Révolution française (homonymie)

Depuis son existence, la France a vu se succéder un certain nombre de révolutions pouvant être classées en trois groupes :

Ne doit pas être confondu avec la « révolution nationale » annoncée par le régime de Vichy dans son projet de loi de 1940[1]

Lamartine devant l’Hôtel de Ville de Paris le refuse le drapeau rouge – Peinture de Félix Philippoteaux

Voir aussi

Références

  1. Marc-Olivier Baruch, Le Régime de Vichy,  éd. La Découverte, Paris, 1996, p. 15-16, cité par Antonin Cohen, « Vichy et la troisième voie - « Vers la révolution communautaire » – Rencontres de la troisième voie au temps de l’ordre nouveau », Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine, no 51-2, avril-juin 2004, p. 141 [PDF] [lire en ligne], sur le site Cairn, consulté le 17 janvier 2009
  2. Miquel, Pierre, 1930-2007., La Troisième République, Paris, Fayard, , 739 p. (ISBN 2-213-02361-1 et 9782213023618, OCLC 21484065, lire en ligne)
  3. Commission d'enquête parlementaire (dépositions de M. Thiers), Histoire de la révolution du 4 septembre : et de l’insurrection du 18 mars, Paris, (lire en ligne)
  4. « Proclamation de la IIIe République par Gambetta », sur Gouvernement français (consulté le ).
    « « Le peuple a devancé la Chambre qui hésitait. Pour sauver la Patrie en danger, il a demandé la République : elle est proclamée, et cette révolution est faite au nom du droit et du salut public. Citoyens, veillez sur la cité qui vous est confiée ; demain, vous serez avec l’armée des vengeurs de la Patrie. » Ainsi Léon Gambetta proclame-t-il la IIIe République devant la foule assemblée place de l’Hôtel de Ville, à Paris, le 4 septembre 1870. »
  5. Jean Tulard, La France de la Révolution et de l'Empire, PUF, , p. 19.
    « Loménie de Brienne doit [...] se tourner vers le Parlement de Paris. Celui-ci refuse la subvention territoriale. Le , il proclame que seuls les États généraux peuvent l'autoriser. [...] D'où vient cette attitude de révolte [...] qui a fait parler de "révolution parlementaire", préambule à la Révolution de 1789 ? »
  6. Jean Massin, Robespierre, Club français du Livre, , p. 120.
    « Mais tous les historiens reconnaissent que le 10 août 1792 est une nouvelle Révolution ; nouvelle étape dans la Révolution ? Révolte guidée ? Révolte spontanée ? »
  7. Jean-Paul Bertaud, La Révolution française, Perrin, , p. 159-160-162.
    « Quoi qu’il en soit, la très grande majorité des historiens parle de deuxième Révolution. »
  8. (de) Karl Marx, « Die Junirevolution » La Révolution de Juin »], La Nouvelle Gazette Rhénane, no 29, (lire en ligne).
    Die Februarrevolution war die schöne Revolution, die Revolution der allgemeinen Sympathie, weil die Gegensätze, die in ihr gegen das Königtum eklatierten, unentwickelt, einträchtig nebeneinander schlummerten, weil der soziale Kampf, der ihren Hintergrund bildete, nur eine luftige Existenz gewonnen hatte, die Existenz der Phrase, des Worts. Die Junirevolution ist die häßliche Revolution, die abstoßende Revolution, weil an die Stelle der Phrase die Sache getreten ist, weil die Republik das Haupt des Ungeheuers selbst entblößte, indem sie ihm die schirmende und versteckende Krone abschlug.
    « La révolution de Février fut la belle révolution, la révolution de la sympathie générale, parce que les contradictions (entre la bourgeoisie et le peuple) qui éclatèrent en elle contre la royauté, n'étaient pas encore développées et demeuraient en sommeil, unies, côte à côte, parce que la lutte sociale qui formait l'arrière-plan de cette révolution, n'avait atteint qu'une existence inconsistante, une existence purement verbale. La révolution de Juin est laide; c'est la révolution repoussante, parce que la réalité a pris la place des mots, parce que la République a démasqué la tête même du monstre en lui arrachant la couronne qui la protégeait et la cachait. »
  9. Anatole de Montferrier, Histoire de la révolution du 18 mars 1871 dans Paris,
  10. André-Clément Decouflé, La Commune de Paris (1871) : révolution populaire et pouvoir révolutionnaire., Paris, Cujas, , 316 p.
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