Roncherolles-sur-le-Vivier

Roncherolles-sur-le-Vivier est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Roncherolles-sur-le-Vivier

La mairie.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Sylvaine Santo
2020-2026
Code postal 76160
Code commune 76536
Démographie
Gentilé Roncherollais
Population
municipale
1 161 hab. (2018 )
Densité 217 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 04″ nord, 1° 11′ 04″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 169 m
Superficie 5,35 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Darnétal
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Roncherolles-sur-le-Vivier
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Roncherolles-sur-le-Vivier
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Roncherolles-sur-le-Vivier
Liens
Site web mairie-roncherollesvivier.fr

    Géographie

    Communes limitrophes de Roncherolles-sur-le-Vivier
    Fontaine-sous-Préaux Préaux
    Saint-Martin-du-Vivier
    Darnetal Saint-Jacques-sur-Darnetal

    Situation

    Commune boisée située près du Robec, sur le plateau de la Ronce.

    Transports

    Roncherolles-sur-le-Vivier est desservie par des lignes scolaires qui desservent les collèges de Darnetal et Isneauville, ainsi que le lycée Flaubert à Rouen. La commune est également desservie par un service de transport à la demande, le FILOR. Cette ligne permet de rejoindre plusieurs villes ou villages comme Darnétal (correspondance avec la ligne T3 de l'infrastructure TEOR).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 868 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Roncherolles-sur-le-Vivier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46 %), forêts (34,4 %), zones urbanisées (13,4 %), prairies (6,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Apud Ronceroles en 1191 ; Ecclesia de Roncherolis super Vivarium vers 1240 ; Apud Ronqueroles en 1258 ; In parrochia Sancte Trinitatis de Roncherolis en 1277[21] ; Roncheroles sus le Vivier en 1297[22], en 1306[23] et en 1319[24] ; Roncherolles supra Vivarium en 1337 ; Roncherolles sur le Vivier en 1431[25].

    *ronchière, variante normande de la langue d'oil ronchière « lieu plein de ronces » avec le suffixe diminutif -ole au pluriel[26].

    Le déterminant locatif est emprunté à Le Vivier, ancienne appellation de Saint-Martin-du-Vivier, paroisse voisine. Vivier est issu du latin vivarium, ce mot désignait une pièce d'eau d'abord aménagée par un simple barrage de branchages ou de pierres puis maçonné sur un cours d'eau où l'on se contentait de nourrir le poisson avant de le pêcher.

    Histoire

    •  : Roncherolles prend le nom de Roncherolles-sur-le-Vivier[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1902   Georges Henri Lormier   Avocat
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 2014 Bernard Jeanne[27] PS Professeur agrégé de géographie
    2014 En cours
    (au 22 avril 2021)
    Sylvaine Santo DVG Vice-présidente de la Métropole Rouen Normandie (2020 → )
    Réélue pour le mandat 2020-2026[28],[29]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

    En 2018, la commune comptait 1 161 habitants[Note 7], en augmentation de 8 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    481473497539570583597601574
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    485462438445426389388386360
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    395396366356381391362398438
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    3873785058451 0691 0921 0771 0941 072
    2018 - - - - - - - -
    1 161--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L'église de la Trinité.

    Lieux et monuments

    • Mairie de Roncherolles-sur-le-Vivier.
    • Église de la Trinité du XVIIe siècle.
    • Cadran solaire (1717) portant l’inscription « Ultima veniet cave » (« Ta dernière heure approche, prends garde »)
    • Sculpture des Ronces de la liberté de José Torres (1989).
    • Manoir de Bimare.
    • Château de Guillerville.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bernard Jeanne (préf. Marc Vénard), L'Éclairante Histoire d'un village ordinaire : Roncherolles-sur-le-Vivier, Luneray, Bertout, , 302 p. (ISBN 2867430941, OCLC 462175711)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Roncherolles-sur-le-Vivier et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Roncherolles-sur-le-Vivier et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Archives départementales de la Seine-Maritime, 14 H 376.
    22. Archives de Seine-Maritime 55 H.
    23. Archives de Seine-Maritime 14 H 374.
    24. Archives de Seine-Maritime G 3267.
    25. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 853.
    26. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1258.
    27. « À la tête de Roncherolles-sur-le-Vivier pendant plus de trente ans, Bernard Jeanne est nommé maire honoraire », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Né en 1947 à Darnétal, Bernard Jeanne est arrivé en 1972 à Roncherolles-sur-le-Vivier, après deux années de coopération en Algérie. À 25 ans, ce professeur d’histoire-géographie est un passionné d’urbanisation (...) L’accroissement disparate des lotissements pavillonnaires et sa volonté de s’engager le feront devenir maire en 1977 à 29 ans. Le village compte à l’époque 500 habitants ».
    28. « Municipales. La maire Sylvaine Santo s’allie avec son adversaire de 2014, près de Rouen : Sylvaine Santo, maire de Roncherolles-sur-le-Vivier, près de Rouen (Seine-Maritime) est candidat à sa succession. Elle sera soutenue par Gilles Hatrel, son adversaire en 2014 », 76 actu, (lire en ligne, consulté le ) « En 2014, Gilles Hatrel était candidat… et opposé à Sylvaine Santo, actuelle maire de Roncherolles-sur-le-Vivier, près de Rouen (Seine-Maritime). Tous les deux repartent aujourd’hui ensemble, pour les prochaines élections municipales de mars 2020. « Certains avaient exprimé des doutes et accumulé quelques rancœurs sur la manière de faire du maire sortant Bernard Jeanne, en place depuis de 36 ans », explique Gilles Hatrel. En se présentant en 2014, ce dernier voulait apporter un nouvel élan, convaincu que la gestion poursuivie par Sylvaine Santo en cas d’élection, serait dans la lignée du maire sortant (Sylvaine Santo était adjointe aux affaires scolaires auprès de Bernard Jeanne) ».
    29. « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    34. « Cote LH/1660/32 », base Léonore, ministère français de la Culture.
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