Robert Bresson

Robert Bresson est un cinéaste français, né le [1],[2] à Bromont-Lamothe (Puy-de-Dôme) et mort le à Droue-sur-Drouette[3],[4] (Eure-et-Loir).

Pour les articles homonymes, voir Bresson.

Il a réalisé treize longs métrages et a rédigé un essai important sur le cinéma intitulé Notes sur le cinématographe. Il a notamment reçu le prix de la mise en scène du Festival de Cannes en 1957 pour Un condamné à mort s'est échappé, le Grand prix de création en 1983 pour L'Argent, le prix du jury en 1962 pour Procès de Jeanne d'Arc, l'Ours d'argent au Festival de Berlin pour Le Diable probablement en 1977, et le Lion d'honneur à la carrière en 1989 au Festival de Venise.

Biographie

Image externe
Robert Bresson en novembre 1968 tournant Une femme douce

Issu d'une famille bourgeoise comportant des juristes (notaires, avocats) et des médecins, Robert Bresson naît un peu par hasard à Bromont-Lamothe, où les Clausels, parents de sa mère, possédait une maison de campagne. Mais les origines du futur cinéaste se situent au Vernet-la-Varenne, à Pont-du-Château et à Riom, résidence familiale où le grand-père

Clausels était avocat à la Cour d'appel (France). [5]

Robert Bresson veut d'abord être peintre[3]. Il réalise un premier court-métrage en 1934, Affaires publiques, redécouvert dans les années 1980[3].

En 1937(?), il habite au 49, quai de Bourbon à Paris (Claire et Yvan Goll l'avaient précédé au troisième étage. Cité dans le livre-catalogue Claire Goll 2012, page 221).

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est prisonnier pendant plus d'un an dans un camp allemand[4].

En 1943, il réalise son premier long métrage, Les Anges du péché. Puis, c'est une lecture de Jacques le Fataliste de Denis Diderot qui lui inspire Les Dames du bois de Boulogne en 1945, avec des dialogues de Jean Cocteau. Déçu dans ses deux premiers longs-métrages par le jeu des actrices comme Maria Casarès, il décide de ne plus faire appel qu'à des acteurs non professionnels qu'il nomme ses « modèles ».

Bresson a estimé que Les Dames du bois de Boulogne était trop « joué » alors que Maria Casarès, au contraire, ne le trouve justement pas assez joué[6]. Le film est remarquable par le décalage du son sur l'image : lorsque Maria Casarès raccroche le téléphone et annonce sa vengeance, le son des claquettes se fait entendre, puis l'image d'Agnès (Élina Labourdette) dansant, apparaît, Agnès qui sera le moyen de cette vengeance. Cette technique aujourd'hui courante était à l'époque inédite[réf. nécessaire].

En 1951, sort Journal d'un curé de campagne adapté du roman de Bernanos. L'adaptation de ce roman permet à Bresson d'affiner son style : il montre la vie, ou plutôt le chemin de croix, du jeune curé d'Ambricourt, juste sorti du séminaire, atteint d'un cancer de l'estomac dans une paroisse qui lui est hostile. Le film se compose de petites scènes de la vie quotidienne (Bresson filme un tonneau, du pain…) reliées entre elles par les mots (écrits ou en voix off) du curé sur son journal, modeste cahier d'écolier, qui ouvre le film. On retrouve ce principe, par la suite dans Pickpocket ou dans Un condamné à mort s'est échappé.

En 1956, Bresson présente à Cannes Un condamné à mort s'est échappé ou Le vent souffle où il veut, tiré du récit d'André Devigny, et remporte le prix de la mise en scène. Le récit de l'évasion de Fontaine, résistant à Lyon interné à la prison Montluc, est raconté en détail à travers ses moindres gestes. La précision chirurgicale de la préparation de l'évasion et l'insistance sur les gestes en font un film à part. La Messe en ut mineur de Mozart souligne la répétition de la vie quotidienne. Pourtant, Fontaine n'est pas décrit comme un saint, il est prêt à tuer Jost son camarade de cellule et un gardien allemand. De plus, le parcours de Fontaine n'est pas uniquement une évasion sinueuse de nuit dans une prison mais également un itinéraire spirituel pour atteindre la liberté : un pasteur et un prêtre sont également enfermés et soutiennent Fontaine. Le sous-titre, tiré de l'entretien entre Jésus et Nicodème, vient d'un passage de l'Évangile selon Jean (chap. 3). C'est un grand succès public et critique[réf. nécessaire].

Bresson réalise en 1959, Pickpocket. Il montre le « drôle de chemin » de Michel, pickpocket persuadé que certains hommes devraient avoir le droit de se mettre au-dessus des lois. La musique de Lully accompagne le film. Le texte en pré-générique annonce : « Ce film n'est pas du style policier. L'auteur s'efforce d'exprimer, par des images et des sons, le cauchemar d'un jeune homme poussé par sa faiblesse dans une aventure de vol à la tire pour laquelle il n'était pas fait. Seulement cette aventure, par des chemins étranges, réunira deux âmes qui, sans elle, ne se seraient peut-être jamais connues. »

En 1962, Bresson réalise Procès de Jeanne d'Arc, inspiré des minutes du procès et du procès de révision survenu vingt-cinq ans plus tard.

En 1963, Bresson est appelé par le producteur Dino De Laurentiis pour réaliser un projet qui lui tient à cœur, La Genèse. De Laurentiis veut une superproduction biblique dont les épisodes seraient réalisés par de prestigieux réalisateurs. Bresson a déjà écrit un scénario sur ce thème en 1952. Mais pour l'arche de Noé, malgré tous les animaux apportés pour le tournage, le cinéaste ne veut filmer que des empreintes. Les divergences artistiques, notamment sur la couleur de peau d'Ève, font renvoyer Bresson du projet une heure plus tard, selon Bernardo Bertolucci qui était présent. Cette grande fresque sera réduite finalement au seul film de John Huston[7]. À plusieurs reprises, Bresson a voulu adapter la Genèse, sans trouver les fonds nécessaires à cette entreprise[8]. Un statut de pré-production parait en 1985, mais ne se concrétise pas[9].

En 1966, il signe avec Au hasard Balthazar un chef-d'œuvre et son film dramatiquement le plus complexe. Jean-Luc Godard, dans un entretien réalisé peu après la sortie du film, qualifiera celui-ci de « film-monde », car il réunissait en son sein toutes les facettes de la vie[10][réf. nécessaire]. À travers la vie et la mort de l'âne Balthazar, Bresson tisse une métaphore de la présence du mal dans le monde. Le titre Au hasard Balthazar est une référence à la devise des comtes de Baux, qui se disaient descendants du roi mage Balthazar.

En 1967, il réalise Mouchette, adaptation du roman de Nouvelle histoire de Mouchette de Georges Bernanos[N 1].

En 1969, Bresson tourne son premier film en couleurs, Une femme douce, dont la photo est assurée par Ghislain Cloquet, qui avait réalisé les noir-et-blanc de Mouchette et Au Hasard Balthazar. Le film s'ouvre sur le suicide d'une jeune femme dont le châle vole au-dessus de la rue. Son mari se remémore leur rencontre et leur vie de couple. L'adaptation de cette nouvelle de Dostoïevski est l'occasion pour Bresson de décrire la vie de la petite bourgeoisie parisienne et de dénoncer le cinéma (qu'il oppose à son art, le cinématographe) lorsque le jeune couple voit dans une salle obscure Benjamin ou les mémoires d'un puceau de Michel Deville, ou encore lors d'une représentation de Hamlet de Shakespeare. Dominique Sanda interprète son premier rôle dans ce film. Elle est, avec Marika Green, une des rares interprètes de Bresson à avoir ensuite fait carrière à l'écran.

En 1971, il adapte une nouvelle de Dostoïevski pour les Quatre Nuits d'un rêveur avec Isabelle Weingarten et Guillaume Desforêts.

En 1974, il réalise Lancelot du Lac, film au budget assez important sur le retour de Lancelot à la cour du roi Arthur après l'échec de la quête du Graal. Le futur producteur Humbert Balsan joue le rôle de Gauvain. Bresson filme en essayant d'éviter la fausse reconstitution historique. Il montre la vie comme s'il filmait celle d'aujourd'hui et sans magnifier les décors et les costumes.

En 1975, il publie ses Notes sur le cinématographe, un recueil dans lequel il défend sa vision du « cinématographe » qu'il distingue du cinéma. Il pense en effet que le cinéma est du théâtre filmé tandis que le cinématographe invente une écriture nouvelle « avec des images en mouvement et des sons » mis en relation par le montage. Cette notion n'est cependant pas inédite, elle fut déjà utilisée par Marcel L'Herbier qui utilisait le terme de metteur en image, metteur en film ou œuvres cinéphoniques contre celui de metteur en scène théâtral. Même si Bresson voulait évoquer plusieurs aspects de l'industrie en opposant le cinéma[11].

Avec Le Diable probablement, Robert Bresson obtient l'Ours d'argent au Festival de Berlin en 1977.

Son dernier film, L'Argent, est une adaptation d'une nouvelle de Tolstoï, Le Faux Coupon. Parce qu'un riche fils de famille donne un faux billet de 500 francs à un photographe, un employé entre dans l'engrenage de la prison, du vol, de la déchéance et du meurtre. Sifflé à Cannes, ce film obtient pourtant le grand prix du cinéma de création, en 1983, en ex æquo avec Nostalghia d'Andreï Tarkovski.

En 1995, l'ensemble de son œuvre cinématographique reçoit le prix René-Clair.

Analyse de l'œuvre

Tout l'œuvre filmé de Robert Bresson témoigne d'une quête exigeante et inspirée de mobiliser les plus puissantes ressources du cinéma débarrassé des influences des autres arts, et d'abord du théâtre[12].

Thématique

D'après Alan Pavelin, son œuvre a essentiellement trois sources d'inspirations, son catholicisme d'inspiration janséniste, sa carrière de peintre et son expérience de prisonnier de guerre[3]. Pour Pavelin, le jansénisme de Bresson se traduit dans ses films par l'absence de « psychologie » de ses personnages. Comme les personnages sont guidés par le destin, il n'y a pas à expliciter les raisons ou les motifs de leur action[3].

Les modèles

Après le Journal d'un curé de campagne, Bresson travaille en priorité avec des acteurs non professionnels, qu'il appelle des modèles[3].

Le modèle ne doit jamais avoir fait ni théâtre ni cinéma afin de donner au réalisateur la possibilité de le "modeler". Son principe-guide était : « L'automatisme engendre l'émotion ». Marika Green, la Jeanne de Pickpocket, raconte que presque tous les modèles devaient faire leur "apprentissage de modèles", voire se dépersonnaliser, en lisant le texte de Les Anges du péché : « Il fallait le lire tout à plat, de la façon la plus neutre possible ». Et Anne Wiazemsky, la Marie de Au hasard Balthazar, elle aussi passée à travers l'épreuve des Anges du péché, se souvient que à l'époque elle avait : « spontanément une voix bressonienne, assez blanche, uniforme. Le ton a été donc très facile à attraper. Le tournage fut un des plus beaux étés de ma vie »[13].

On peut résumer l'idée de Bresson et de son cinématographe en quelques points principaux :

  • utilisation de modèles, acteurs non professionnels, n'ayant jamais joué ;
  • égalité d'importance entre les images et les sons, travail important du hors-champ à travers la stylisation de ceux-ci ;
  • multiples prises afin d'obtenir l'absolu, le caché des modèles, stylisation de leurs voix ;
  • pas de balayage de la caméra, travellings le plus souvent de trois quarts, caméra de plus en plus tournée vers les gestes et les mouvements qui assurent les liens[réf. nécessaire].

Hommages

Le prix Robert-Bresson distingue les cinéastes ayant une œuvre « significative par sa sincérité et son intensité en faveur de la recherche du sens spirituel de notre vie »[14]. Il est attribué par les Conseils pontificaux de la Culture et des Communications sociales lors de la Mostra de Venise et est remis par le patriarche de Venise.

Mathieu Terence consacre la 4ème partie de son essai sur le ressentiment à Robert Bresson. Cette partie se nomme "Pour saluer Robert Bresson". L'auteur y analyse le film "Le Diable Probablement".

Filmographie

Réalisateur

Scénariste uniquement

Assistant réalisateur

Documentaires sur le cinéaste et son œuvre

Récompenses

Rétrospectives

  • Décembre 1985 : rétrospective intégrale à l'Élysée Lincoln de Paris, dans le cadre du Festival d'Automne[15].
  • Février 1989 : rétrospective intégrale au Reflet Médicis, 3 rue Champollion, Paris, organisé par Les Acacias Ciné Audience avec la participation du Centre national de la cinématographie[16].
  • Avril 1997 : rétrospective intégrale à la Cinémathèque française[17]
  • Juillet 2018 : rétrospective intégrale à la Cinémathèque française.

Publications

  • Robert Bresson, Notes sur le cinématographe, Paris, Gallimard, 1975, collection NRF (ISBN 2070393127), traduit dans une trentaine de langues.
  • Robert Bresson, Jean-Michel Frodon, coll. Grands Cinéastes, Paris, Le Monde/Cahiers du cinéma, 2008 (ISBN 978-2-8664-2530-2)
  • Bresson par Bresson. Entretiens (1943-1983), rassemblés par Mylène Bresson, préface de Pascal Mérigeau, Paris, Flammarion, 2013 (ISBN 9782081298583).

Notes et références

Notes

  1. Marie Cardinal qui joue le rôle de la mère de Mouchette a décrit dans son ouvrage Cet été-là les péripéties du tournage et de sa préparation

Références

  1. Extrait de naissance no 30/1901 sur lesGensduCinema.com
  2. D'après Pavelin 2002, il existe une incertitude sur sa date de naissance, 1901, 1907 ou 1909
  3. (en) Alan Pavelin, « Robert Bresson », Senses of Cinema, no 21, (lire en ligne, consulté le )
  4. Mathieu Lindon, « Robert Bresson en douce », Libération, (lire en ligne, consulté le )
  5. Henri Ponchon, « Généalogie du cinéaste Robert Bresson », bulletin n°127 du CERCLE GÉNÉALOGIQUE ET HÉRALDIQUE DE L AUVERGNE ET DU VELAY, , p. 25-30 (lire en ligne)
  6. Institut National de l’Audiovisuel – Ina.fr, « Maria Casarès sur Les dames du bois de Boulogne », sur Ina.fr, (consulté le )
  7. (en) « Death of a Showman: Dino De Laurentiis (1919-2010) », sur Time Magazine,
  8. « Robert Bresson est mort le 18 décembre, a annoncé hier son épouse », sur La Croix,
  9. Braud 2013, p.53-55.
  10. Cet entretien est inclus dans le supplément du dvd
  11. Vecchiali 2010, Vol.II p.94.
  12. Jean-Michel Frodon, « Tout Robert Bresson, inventeur et résistant », Le Monde, (lire en ligne)
  13. Marine Landrot, « Maîtres et modèles », Télérama, no 2607, , p. 31-34 (conservé à la Cinémathèque de Grenoble)
  14. (fr) (en) « Mostra de Venise : Mgr Celli a remis le prix Robert-Bresson aux frères Dardenne », La Croix, (consulté le )
  15. Joshka Schidlow, « Robert Bresson. L'oreille voit mieux que l'œil », Télérama, , p. 48-49 (conservé à la Cinémathèque de Grenoble)
  16. Robert Bresson. Intégrale au Reflet Médicis. Dossier, , 36 p. (conservé à la Cinémathèque de Grenoble)
  17. Olivier Séguret, « Bresson est lumière », Libération, (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Collet, Rencontres avec Robert Bresson, Téléciné no 89, F.L.E.C.C., Paris, mai-juin 1960
  • Robert Droguet, Robert Bresson, Premier Plan, 1966
  • Michel Estève, Robert Bresson, Seghers, coll. Cinéma d'aujourd'hui, 1971
  • (en) Paul Schrader, Transcendental Style in Film: Bresson, Ozu, Dreyer, Berkeley, 1972
  • Michel Estève, Robert Bresson, La passion du cinématographe, Albatros, 1983
  • Philippe Arnaud, Robert Bresson, Paris, Cahiers du Cinéma, coll. Petite bibliothèque des Cahiers du Cinéma, 1988
  • Robert Bresson, Collectif, Ramsay Poche Cinéma / Caméra Stylo, 1989
  • Noel Herpe, Une lexique de Robert Bresson, La Nouvelle Revue française, n. 438-439, 1989
  • René Prédal, Robert Bresson. L’aventure intérieure, L’Avant-Scène Cinéma, no 408-409, 1992
  • Jean Sémolué, Bresson ou l'acte pur des métamorphoses, Paris, Flammarion, coll. Cinémas, 1993
  • (en) Shmuel Ben-Gad, « To See the World Profoundly: the Films of Robert Bresson », Cross Currents, Summer 1997, Vol. 47 Issue 2, Voir sur aril.org.
  • Robert Bresson, collectif, Ramsay/Cahiers du cinéma, 1996
  • Robert Bresson, Éloge, Collectif, Éditions Gabriele Mazzotta, Cinémathèque française, 1997
  • Keith Reader, Robert Bresson, Manchester University Press, 2000
  • Les Cahiers du cinéma, février 2000, no 543, supplément Hommage à Robert Bresson.
  • Jean-Louis Provoyeur, Le Cinéma de Robert Bresson : de l'effet de réel à l'effet de sublime, Paris, L'Harmattan, 2003
  • Thomas A. Ravier, « Distinction de Bresson », dans Art Press, no 333, avril 2007, p. 66–67 (ISSN 0245-5676)
  • Jean-Michel Frodon, Robert Bresson, Paris, Cahiers du cinéma/Le Monde, coll. Grands Cinéastes, 2008
  • (en) Tony Pipolo, Robert Bresson : A Passion for Film, Oxford University Press,
  • Peggy Saule, Le Spinozisme de Robert Bresson, un cinéma éthique et moral, éditions EUE, Berlin, 2011, (ISBN 978-613-1-57439-9)
  • (en) James Quandt (Editor), Robert Bresson (Revised), Cinematheque Ontario Monographs, 2012, 752 pages (ISBN 978-0-9682969-5-0)
  • Paul Vecchiali, L'Encineclopédie : Cinéastes « français » des Années 1930 et leurs oeuvres, Éditions de L'Œuil,
  • Simon Braud (trad. de l'anglais), Les plus grands films que vous ne verrez jamais, Paris, Dunod, , 256 p. (ISBN 978-2-10-070199-5)
  • Philippe Blanchon, Le dépaysement du réel, sur « Quatre nuits d'un rêveur » de Robert Bresson, L'Étrangère n°46, La Lettre Volée, 2018
  • Daniel Weyl, Mouchette de Robert Bresson ou le cinématographe comme écriture, Paris, L'Harmattan "Champs Visuels", 2012, 148 pages (ISBN 978-2-296-96276-7)
  • Daniel Weyl, Robert Bresson : Procès de Jeanne d'Arc. De la plume médiévale au cinématographe, Paris, L'Harmattan, "Champs Visuels", 2014, 110 pages (ISBN 978-2-343-03836-0)

Liens externes

  • Portail du cinéma français
  • Portail de la réalisation audiovisuelle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.