Place du Busca

La place du Busca (en occitan : plaça del Buscar) est une place de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se situe au cœur du quartier du même nom, dans le secteur 5 - Sud-Est.

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Place du Busca
(oc) Plaça del Buscar

La place du Busca.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 18″ nord, 1° 27′ 03″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Busca (secteur 5)
Morphologie
Type Place
Forme Carrée
Superficie env. 3 000 m2
Histoire
Création milieu du XIXe siècle
Anciens noms Place du Busca (milieu du XIXe siècle)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Situation et accès

Voies rencontrées

La place du Busca rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Avenue François-Frizac
  2. Rue des Trente-Six-Ponts
  3. Rue du Gorp
  4. Rue Victor-Ségoffin
  5. Rue Léo-Lagrange

Transports

La place du Busca est traversée et desservie par la ligne de bus 44. La station de métro la plus proche est la station Saint-Michel - Marcel-Langer, sur la ligne  , sur la grande-rue Saint-Michel, où se trouve également les arrêts du Linéo L4.

Il existe une station de vélos en libre-service VélôToulouse : la station no 118 (2 place du Busca).

Odonymie

La place, comme le quartier dont elle est le cœur, tient son nom de la famille de Busca, et plus particulièrement de Pierre de Busca, conseiller au Parlement et à la Chambre de l'Édit de Castres, qui y possédait une métairie au début du XVIIe siècle. Le domaine passa, durant les siècles suivants entre plusieurs mains, mais il ne changea pas de nom. Au milieu du XVIIIe siècle, il appartenait à Jean-François Daspe de Meilhan, président à mortier au Parlement, qui fit bâtir une maison de plaisance – ou « château » (emplacement des actuels no 35 et 50 allée Édouard-Branly). Au XIXe siècle, il s'étendait entre les actuelles rues Victor-Ségoffin, des Orfèvres et Léo-Lagrange, mais il fut progressivement partagé et loti entre 1840 et 1859 par son dernier propriétaire, M. de Castellane. La place, créée et aménagée à cette époque, n'eut jamais d'autre nom[1].

Patrimoine

Écoles maternelle et élémentaire Jean Jaurès

La municipalité confie en 1925 la construction du groupe scolaire du Busca à l'architecte de la ville, Jules Milloz. Pour cela, la municipalité fait l'acquisition d'une partie des terrains d'une usine de constructions métalliques, l'atelier Saint-Éloi[2]. Le projet, qui comprend une école de garçons, une école de filles et une école maternelle, est établi sur une vaste parcelle entre l'avenue François-Frizac (actuel no 21), la place du Busca, la rue Léo-Lagrange (actuel no 60) et la rue Xavier-d'Auriol (actuels no 5-5 bis). C'est en 1927, lors de l'inauguration de l'école de garçons, que le maire socialiste de la ville, Étienne Billières, lui donna le nom de Jean Jaurès, dont la mère habitait une maison de l'avenue François-Frizac (ancien no 15).

L'école de filles, qui borde la rue Léo-Lagrange et la place du Busca, est terminée en . Elle avait trois classes, une salle de repassage, un préau couvert et, à l'étage, les logements de la directrice et de son adjointe. Les bâtiments sont en maçonnerie de briques, mises en œuvre avec soin, avec notamment des jeux de calepinage qui animent les façades[3].

Maisons

  • no  4 : maison.
    La maison est construite dans le 1er quart du XXe siècle. Elle reprend les codes de constructions des maisons toulousaines, mais elle s'en distingue particulièrement par son décor de céramique en écoinçon entre les fenêtres du rez-de-chaussée et en frise au niveau de l'étage de comble. L'aile en retour se distingue par son grand panneau en terre cuite sculpté d'ornements végétaux et son toit couvert d'ardoises[4].
  • no  9-10 : villa Marguerite.
    Une simple maison toulousaine est construite sur la place du Busca en 1880 (actuel no 9). Elle est agrandie en 1922 d'une aile supplémentaire (actuel no 10) sur les plans de l'architecte Edmond Pilette, qui la transforme en véritable villa bourgeoise. Elle ne compte, en façade sur la place, qu'une seule large travée, couronnée d'un fronton triangulaire, lui conférant une certaine monumentalité. À gauche, la porte piétonne donne accès à une galerie couverte qui ouvre sur le jardin, à l'angle de la rue Léo-Lagrange[5].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, vol. 2, Toulouse, éd. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-86726-354-5).

Articles connexes

Liens externes

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