Robert Audemard d'Alançon

Robert-Jacques Audemard d’Alançon, né le à Remiremont (Vosges) et mort le à Paris, est un général de brigade français. Il a combattu à la bataille de 1939-1940, a participé à la Libération de la France, a fait la Guerre d'Indochine et la Guerre d'Algérie.

Pour les articles homonymes, voir Famille Audemard d'Alançon.

 Robert Audemard d’Alançon

Naissance
Remiremont (France)
Décès
Paris (France)
Origine Français
Allégeance France
Arme Armée de terre
Grade Général de brigade
Années de service 19352010
Commandement 3e brigade blindée, en Allemagne
Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur

Formation

Il entre à Saint-Cyr, promotion Mangin (1929-1931) et en sort lieutenant.

Seconde Guerre mondiale

Il sert comme lieutenant au Maroc de 1935 à 1937 [1],[2] puis participe à la bataille de France en 1940, où il est fait prisonnier à Thieulloye-L'Abbaye le [2],[3]. Il s’évade pour reprendre le combat au sein du 12e régiment de cuirassiers (2e division blindée du général Leclerc). Il est alors capitaine. Le , il est blessé sur l’esplanade des Invalides[2],[3]. Le , il participe a la prise du fort Ney par Paul de Langlade[4] qui obtient la reddition du général Vaterrodt, gouverneur militaire allemand de Strasbourg, faisant 626 prisonniers[5].

Guerres d'Indochine et d'Algérie

Il participe comme lieutenant-colonel à la guerre d'Indochine en tant que chef de corps du 1er régiment de chasseurs à cheval et est à nouveau grièvement blessé le et quitte le Tonkin en . Il est ensuite nommé directeur de l'instruction à l'École de cavalerie de Saumur jusqu'en . Puis il participe à la guerre d'Algérie[2],[3]. Comme chef d’état-major du corps d'armée de Constantine, il assure en particulier le maintien de l'ordre à Constantine au moment des barricades d'Alger, et sera amené à témoigner au procès du général Vanuxem en 1963[6],[7].

A la suite de sa carrière

Il termine sa carrière comme commandant de la 3e brigade blindée, à Wittlich en Allemagne[8]. Après sa retraite, il est le délégué général de l’association des parents pour la promotion de l’enseignement supérieur libre (APPESL), qui devient plus tard l’association pour la promotion de l’enseignement supérieur libre, fondée en 1967 et présidée par Aimé Aubert[9].

Il est fait Grand-croix de la Légion d'honneur par un décret du [10]. Il meurt centenaire l’année suivante, le , à Paris.

Distinctions

Famille

Il est le petit-fils de Frédéric Audemard d'Alançon (1824-1897), contrôleur général des armées de première classe et le fils Marcel Éric Audemard d'Alançon (1874-1917), lieutenant-colonel et aide de camp du général Nivelle, marié Hélène Saska. Ses frères Marcel et Éric ont suivi également une carrière militaire. Il épouse le Madeleine Didierjean, dernière fille du commandant Charles Didierjean, mort pour la France en 1914.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Gauvin, Le Procès Vanuxem, Éditions Saint-Just, .
  • Rédaction Le Monde, « Nouvelles militaires », Le Monde, .
  • Michel Legris, « " Le général Vanuxem est totalement innocent ", affirme le Général Allard devant la Cour de Sûreté », Le Monde, .

Webographie

  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail du monde maritime
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.