Relations entre les États-Unis et la Tunisie
Les relations entre les États-Unis et la Tunisie ont été nouées à la fin du XVIIIe siècle, alors que les États-Unis consolident leur indépendance et que la Tunisie termine, au bout de deux siècles de progressifs éloignements, de s'émanciper de l'influence ottomane.
Relations entre les États-Unis et la Tunisie | |
États-Unis Tunisie | |
Ambassades | |
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Ambassade des États-Unis en Tunisie | |
Ambassadeur | Donald A. Blome |
Adresse | Les Berges du Lac 1053 Tunis |
Site web | http://tunisia.usembassy.gov |
Ambassade de Tunisie aux États-Unis | |
Ambassadeur | Vacant |
Adresse | 1515 Massachusetts Avenue N.W. Washington, D.C. 20005 |
Si les deux gouvernements ne sont pas liés par des traités de sécurité, leurs relations demeurent intenses depuis l'indépendance de la Tunisie proclamée le .
Histoire
Jeunes nations
Très tôt, les États-Unis se montrent intéressés par l'établissement de relations avec la régence ottomane de Tunis, l'actuelle Tunisie. En 1778, John Adams note qu'« il y a d'autres nations avec lesquelles il est plus urgent de conclure des traités [...] Par là, j'entends le Maroc et les régences d'Alger, Tunis et Tripoli »[1].
Les relations consulaires débutent avec la reconnaissance des États-Unis par Tunis, via l'acceptation de la nomination d'un représentant consulaire américain[2]. Joseph Donaldson Jr., nommé consul le , reste en poste à Alger où il dispose de l'autorité consulaire sur toutes les régences barbaresques ; il délègue un marchand français installé à Tunis, Joseph-Étienne Famin (1762-1806), comme représentant officiel[2]. Famin conclut une trêve entre les deux gouvernements le [2]. Il est ensuite chargé de négocier un traité formel de paix et d'amitié avec le bey de Tunis[2] ; celui-ci est signé le puis, après quelques modifications portées aux articles 11, 12 et 14, le [3].
Famin est remplacé par William Eaton qui présente ses lettres de créance à Hammouda Pacha le [2]. Dans la foulée, les États-Unis ouvrent un consulat, leur première représentation officielle, le ; il est alors situé sur la place de la Bourse, aux portes de la médina[1]. Bien qu'un envoyé tunisien visite les États-Unis en 1805-1806, aucune relation diplomatique permanente n'est cependant établie[2].
Relations avec un protectorat français
Les États-Unis maintiennent une présence consulaire sous le protectorat qui est toutefois interrompue à plusieurs reprises : la première a lieu de 1882 à 1890, bien qu'aucun agent consulaire ne soit enregistré avant 1894 ; la seconde a lieu du 30 juin au après la confirmation du vice-consul Auguste Proux ; la troisième a lieu après le départ de Proux le [2]. Rouvert en 1915, le personnel du consulat n'arrive cependant qu'à l'été 1916 en raison de la Première Guerre mondiale ; il est encore fermé entre la fin 1942 et le printemps 1943 durant l'occupation du territoire par l'Axe[2].
Le consulat est élevé au statut de consulat général le [2].
Deux États indépendants
Si l'indépendance de la Tunisie est reconnue dès le , lorsque le consul général Morris N. Hughes envoie un message de félicitations officiel à Lamine Bey et au gouvernement[2], c'est le que les États-Unis reconnaissent officiellement le nouvel État ; les relations diplomatiques sont établies le , lorsque Hughes devenu chargé d'affaires présente ses lettres de créance[2]. Le consulat devenu ambassade est alors déplacé sur l'avenue de la Liberté[1].
Dès l'indépendance, la Tunisie cherche à se tourner vers les États-Unis afin de faire contre-poids aux pressions exercées par la France[4]. En effet, selon Bourguiba, les États-Unis sont en mesure de faire pression sur la France, de comprendre les besoins de l'Afrique du Nord et possèdent les moyens économiques pour combler, au moins partiellement, la perte en capitaux résultant de la coupure de l'aide économique française en 1957[4].
Présidence Kennedy
Du 3 au , le président Habib Bourguiba effectue sa première visite aux États-Unis[4]. Lors de ses entretiens avec le président John Fitzgerald Kennedy, la guerre d'Algérie et le développement économique de son pays sont les principaux thèmes abordés[4].
La crise de Bizerte, engendrée par le refus de la France d'évacuer la base militaire de Bizerte sous la pression du gouvernement tunisien, survient à l'été 1961. À cette occasion, l'administration américaine exprime sa préoccupation vis-à-vis de l'escalade militaire survenant entre les deux pays ; elle informe à cette occasion le gouvernement tunisien que cette crise survient à un moment délicat pour le règlement de la guerre d'Algérie et s'inscrit dans un contexte international sensible, particulièrement avec la construction du mur de Berlin[4]. À la suite de la plainte déposée par la Tunisie devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le secrétaire d'État Dean Rusk appelle l'ambassadeur Habib Bourguiba Jr., le 20 juillet, pour inviter les deux pays à ouvrir des négociations en vue d'un règlement du conflit, tout en exprimant un doute sur l'efficacité de l'initiative onusienne[4]. Le 22, le Conseil de sécurité finit par adopter la résolution 164 appelant à un cessez-le-feu et à un retour au statu quo, sans mentionner la nécessité de l'évacuation de Bizerte par les Français.
Le 23, le représentant américain au Conseil de sécurité, l'ambassadeur Charles W. Yost, signale le mécontentement tunisien et invite son gouvernement à exercer son influence auprès de la France pour que la question soit rapidement réglée ; la crainte de Washington est en effet de voir le camp occidental se diviser dans le contexte de la guerre froide[4]. Cette position est réaffirmée lors de la visite du ministre tunisien de la Défense nationale, Bahi Ladgham, début août[4].
Percevant la position fragile du président Charles de Gaulle après le putsch d'Alger et cherchant à modérer l'appui américain à Tunis, le président Kennedy tente de s'opposer à l'adoption d'une nouvelle résolution plus radicale, ce qui est toutefois fait le 25 août avec l'abstention de l'ambassadeur américain Adlai Stevenson[4]. Lors d'un entretien avec le ministre tunisien des Affaires étrangères Sadok Mokaddem, Rusk insiste sur le fait que son gouvernement considère Bizerte comme tunisienne et que son intérêt est que la base ne tombe pas dans des mains hostiles[4].
Dans un rapport remis au président Kennedy le , les objectifs de la diplomatie américaine vis-à-vis de la Tunisie sont définis de la manière suivante : préservation d'une Tunisie indépendante, modérée, pro-occidentale et plus démocratique, développement de relations amicales entre la Tunisie et ses voisins nord-africains, restauration de la relation privilégiée entre la France et la Tunisie, création de relations économiques fortes entre les États du Maghreb et entre ces derniers et l'Europe occidentale, développement économique et social suffisant de la région[4].
Présidence Johnson
Lors d'une visite à Washington, Habib Bourguiba Jr. devenu ministre des Affaires étrangères s'entretient le à la Maison-Blanche avec le président Lyndon B. Johnson ; il réaffirme à cette occasion la proximité des politiques étrangères de leurs deux pays, notamment sur la question du Proche-Orient, tout en soulignant la nécessité pour le gouvernement américain de continuer à soutenir le développement économique de son pays et l'équipement de son armée[5]. Johnson confirme que son administration souhaite poursuivre le soutien aux efforts de la Tunisie, qu'il considère comme une alliée dans la région, dans la mesure des moyens disponibles[5]. Lors d'un nouvel entretien le 18 septembre avec le secrétaire d'État Rusk, Bourguiba Jr. exprime les craintes de son gouvernement en matière de sécurité, notamment vis-à-vis de l'Égypte nassérienne et de l'Algérie soutenue par Moscou, et presse Rusk de s'engager dans un soutien militaire se montant à quelque 100 millions de dollars[5].
Si l'administration américaine accepte un appui supplémentaire en matière de formation des troupes et de fourniture d'équipements, elle décline cependant toute idée d'alliance militaire stratégique. Si la Tunisie constitue un allié de poids en Afrique du Nord, l'objectif américain est de laisser progressivement le pays travailler avec ses « partenaires naturels » européens et éviter une course aux armements dans la région[5]. De plus, le Congrès des États-Unis et l'opinion publique américaine sont hostiles à de nouveaux engagements à long terme, dans le contexte de la guerre du Viêt Nam. Un programme additionnel de 25 millions est donc décidé en décembre 1966, à la suite de la visite d'une mission d'évaluation américaine en Tunisie en novembre 1965 ; il vise à permettre aux Tunisiens de résister à toute attaque en attente de renforts extérieurs[5]. Il est finalement décidé de le verser à raison de cinq millions par an sur cinq ans mais les difficultés rencontrées au Congrès réduisent encore les sommes allouées, tout comme pour l'aide économique. Prévue le mais repoussée par la guerre des Six Jours et les problèmes de santé de Bourguiba, la seconde visite de ce dernier à Washington a finalement lieu les 15 et [5] : Johnson réitère à cette occasion le soutien américain à la Tunisie malgré le contexte difficile, alors que Bourguiba souligne l'amitié et les bonnes relations entre les deux pays.
Présidences Reagan et Bush
Les relations américano-tunisiennes se tendent temporairement après le raid israélien mené sur le siège de l'Organisation de libération de la Palestine à Tunis en 1985, après l'assassinat du Palestinien Khalil al-Wazir à Tunis en 1988 et au cours de la guerre du Golfe en 1990. Dans chaque cas, les relations se rétablissent toutefois rapidement, reflétant les solides liens bilatéraux.
Présidences Bush et Obama
Coopération
Économie
Les États-Unis fournissent dans un premier temps une assistance économique et technique à la Tunisie en vertu d'un accord bilatéral signé à Tunis le . Dans une lettre adressée au président Dwight D. Eisenhower, le , le président Habib Bourguiba sollicite un soutien financier afin de mettre en place un vaste programme de développement visant à diminuer le taux de chômage[4]. Dès lors, l'Agence des États-Unis pour le développement international appuie le gouvernement tunisien à hauteur de 1,4 milliard de dollars investi dans les infrastructures en matière hydraulique et de transport, dont l'aéroport international de Tunis-Carthage[1], jusqu'à son départ en 1994. La Tunisie devient en 1961 le premier pays arabe à faire appel aux volontaires des Corps de la paix[1].
La Tunisie soutient le U.S.-North African Economic Partnership (USNAEP) conçu pour encourager les investissements américains au Maghreb et l'intégration économique de la région ; le programme fournit plus de quatre millions de dollars d'aide à la Tunisie entre 2001 et 2003. La Middle East Partnership Initiative (en) (MEPI), lancé en 2002, intègre les projets de réforme économique de l'ancien USNAEP, tout en y ajoutant des projets bilatéraux et régionaux en matière de réforme de l'éducation, de développement de la société civile et d'émancipation féminine. En 2004, le bureau régional du MEPI, composé de diplomates américains et de spécialistes régionaux, s'installe au sein de l'ambassade américaine à Tunis ; il est chargé de coordonner les activités de MEPI en Algérie, en France, au Liban, au Maroc et en Tunisie, en étroite coordination avec les ambassades américaines situées dans ces pays. De l'aide américaine est également fournie à partir de l'indépendance de la Tunisie par des fondations, des groupes religieux, des universités et des organisations philanthropiques.
Le gouvernement américain appuie les efforts de la Tunisie en vue d'attirer les investissements étrangers. C'est pourquoi, les deux pays concluent un traité bilatéral d'investissement en 1990 et un accord en matière de double imposition le [6]. Le , ils signent un accord cadre sur le commerce et l'investissement (en) (TIFA)[6] puis, en , organisent le premier conseil du TIFA réuni à Washington DC. Dans ce contexte, les entreprises américaines cherchant à investir en Tunisie et à y exporter peuvent bénéficier de l'assurance et du financement grâce aux agences du gouvernement américain, y compris la Overseas Private Investment Corporation (en) et l'Eximbank.
Les meilleures perspectives se trouvent dans les secteurs de la haute technologie, de l'énergie, de l'agroindustrie, de la transformation des aliments, des soins et équipements médicaux, de l'environnement et du tourisme.
Défense
Dès le début des années 1960, les États-Unis fournissent un appui à l'armée tunisienne, notamment par le biais de livraisons d'armes. Ceci suscite d'ailleurs l'inquiétude du gouvernement français qui craint la possible réutilisation de celles-ci par le FLN algérien[4].
Les États-Unis et la Tunisie procèdent régulièrement à des exercices militaires conjoints. Par ailleurs, la commission militaire mixte américano-tunisienne se réunit annuellement pour discuter notamment de la coopération militaire et du programme de modernisation de la défense tunisienne. L'aide américaine en matière de sécurité a joué historiquement un rôle important dans la consolidation des relations bilatérales.
Le , Barack Obama désigne officiellement la Tunisie comme allié majeur non-membre de l'OTAN, ce qui permet aux forces armées tunisiennes de mettre en place une coopération très étroite avec l'armée américaine et de bénéficier d'avantages sur le plan matériel et financier[7].
Culture et technologie
Celles-ci se traduisent par divers accords, notamment l'accord de coopération culturelle du et l'accord de coopération scientifique et technologique du [6].
Personnels
Les États-Unis maintiennent une ambassade à Tunis depuis [6] ; elle est située dans le quartier des Berges du Lac, au nord de Tunis, depuis [1]. L'ambassadeur Donald A. Blome a été investi dans ses fonctions le et a pris son poste le 21 février de la même année[8].
La Tunisie maintient également une ambassade à Washington DC depuis [6].
Ambassadeurs des États-Unis
Nom | Titre | Nomination | Présentation des lettres de créance |
---|---|---|---|
Morris N. Hughes | Chargé d'affaires | [9] | - |
G. Lewis Jones (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | [10] | |
Walter N. Walmsley | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Francis H. Russell (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
John A. Calhoun (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Talcott Williams Seelye (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Edward W. Mulcahy (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Stephen Bosworth | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Walter L. Cutler (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Peter Sebastian | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Robert Pelletreau (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
John Thomas McCarthy (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Mary Ann Casey (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Robin Raphel (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Rust Macpherson Deming (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
William J. Hudson | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Robert F. Godec (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Gordon Gray (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Jacob Walles (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Daniel Rubinstein (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Donald Blome (en) | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Sources : Département d'État des États-Unis[11] |
Ambassadeurs de Tunisie
Nom | Fonction | Nomination | Présentation des lettres de créance |
---|---|---|---|
Habib Bourguiba Jr. | Chargé d'affaires | [12] | - |
Mongi Slim | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Habib Bourguiba Jr. | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Rachid Driss | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Slaheddine El Goulli | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Ali Hedda | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Habib Ben Yahia | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Abdelaziz Hamzaoui | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Ismaïl Khelil | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Azouz Ennifar | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Noureddine Mejdoub | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Hatem Atallah | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Mohamed Nejib Hachana | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Habib Mansour | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Mohamed Salah Tekaya | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Mokhtar Chaouachi | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
M'hamed Ezzine Chelaifa | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Fayçal Gouiaa | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Nejmeddine Lakhal | Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire | ||
Sources : Département d'État des États-Unis[13] |
Références
- (en) « History », sur tunisia.usembassy.gov.
- (en) « A Guide to the United States’ History of Recognition, Diplomatic, and Consular Relations, by Country, since 1776: Tunisia », sur history.state.gov (consulté le ).
- (en) « The Barbary Treaties 1786-1816. Treaty of Peace and Friendship, Signed at Tunis August 28, 1797 », sur avalon.law.yale.edu (consulté le ).
- (en) « Tunisia », sur history.state.gov (consulté le ).
- (en) « Tunisia », sur history.state.gov (consulté le ).
- « Relations bilatérales »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur diplomatie.gov.tn.
- (en) « Presidential Memorandum -- Designation of the Republic of Tunisia as a Major Non-NATO Ally », sur obamawhitehouse.archives.gov, (consulté le ).
- (en) « U.S. Ambassador to Tunisia »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur tunisia.usembassy.gov (consulté le ).
- Morris N. Hughes devient chargé d'affaires avec l'établissement de l'ambassade.
- G. Lewis Jones présente ses lettres de créance au président Habib Bourguiba, le 9 décembre 1957, après la proclamation de la république.
- (en) « Chiefs of Mission for Tunisia », sur history.state.gov (consulté le ).
- Habib Bourguiba Jr. devient chargé d'affaires avec l'établissement de l'ambassade.
- (en) « Diplomatic Representation for Tunisia »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur state.gov.
Bibliographie
- Samya El Mechat, Les États-Unis et la Tunisie. De l'ambiguïté à l'entente. 1945-1959, éd. L'Harmattan, Paris, 2000 (ISBN 2738449484)
- Henry de Gérin-Ricard, Étienne Famin et son vrai rôle diplomatique à Tunis. 1795-1802, éd. Société anonyme de l'imprimerie rapide, Tunis, 1905
- Ray W. Irwin, The Diplomatic Relations of the United States with the Barbary Powers. 1776-1816, éd. University of North Carolina Press, Chapel Hill, 1931
Voir aussi
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