Rochefort-sur-Brévon
Rochefort-sur-Brévon est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Le gentilé est Rochefortien.
Pour les articles homonymes, voir Rochefort et Brévon (homonymie).
Rochefort-sur-Brévon | |||||
Mairie de Rochefort, ancien château, forge d'en haut et nouveau château au fond. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Christian Chalier 2020-2026 |
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Code postal | 21510 | ||||
Code commune | 21526 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
40 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 3,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 44′ 37″ nord, 4° 42′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 287 m Max. 411 m |
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Superficie | 11,98 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
À cheval sur environ 4 km de la vallée du Brévon[1], avec ses deux versants et une partie des plateaux adjacents, la commune de Rochefort-sur-Brévon s'inscrit sur 12 km2 (1198 ha) dans la partie sud de la forêt de Châtillon, mais en dehors de la zone domaniale. C'est une commune essentiellement forestière avec une partie agricole sur le plateau nord, autour du Puiset et au-dessus du village, qui représente environ un quart de la surface totale. En fond de vallée, les méandres de la rivière irriguent des prairies à pâturages, en aval se trouve le point bas de la commune à 286 m. Le point culminant se trouve à 411 m en lisière de forêt, qui est aussi la limite de commune, au nord du Puiset au lieu-dit des Champs-de-la-Grange vers la combe du Puiset. Le territoire est traversé par deux routes départementales qui ne font qu'une le long du Brévon, la D.16 qui joint Châtillon-sur-Seine à Aignay-le-Duc en passant par la forêt (variante de la D.971 qui passe par Saint-Marc-sur-Seine) et la D.29 qui joint la D.971 (au niveau d'Aisey-sur-Seine) à Recey-sur-Ource.
Hameaux, écarts, lieux-dits
- Hameau détaché du village : Le Puiset.
- Habitat ou bâti écarté : moulin de la Fenderie, le Chenil.
- Lieux-dits d'intérêt local : combe Vellerot, la Roche-Chambain, Vaulordon.
- Le village du château à l'église vu depuis le pont sur le Brévon; à gauche de la route, une ancienne forge classée aux M.H. en travaux.
Communes limitrophes
Saint-Germain-le-Rocheux | Villiers-le-Duc | |||
N | Essarois | |||
O Rochefort-sur-Brévon E | ||||
S | ||||
Busseaut | Mauvilly | Beaulieu |
Hydrographie
Le Brévon passe de 312 m à 286 m de l'amont à l'aval de la commune pour un cours d'environ 4 km, soit une pente inférieure à 1 % qui produit des méandres, des zones marécageuses et des retenues d'eau plus ou moins aménagées par l'homme pour alimenter les forges et les moulins. Le Brévon est ici aux deux tiers de son parcours, à l'entrée du pittoresque val de la Chouette qui le conduit jusqu'à sa confluence avec la Seine près de Vaurois (commune de Brémur-et-Vaurois). Il n'y a pratiquement pas d'autres cours d'eau sur le finage, le sous-sol karstique drainant les pluies en sous-sol qui ressortent en exsurgences (nommées localement douix) dans les vallées. Un court ruisseau d'environ 700 m (qui n'est pas référencé par le SANDRE) est alimenté par deux sources sises près du Puiset, il descend vers le Brévon par la combe Vellerot où une digue retient un petit étang. Une source au fond de la combe Volordon ne débite pas assez pour aboutir à la rivière.
Urbanisme
Typologie
Rochefort-sur-Brévon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,3 %), terres arables (19,6 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Préhistoire et antiquité
Quelques éléments modestes mégalithiques attestent d'une occupation préhistorique. Des constructions plus récentes sont datées de la période gallo-romaine.
Moyen Âge
Rochefort dépend de Mauvilly avant de devenir une petite baronnie. L’existence d’un château primitif appartenant au sire du Puiset, situé à l’est du château actuel, sur un petit éperon rocheux dominant l'église et l'étang, est attestée dès 1235.
Époque moderne
Un incendie détruit le Château vers 1730, ne laissant que le colombier[9]. Vers 1820 la maison du prieur du val des Choues est démontée pierre à pierre et rebâtie à son emplacement.
En 1888, le comte de Broissia fait construire sur une arête rocheuse voisine une vaste demeure puis en 1896 des écuries, un jardin en terrasse, une orangerie et un parc[10].
Avant le décret no 2003-736 du , la commune s'appelait Rochefort.
Héraldique
Blason | D'azur à 12 billettes d'or 5,4 et 3; au chef d'argent, chargé d'un lion léopardé de gueules. |
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Détails | Non officiel : emprunt aux comtes de Rochefort. |
Politique et administration
Rochefort-sur-Brévon appartient :
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2018, la commune comptait 40 habitants[Note 2], en diminution de 11,11 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux, monuments et pôles d'intérêt
En 2016, la commune compte 3 monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques[15], 18 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[16], 1 élément classé à l'inventaire des objets historiques[17] et 28 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[18].
- L’église de la Nativité Classé MH (2001)[19] du début du XIIIe est construite selon un plan en croix latine et inscrite dans un enclos paroissial accroché à la pente de la colline. Son clocher a été monté sur le bras nord du transept et une flèche lui a été rajoutée au XIXe.
- L'église et le monument aux morts.
- Vue depuis le Brévon.
- Clocher, enclos et cimetière.
- La forge d'en-bas
- Le château de Rochefort-sur-Brévon Classé MH (1982)[20] réalisé en 1888 par l'architecte Ernest Sanson pour le comte Brossia. Privé, ne se visite pas.
- L'ancien château (IGPC 1989)[21] est construit vers 1820 avec des matériaux provenant de la maison du prieur de l'abbaye du Val des Choues démontée pierre à pierre et rebâtie sur une partie de l'emplacement de l'ancien château-fort dont il ne reste que quelques vestiges tel le colombier.
- Le château au-dessus du village.
- L'ancien château proche du nouveau.
- Vestiges de l'ancien château-fort.
- Les forges de la première moitié du XVIIe siècle : la forge du Bas dans le parc du château, restaurée, et la forge du Haut, en mauvais état. Ces deux forges ont cessé de fonctionner en 1839, la concurrence des forges à l'anglaise de plus grande capacité leur étant fatale[22]. Classé MH (1994)[23].
- La chapelle Saint-Maur dans le hameau du Puiset, du début XVIe siècle (IGPC 1989[24]). Elle reçoit des expositions d'artistes.
- Chapelle du Puiset.
- Charpente.
- Abside et mur sud en moellon.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau (F0050600) ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- René Paris 1986, p. 55.
- René Paris 1986, p. 56.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Liste des monuments historiques de la commune de Rochefort-sur-Brévon », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des lieux et monuments de la commune de Rochefort-sur-Brévon à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Rochefort-sur-Brévon », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Liste des objets de la commune de Rochefort-sur-Brévon à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PA21000022, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00112608, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00054237, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Les forges de Rochefort sur Brevon..., sur www.christaldesaintmarc.com, 17 janvier 2010 (consulté le 7 octobre 2014).
- Notice no PA00132542, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00054248, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM21005459, base Palissy, ministère français de la Culture.
Bibliographie
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,
Voir aussi
Lien externe
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