Rue Chaptal

La rue Chaptal est une voie du 9e arrondissement de Paris, en France.

Pour les articles homonymes, voir Chaptal et Rue Chaptal (Levallois-Perret).

9e arrt
Rue Chaptal

Partie de la rue Chaptal allant de la rue Henner à la rue Jean-Baptiste-Pigalle.
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Saint-Georges
Début 1, rue Pierre-Fontaine
Fin 66, rue Blanche
Morphologie
Longueur 249 m
Largeur 12,6 m
Historique
Création 1825
Géocodification
Ville de Paris 1781
DGI 1776
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Situation et accès

La rue Chaptal est une voie publique située dans le 9e arrondissement de Paris. Elle débute au 1, rue Pierre-Fontaine et se termine au 66, rue Blanche. Elle est en sens unique, dans le sens est-ouest.

Elle est desservie par la ligne , aux stations de métro Blanche et Pigalle, et par la ligne à la seule station Pigalle, ainsi que par les lignes de bus RATP 6874.

Origine du nom

Jean-Antoine Chaptal.

Elle porte le nom du chimiste et homme politique français, Jean-Antoine Chaptal (1756-1832) et qui était aussi propriétaire des terrains.

Historique

En vertu d'une ordonnance royale du , MM. Alexandre Delessert et Lavocat ont été autorisés à ouvrir sur leurs terrains une rue qui communiquerait de la rue Blanche à la rue Pigalle. Cette autorisation leur a été accordée à la charge de border la rue de chaque côté d'un trottoir de 1,60 mètre de largeur, de supporter les frais du premier établissement de l'éclairage et du pavage, de se conformer aux lois et règlements sur la voirie de Paris. Cette ordonnance fut immédiatement exécutée, et la rue, ouverte sur une largeur de 12,60 mètres reçut le nom de « rue Chaptal ».

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 9.
No 16 : musée de la Vie romantique.
  • No 9 : en 1857, le marchand d'art Adolphe Goupil (1806-1893) achète un terrain à cette adresse et y fait construire un luxueux hôtel particulier, comprenant des ateliers, une imprimerie et une salle d’exposition[1]. Ce fut le siège social de la société Goupil & Cie de 1860 à 1890.
  • No 10 : remarquable effigie de Beethoven ; le musicien est entouré de deux muses, l'une jouant de la lyre et l'autre du violon.
  • No 11 bis : appartement familial de la famille Ginsburg de 1932 à 1947[2]. C'est ici que grandit Serge Gainsbourg, qui alla à l'école maternelle qui se situait juste en face[3].
  • No 16 : l’hôtel Scheffer-Renan a été la demeure du peintre d'origine hollandaise Ary Scheffer et abrite aujourd'hui le musée de la Vie romantique.
  • No 17 : demeure de l'illustre violoniste compositeur Henri Vieuxtemps (1820-1881).
  • No 20 : la Cité Chaptal avec successivement l'atelier parisien du peintre orientaliste Georges Rochegrosse, puis le Grand Guignol, et aujourd'hui l'International Visual Theatre.
  • No 22 : galerie d'art La Nouvelle Athènes.
  • Nos 23-25 : immeuble de bureaux de 3600 m² cédé en 2008 par Generali à Cogifrance[4].
  • No 26 : bibliothèque Louise Walser-Gaillard (anciennement Chaptal), du nom d'une militante sourde de la Belle Époque. Nom changé en [5]. Ainsi que le Jardin Pauline-García-Viardot inauguré en 2021[6].
  • No 33 : galerie d'art Johann Naldi.

Notes et références

  1. Anne Martin-Fugier, La vie d’artiste au XIXe siècle, Pluriel, 2016 (ISBN 978-2-8185-0322-5).
  2. Plaque sur la façade.
  3. Courgenard Serge Gainsbourg : une jeunesse sous l’Occupation nazie sur www.ouest-france.fr
  4. « 23-25, rue Chaptal », sur pss-archi.eu.
  5. « Bibliothèque Louise Walser-Gaillard (ex Chaptal) », sur www.paris.fr (consulté le ).
  6. « Jardin Pauline García Viardot », sur www.paris.fr

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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