtrise sous la direction d'Albert Soboul, Université de Paris I, IHRF, 1982.
  2. « La caserne des Petits-Pères », canadp-archivesenligne.paris.fr.
  3. « Bijouterie Joaillerie Paris 2e - 7 rue Notre-Dame des Victoires 75002 Paris - Bourse - Grands Boulevards - Les Halles », sur www.ordumonde.com (consulté le )
  4. « La rue Notre-Dame des Victoires », sur www.paristoric.com (consulté le )
  5. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, tome 2, Paris, Editions de Minuit, , p. 189

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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