Rue Paul-Lelong
La rue Paul-Lelong est une voie du 2e arrondissement de Paris, en France.
![]() 2e arrt Rue Paul-Lelong
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![]() Vue depuis la rue Montmartre. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 2e | ||
Quartier | Vivienne |
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Début | 89, rue Montmartre | ||
Fin | 14, rue de la Banque | ||
Morphologie | |||
Longueur | 202 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1847 | ||
Ancien nom | Petit-Chemin-Herbu rue Pénécher rue Péniche rue Périche impasse Saint-Pierre-Montmartre rue Saint-Pierre-Montmartre rue Pierre |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 7103 | ||
DGI | 7167 | ||
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
La rue Paul-Lelong est une voie publique située dans le 2e arrondissement de Paris. Elle débute au 89, rue Montmartre et se termine au 14, rue de la Banque.
Origine du nom
Elle porte le nom de Paul Lelong (1799-1846), architecte des Domaines.
Historique
La partie comprise entre la rue Montmartre et la rue Notre-Dame-des-Victoires s'est appelée « petit-Chemin-Herbu » en 1601 ; « rue Pénécher », « rue Péniche » ou « rue Périche » en 1603, pour devenir à partir de 1666 l'« impasse Saint-Pierre-Montmartre », la « rue Saint-Pierre-Montmartre », et « rue Pierre » sous la Révolution. Cette partie prend son nom actuel en 1868.
Par ordonnance royale du , les terrains domaniaux dits des Petits-Pères et ceux appartenant aux Messageries royales sont percés de deux rues pour communiquer l'une du passage des Petits-Pères à la place de la Bourse, l'autre de la rue précédente à celle de Notre-Dame-des-Victoires, vis-à-vis de la rue Saint-Pierre-Montmartre. La première de ces voies a pris le nom de « rue de la Banque » et la seconde a reçu la dénomination de « rue Paul-Lelong » en 1847.
Les deux parties sont réunies sous le même toponyme le .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Le côté méridional (impair) de la rue conserve des maisons non alignées datant du XVIIIe siècle (nos 1, 3 et 5[1] ; au no 5, au-dessus de la porte, la niche surmontée d'un fronton triangulaire a été dépouillée de sa statue.
- No 7, rue Saint-Pierre-Montmartre : emplacement, au début du XVIIIe siècle de l'hôtel dit La-Cour-des-Chiens, hôtel particulier du financier Pierre Des Chiens qui y mourut en 1704 laissant veuve Marie Moricet, sœur du trésorier-général des Invalides de la Marine François Moricet de La Cour. Son entrée principale se trouvait 27, rue du Mail (voir à cette adresse).
- No 9, rue Saint-Pierre-Montmartre : adresse du lieu de décès du philosophe Charles Fourier, mort le [2]
- No 11 : emplacement d'une entrée secondaire de l'ancienne salle Érard (voir rue du Mail).
- No 17, rue Saint-Pierre-Montmartre : domicile, en 1834, de Germain Sarrut, rédacteur du quotidien républicain La Tribune des départements (La Tribune politique et littéraire), lorsqu'il est entendu par un conseiller-auditeur de la cour royale à propos de la publication d'un article en faveur du révolutionnaire Marc Caussidière[3] et de ses codétenus alors inculpés pour leur implication dans l'insurrection des Canuts à Saint-Étienne, en [4]. Quand le journal, suspendu depuis le et jusqu'alors établi 16, rue Notre-Dame-des-Victoires fait sa réapparition le suivant, son bureau est également installé 17, rue Saint-Pierre-Montmartre.
Notes, sources et références
- Rue Paul-Lelong sur le site bercail.com.
- Charles Pellarin, Charles Fourier : sa vie et sa théorie, Paris, Librairie de l'école sociétaire, 1843, p. 303 (en ligne).
- Les citoyens Caussidière, Rossary, Denis..., La Tribune des départements, , p. 3-4 (en ligne)
- Cour des Pairs. Dépositions de témoins. Saint-Étienne. Première série. Événements de février. Dossier Caussidière et Nicot, no 199 du greffe, 62e pièce, p. 64 (en ligne).