Recey-sur-Ource

Recey-sur-Ource est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Recey-sur-Ource

Fronton de la mairie de Recey-sur-Ource.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Laurent Schembri
2020-2026
Code postal 21290
Code commune 21519
Démographie
Gentilé Recéen
Population
municipale
355 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 51″ nord, 4° 51′ 40″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 442 m
Superficie 26,69 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Recey-sur-Ource
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Recey-sur-Ource
Géolocalisation sur la carte : France
Recey-sur-Ource
Géolocalisation sur la carte : France
Recey-sur-Ource

    Géographie

    La commune occupe 26,7 km2 à une altitude comprise entre 280 et 442 mètres.

    Accessibilité

    Traversé par la départementale 928 qui relie Châtillon-sur-Seine à Langres Recey est situé à 67,6 km de Dijon, 27,7 km de Châtillon-sur-Seine, 50,2 km de Langres, 279,6 km de Paris.

    Hydrograhie

    La commune est traversée par l'Ource.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Recey-sur-Ource est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,9 %), terres arables (21,4 %), prairies (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (1,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    D'abondants silex en pierre polie et taillée ont été recueillis sur l'adret du mont de Lucey (417 m). On note également l'oppidum celtique de Châtel et dans le cimetière de nombreux vestiges gallo-romains ont été découverts : monnaies, fibules, et tessons de céramique.

    Moyen Âge

    Une importante nécropole mérovingienne avec sarcophage, armes et bijoux a été fouillée au Grand Foiseul[8].

    La seigneurie dépend ensuite du duché de Bourgogne, bailliage de la montagne, et du diocèse de Langres.

    Époque moderne

    En 1587, les habitants obtiennent d'Henri III le droit de se clore de murs. Des vestiges de cette enceinte subsistent au nord du village ainsi que la tour d'une maison fortifiée du XVe.

    En 1789, Recey dépend de la chartreuse de Lugny sauf une rue qui appartient au grand prieur de Champagne des Hospitaliers[9].

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la croix ancrée d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Recey-sur-Ource appartient :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1994 2020 Claude Vinot Divers Droite  
    2020 mandat en cours Laurent Schembri UDI  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 355 habitants[Note 3], en diminution de 4,31 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    8228878469151 0361 0671 0311 012969
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    9819559579591 039931884866816
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    784795687687690728704715663
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    662542498461431398394375363
    2018 - - - - - - - -
    355--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Rémy de Recey-sur-Ource, sanctuaire à répit.
    • L'église Saint-Rémy[14] souvent agrandie au cours des siècles trouve son origine au XIIIe siècle. La nef centrale est d'allure romane : trois travées séparées par des doubleaux en plein cintre. Le chœur et la travée qui le précède sont gothiques ; à l'origine cette travée faisait partie du chœur comme le montre la trace de l'emplacement d'une poutre de gloire. Le bas-côté sud est également gothique, mais d'une facture assez rustique. La chapelle de la Vierge est l'ancienne chapelle seigneuriale ; elle date du XVIe siècle ainsi que la chapelle du Sacré-Cœur (ancienne chapelle Sainte-Anne). On accède à l'ancienne chapelle seigneuriale depuis le bas-côté par une arcade percée au XIXe siècle ; auparavant l'autel de la Vierge était à cet emplacement : c'était une Vierge à répit dont les miracles sont signalés au XVIIe siècle. Le bas-côté nord a été bâti au XVIIIe siècle dans le style gothique. À cette occasion la façade de l'église a été remaniée et consolidée. Outre le maître-autel en marbre polychrome originaire de la chartreuse de Lugny et classé Monument historique, l'église abrite deux statues en pierre polychrome du XVIIe siècle : une Piéta et saint Jean-Baptiste.
    • Le creux de Vaulemain est classé Site d'Importance Communautaire Natura 2000 depuis 2012.
    • Un plan d'eau a été aménagé sur le cours de l'Ource.

    Jumelages

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. René Paris 1987, p. 144.
    9. René Paris 1987, p. 145.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. L'église Saint-Rémy

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Anbe, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,

    Lien externe

    • Portail de la Côte-d’Or
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.