Rolls-Royce (entreprise)
Rolls-Royce Holdings plc[3] est un fabricant de moteurs d'avions et de navires, et concepteur de navires[4][réf. non conforme],[5].
Pour les articles homonymes, voir Rolls-Royce.
Rolls-Royce Group plc | |
Création | 1904 (comme Rolls-Royce Limited) |
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Dates clés | 1971 (nationalisation), 1973 (privatisation de Rolls-Royce Motors), 1987 (privatisation de Rolls-Royce plc), 2003 (création de la holding) |
Fondateurs | Charles Rolls et Henry Royce |
Forme juridique | Public |
Action | LSE : RR. |
Slogan | Trusted to deliver excellence |
Siège social | Londres Royaume-Uni |
Direction | Ian Davis (en) (président du conseil d'administration) et Warren East (en) (PDG) |
Actionnaires | ValueAct Capital (en) (10,94 %)[1], The Capital Group Companies (5,07 %)[1] et Credit Suisse (3,91 %)[1] |
Activité | Aérospatiale & Défense |
Produits | Moteurs d'avions civils et militaires Systèmes de propulsion maritime Équipement de générateur d'énergie |
Filiales | Rolls-Royce Deutschland, Rolls-Royce Marine Power Operations (en), Rolls-Royce (Canada) (d), Rolls-Royce (Norway) (d), Rolls-Royce (Sweden) (d), Rolls-Royce Group (d), Amalgamated Power Engineering (en), Bergen Marine (en), Bristol Siddeley (en), Industria de Turbo Propulsores, Kamewa (en), MTU Friedrichshafen, Rolls-Royce Controls and Data Services (en), Rolls-Royce North America (en), Tognum et Rolls-Royce (d) |
Effectif | 52 000 |
Companies House | 07524813 |
Site web | www.rolls-royce.com |
Capitalisation | 12 666 millions GBP en |
Chiffre d'affaires | 15 067 millions GBP en 2018 |
Résultat net | 2 401 millions GBP en 2018 (perte)[2][réf. non conforme] |
Société précédente | Rolls-Royce Limited |
Rolls Royce a été nationalisé en 1971, la division aérospatiale étant depuis longtemps la plus importante du groupe. La division automobile est détachée du groupe en 1973 et devient Rolls-Royce Motors, et Rolls-Royce plc est privatisée en 1987. Rolls-Royce est au deuxième rang mondial des fabricants de moteurs d'avion militaires. En 2004, les ventes militaires représentaient 23 % des ventes totales, l'aérospatial civil 51 %, l'activité marine 16 % et l'activité énergie 8 %.
Histoire
L'entreprise Rolls-Royce a été fondée en 1906 par Henry Royce et Charles Rolls. Elle a produit ses premiers moteurs d'avion en 1914.
Environ la moitié des moteurs d'avion utilisés par les alliés pendant la Première Guerre mondiale furent fabriqués par Rolls-Royce. À la fin des années 1920, les moteurs d'avion constituaient la part la plus importante de l'activité de Rolls-Royce. La dernière création d'Henry Royce fut le moteur d'avion Merlin, qui sortit en 1935 malgré la mort d'Henry Royce en 1933. C'était une évolution du moteur R, qui propulsait l'hydravion Supermarine S6B détenteur du record de vitesse dans la coupe Schneider de 1931 à presque 400 miles par heure. Le Merlin a propulsé beaucoup d'avions de la Seconde Guerre mondiale : les avions britanniques Hawker Hurricane, Supermarine Spitfire, De Havilland Mosquito (bimoteur), Avro Lancaster (quadrimoteur), Vickers Wellington (bimoteur) ; il a transformé l'avion américain P-51 Mustang en en faisant le meilleur chasseur possible de son époque, son moteur Merlin fut fabriqué par Packard&MajstoraCo sous licence. Plus de 160 000 moteurs Merlin furent fabriqués.
Pendant l'après-guerre, Rolls-Royce fit des avancées significatives dans la conception et la fabrication des turbines à gaz.
En 1995, l'entreprise racheta Allison Engine Company à General Motors et l'absorba en 2000.
En , Rolls-Royce annonce la suppression de 400 postes supplémentaires dans sa division liés à la propulsion maritime, après en avoir annoncé 600 au début de la même année. Ces suppressions sont liées à la baisse du prix du pétrole, le secteur pétrolier étant un important client dans l'industrie maritime[6].
En , Rolls-Royce annonce la vente de sa filiale L'Orange, spécialisée dans le diesel, à Woodward pour 673 millions d'euros[7]. Le même mois, Rolls-Royce annonce la suppression de 4 600 postes sur 2 ans notamment dans son centre administratif au Royaume-Uni[8]. En , Rolls-Royce annonce la vente de ses activités maritimes regroupant 3 600 employés à Kongsberg Gruppen[9].
En , face aux grandes difficultés du secteur de l'aéronautique civile pendant la pandémie de Covid-19, la société annonce la suppression d'au moins 9000 postes. Elle accuse au 1er semestre une perte nette de 5.38 milliards de livres, quasiment l'équivalent de son chiffre d'affaires sur la période, et un résultat d'exploitation en négatif de 1.77 milliards de livres. En lutte pour sa survie, les mauvaises nouvelles s'accumulent pour Rolls Royce, qui annonce en le gel de son programme Ultrafan, supposé permettre l'éclosion d'une nouvelle génération de moteurs d'avion[10],[11],[12].
Principaux actionnaires
Au [13][réf. non conforme] :
ValueAct Capital Management | 9,35 % |
Baillie Gifford | 5,28 % |
Harris Associates | 5,01 % |
Causeway Capital Management | 4,04 % |
Crédit Suisse Securities Europe (Market-Maker) | 2,85 % |
Capital Research & Management (World Investors) | 2,84 % |
The Vanguard Group | 2,58 % |
BlackRock Fund Advisors | 1,95 % |
Legal & General Investment Management | 1,90 % |
Templeton Global Advisors | 1,59 % |
Liste des moteurs produits
Jusqu'en 1973, les activités aéronautiques et automobile étaient réunies au sein d'une unique entreprise : Rolls-Royce Limited.
Moteur à piston
- Rolls-Royce Eagle (1915)
- Rolls-Royce Falcon (en) (1915)
- Rolls-Royce Hawk (en) (1915)
- Rolls-Royce Condor (en) (1918)
- Rolls-Royce Kestrel (1926)
- Rolls-Royce Buzzard (1928)
- Rolls-Royce R (1931)
- Rolls-Royce Goshawk (1933)
- Rolls-Royce Merlin (1934)
- Rolls-Royce Exe (en) (1936)
- Rolls-Royce Vulture (1937)
- Rolls-Royce Griffon (1939)
- Rolls-Royce Peregrine (1938)
- Rolls-Royce Crecy (1941)
- Rolls-Royce Pennine (en) (1945)
- Rolls-Royce O-200
Turboréacteur
- Rolls-Royce RB.23 Welland (1942)
- Rolls-Royce RB.37 Derwent (1943)
- Rolls-Royce RB.41 Nene (1944)
- Rolls-Royce Avon (1946)
- Rolls-Royce Olympus (1950, développé par Bristol Aero Engines)
- Rolls-Royce RB.44 Tay (1950)
- Armstrong Siddeley Viper (1951, développé par Armstrong Siddeley)
- Rolls-Royce RB.82 Soar (1953)
- Rolls-Royce RB.106 (1953)
- Rolls-Royce RB.108 (1955)
- Rolls-Royce RB.145 (1961)
- Rolls-Royce RB.162 (1962)
- Rolls-Royce RB.176
- Olympus 593 (1966, avec Snecma)
Turbofans
- Rolls-Royce RB.80 Conway (v. 1950)
- Rolls-Royce Pegasus (1959, développé par Bristol Siddeley)
- Rolls-Royce RB.211 (1969)
- Rolls-Royce Spey (1964)
- Rolls-Royce Turbomeca Adour (1968, avec Turbomeca)
- Turbo-Union RB199 (1972, au sein de Turbo-Union)
- Rolls-Royce RB.183 Tay (1984)
- IAE V2500 (1987, au sein d'International Aero Engines)
- Rolls-Royce Trent (1990)
- Trent 1000 (B787)
- Trent 900 (A380)
- Trent 800 (B777)
- Trent 700 (A330)
- Trent 500 (A340-500/600)
- Trent 7000 (A330neo)
- Trent XWB (A350)
- Eurojet EJ200 (1991, au sein d'EuroJet Turbo)
- Rolls-Royce AE 3007 (1991)
- Rolls-Royce BR700 (1995, avec BMW)
- General Electric/Rolls-Royce F136 (2004, avec GE Aviation)
- Rolls-Royce RB.282 (en) (2012)
Turbopropulseurs
- Rolls-Royce RB.50 Trent (1944)
- Rolls-Royce RB.39 Clyde (1945)
- Rolls-Royce T56 (1954, développé par Allison)
- Rolls-Royce RB.109 Tyne (1955)
- Rolls-Royce Model 250 (1961, développé par Allison)
- Rolls-Royce RS.360 Gem (v. 1965)
- Rolls-Royce Turbomeca RTM322 (1985, avec Turbomeca)
- Rolls-Royce T406/AE 1107C-Liberty (1986, développé par Allison)
- MTR MTR390 (1991, au sein de MTR)
- Rolls-Royce AE 2100 (v. 1992, développé par Allison)
- LHTEC T800 (1992, avec Honeywell)
- Rolls-Royce RR300
- Rolls-Royce RR500
- Europrop International TP400 (2009, au sein d'Europrop International)
Notes et références
- rapport annuel, consulté le
- .
- Plc = Public limited company.
- .
- « Brexit « sans accord » : comment le britannique Rolls-Royce se prépare au pire », sur BFMTV (consulté le ).
- Rolls-Royce réduit encore ses effectifs dans sa division marine - L'Usine nouvelle, 5 octobre 2015
- « Rolls-Royce completes sale of parts maker L'Orange to Woodward », sur Reuters,
- « Rolls Royce va supprimer 4 600 emplois d’ici à deux ans », sur Le Monde,
- Sarah Young, « Rolls-Royce to sell commercial marine business for $661 million », sur Reuters,
- « Coronavirus : frappé de plein fouet par la chute du trafic aérien, Rolls-Royce sabre dans ses effectifs », sur Les Echos, (consulté le )
- « Le motoriste Rolls-Royce dévoile une perte presque égale à son chiffre d'affaires », sur Les Echos, (consulté le )
- « Rolls-Royce met ses futurs moteurs d'avions au frigo », sur Les Echos, (consulté le )
- Zone Bourse, « ROLLS-ROYCE : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le ).
Annexes
Liens externes
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