Réseau Action Climat
Le Réseau Action Climat – France (RAC-F) est une association loi de 1901 spécialisée sur le thème des changements climatiques fondée en 1996. Il est le représentant français du Climate Action Network International (CAN-I), réseau mondial de plus de 1300 ONG dans 130 pays dont le but est d’inciter les gouvernements et les citoyens à prendre des mesures pour limiter l’impact des activités humaines sur le climat.
Forme juridique |
ONG Association loi de 1901 |
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But |
Protection de l'environnement Lutte contre le changement climatique |
Fondation | 1996 |
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Fondateur | Antoine Bonduelle, Hélène Connor, Michel Mousel |
Siège | Montreuil (Seine-Saint-Denis) |
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Président | Philippe Quirion |
Directeur général | Morgane Créach |
Trésorier | Edouard Toulouse |
Affiliation européenne | Climate Action Network Europe (CAN-E) |
Affiliation internationale | Climate Action Network (en) (CAN) |
Membres | 22 associations nationales, 10 associations locales |
Site web | reseauactionclimat.org |
Organisation
Membres du réseau
Le Réseau Action Climat - France regroupe 22 organisations nationales de défense de l’environnement, d’usagers des transports, de promotion d’alternatives énergétiques et de solidarité internationale :
- 350.org ;
- Agir pour l'Environnement ;
- Alofa Tuvalu ;
- Alternatiba ;
- Les Amis de la Terre ;
- CCFD-Terre solidaire ;
- Comité de liaison énergies renouvelables (CLER) ;
- Dossiers et Débats pour le Développement Durable (4D) ;
- Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT) ;
- Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) ;
- Fondation pour la nature et l'homme ;
- France Nature Environnement (FNE) ;
- Greenpeace-France ;
- HESPUL ;
- Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ;
- Oxfam France ;
- Réseau français des étudiants pour le développement durable (REFEDD) ;
- Réseau Sortir du nucléaire ;
- Secours catholique-Caritas France ;
- Women in Europe for a Common Future (WECF) ;
- WWF ;
- Zero Waste France.
Il comprend également 10 associations locales et un collège d’adhérents individuels.
Création du Réseau Action Climat - France
La naissance du RAC-F intervient à la suite de trois événements :
- Le débat sur l'énergie lancé en 1994 par Michel Barnier et confié à Jean-Pierre Souviron ouvre la discussion entre l'État et les ONG, représentées entre autres par Bertrand Charrier (Fondation Cousteau), Pierre Radanne (coopérative d'experts INESTENE), Benjamin Dessus (Global Chance), Gérard Savatier (ASDER), Pierre Samuel (Amis de la Terre). Les ONG publient alors un livre blanc collectif sur l'énergie et organisent un colloque au Sénat, à l'invitation des sénateurs Mélenchon et Richert.
- Lors des négociations sur le climat, à Berlin (1995) puis à Genève et à Bonn, les rares Français non gouvernementaux[pas clair], dont Antoine Bonduelle et Hélène Connor, se joignent au Climate Network Europe de Bruxelles (CNE, devenu depuis CAN-Europe), pour critiquer les positions françaises dans la négociation, alors en retrait sur les positions d'autres pays européens. Ce collectif est soutenu par les bureaux européens du WWF et de Greenpeace. Il organise avec ENDA-Dakar un atelier de formation et d'échange à la veille de la conférence de Kyoto (1997). Il participe aux évaluations indépendantes des politiques lancées au niveau européen par CNE.
- Les principaux réseaux d'ONG français (France Nature Environnement, Les Amis de la Terre, WWF, Greenpeace) sont à cette époque très affaiblis et apprécient la création d'un outil commun. FNE crée un poste conjoint avec le RAC-F, tandis que WWF Greenpeace et les Amis de la Terre, membres du réseau climat international (CAN) s'appuient sur cette nouvelle structure indépendante des pouvoirs publics. Elle est aussi soutenue par l'association 4D, lancée à cette époque par Michel Mousel.
Climate Action Network
Le Réseau Action Climat – France (RAC-F) est le représentant français du Climate Action Network (CAN). Ce réseau international fédère plus de 1300 ONG réparties dans plus de 130 pays autour de la lutte contre les changements climatiques.
Agréments
Le RAC-F est agréé par l'État comme :
- Association de protection de l’environnement ;
- Association nationale de jeunesse et d’éducation populaire.
Au niveau international, le RAC-F a le statut d'observateur ONG à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
Sensibiliser aux changements climatiques
Observatoire climat-énergie
Présenté à la presse le , l'observatoire climat-énergie assure un suivi et une évaluation de l'avancement de la transition énergétique en France par rapport aux objectifs du gouvernement. Il a été créé à l'initiative du RAC-F et du CLER - Réseau pour la transition énergétique[1].
Réponses aux climatosceptiques
Au moment de la conférence sur le climat de 2009 à Copenhague, des remises en cause du travail et du sérieux de la communauté scientifique du climat ont été formulées et très largement médiatisées. Ces erreurs et manipulations - souvent délibérées - ont suscité une incompréhension dans l'opinion et ont nécessité des prises de position publiques de la communauté scientifique relayées par le réseau pour rétablir la vérité.
Sommets internationaux sur le climat
Le RAC-F est reconnu par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques en tant qu'observateur non gouvernemental depuis 1997. Dans ce cadre, le RAC participe activement à l'ensemble des séances de négociations prévues chaque année par la Convention et y travaille en coordination avec les ONG du CAN Europe et du CAN International.
Chaque année, le RAC publie des notes de position et des analyses - qui reflètent les positions de ses associations membres - sur différents thèmes de la négociation.
Politique nationale
L'ambition du RAC-F au niveau national est de pousser le gouvernement français et les parlementaires à prendre en compte l'urgence climatique et à intervenir rapidement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, le RAC-F édite des rapports, notes de synthèses et sollicite les différents ministères pour les informer.
Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen et Emmanuel Macron, Réseau Action Climat appelle implicitement dans une tribune avec soixante autres associations à faire barrage à la candidate FN[2].
Actions de représentation d'intérêts
Pour le deuxième semestre de l’année 2017, Réseau action climat déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des actions de représentation d'intérêts pour un montant inférieur à 10 000 euros. Il déclare exercer cette activité pour 20 clients ou mandants, dont Greenpeace France, FNH, Agir pour l’environnement[3].
Notes et références
- « Transition énergétique : un observatoire pour vérifier l'atteinte des objectifs », (consulté le ).
- « "Le pire est malheureusement possible!" : l’appel de 61 associations et ONG avant le second tour », lejdd.fr, 29 avril 2017.
- « Fiche organisation : Réseau action climat France », sur hatvp.fr/,
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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