Rue Léo-Lagrange

La rue Léo-Lagrange (en occitan : carrièra Léo Lagrange) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier du Busca dans le secteur 5 - Sud-Est.

Rue Léo-Lagrange
(oc) Carrièra Léo Lagrange
Situation
Coordonnées 43° 35′ 15″ nord, 1° 27′ 10″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Busca (secteur 5)
Début no 33 avenue Paul-Crampel
Fin no 10 place du Busca
Morphologie
Type Rue
Longueur 446 m
Largeur 10 m
Histoire
Anciens noms Chemin de Mièjesole ou du Sauzat (XVIIe siècle)
Chemin de Pelade (XVIIe siècle)
Rue Léo-Lagrange (1947)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Situation et accès

Voies rencontrées

La rue Léo-Lagrange rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Avenue Paul-Crampel
  2. Rue Desprez (g)
  3. Rue Louis-Marc-Demouilles (d)
  4. Rue Marceau (g)
  5. Rue Henri-Rachou (g)
  6. Rue de la Tannerie (d)
  7. Rue Georges-Picot (d)
  8. Rue Saint-Luc (d)
  9. Rue Xavier-d'Auriol (d)
  10. Place du Busca

Transports

La rue Léo-Lagrange est parcourue et desservie par la ligne de bus 44. La station de métro la plus proche est la station Saint-Michel - Marcel-Langer, sur la ligne  , sur la grande-rue Saint-Michel, où se trouve également les arrêts du Linéo L4.

Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches sont les stations no 112 (47 allée Branly) et no 118 (2 place du Busca).

Odonymie

La rue porte le nom de l'homme politique français Léo Lagrange (1900-1940)[1].

Au XVIIe siècle , ce n'était qu'un chemin qui longeait le cours de deux ruisseaux, progressivement confondus, le Mièjesole et le Sauzat[2]. Il était aussi désigné comme le chemin de Pelade, sans qu'on puisse en déterminer l'origine[3]. C'est en 1947 que la municipalité de Raymond Badiou, issue des rangs de la Résistance, lui donna le nom de Léo Lagrange. À Toulouse, son nom a également été donné à un centre sportif du quartier Saint-Aubin (actuel no 4 place Pierre-Paul-Riquet) et à un groupe scolaire du quartier Empalot (actuels no 35-39 allées Henri-Sellier)[4].

Patrimoine

Écoles maternelle et élémentaire Jean Jaurès

La municipalité confie en 1925 la construction du groupe scolaire du Busca à l'architecte de la ville, Jules Milloz. Pour cela, la municipalité fait l'acquisition d'une partie des terrains d'une usine de constructions métalliques, l'atelier Saint-Éloi[5]. Le projet, qui comprend une école de garçons, une école de filles et une école maternelle, est établi sur une vaste parcelle entre l'avenue François-Frizac (actuel no 21), la place du Busca, la rue Léo-Lagrange (actuel no 60) et la rue Xavier-d'Auriol (actuels no 5-5 bis). C'est en 1927, lors de l'inauguration de l'école de garçons, que le maire socialiste de la ville, Étienne Billières, lui donna le nom de Jean Jaurès, dont la mère habitait une maison sur l'avenue François-Frizac (ancien no 15).

L'école de filles, qui borde la rue Léo-Lagrange, est terminée en . Elle avait trois classes, une salle de repassage, un préau couvert et, à l'étage, les logements de la directrice et de son adjointe. Les bâtiments sont en maçonnerie de briques, mises en œuvre avec soin, avec notamment des jeux de calepinage qui animent les façades[6].

Lycée professionnel Georges Guynemer

Le collège d'enseignement technique (CET) est construit en 1958 sur les plans de l'architecte Louis Cazelles[7]. Il est construit à l'emplacement d'une ancienne usine de moteurs d'avions et porte naturellement le nom de l'aviateur Georges Guynemer, aviateur, (1894-1917), mort durant la Première Guerre mondiale. En 1975, il devient lycée d'enseignement professionnel (LEP), puis lycée professionnel en 1985.

Immeubles et maisons

  • no  2-6 : résidence Descartes.
    La résidence Descartes fait partie, avec la résidence Montesquieu (actuel no 41 avenue Paul-Crampel), d'un vaste ensemble immobilier construit par l'architecte Jacques Cartery entre 1969 et 1972 à l'emplacement des établissements Fournier et Fourquin, spécialisés dans les constructions métalliques, pour le compte de la SMCI Guy Devaux[8],[9].
  • no  9 : villa Fiva (1912)[10].
  • no  10 : maison.
    Cette petite maison, construite en 1914, se trouve en fond de parcelle. Elle reprend les méthodes de construction et l'architecture des maisons toulousaines, mais elle s'en distingue par le soin apporté à l'appareillage de brique et de galets. Le bâtiment s'élève sur trois niveaux, séparés par des cordons de brique : un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble. La porte et les fenêtres ont des chambranles à crossettes et des agrafes en pierre[11].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).

Articles connexes

Liens externes

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