Portel-des-Corbières
Portel-des-Corbières est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.
Portel-des-Corbières | |||||
Vestiges de l'église Notre-Dame-des-Oubiels | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aude | ||||
Arrondissement | Narbonne | ||||
Intercommunalité | Le Grand Narbonne | ||||
Maire Mandat |
Bruno Texier 2020-2026 |
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Code postal | 11490 | ||||
Code commune | 11295 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Portelais | ||||
Population municipale |
1 374 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 03′ 19″ nord, 2° 55′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 5 m Max. 301 m |
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Superficie | 35,1 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Narbonne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Corbières Méditerranée | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Aude
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Ses habitants sont appelés les Portelais et les Portelaises.
Géographie
Localisation
Portel-des-Corbières est une commune située dans les Corbières, au sud-ouest de Narbonne.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune de Portel-des-Corbières est traversée par la Berre, fleuve côtier qui se jette dans l'étang de Bages-Sigean.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les lignes 10 et 17 des Autobus de Narbonne et par la ligne 8 du réseau liO.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1971 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,9 | 4,4 | 6,9 | 8,4 | 12,1 | 15,6 | 18,5 | 18,7 | 15,2 | 12 | 7,7 | 5,1 | 10,7 |
Température moyenne (°C) | 7,7 | 8,4 | 11,3 | 13 | 16,8 | 20,7 | 23,8 | 23,8 | 20,1 | 16,1 | 11,4 | 8,7 | 15,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,5 | 12,5 | 15,7 | 17,7 | 21,5 | 25,9 | 29 | 28,9 | 25,1 | 20,2 | 15 | 12,3 | 19,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−10 09.01.1985 |
−6,4 10.02.1986 |
−7 08.03.1971 |
0 05.04.1996 |
1,8 05.05.1977 |
6,4 17.06.1978 |
10 12.07.1990 |
9,9 24.08.1972 |
5,5 29.09.1993 |
1,9 21.10.1980 |
−4 22.11.1998 |
−7,4 09.12.1980 |
−10 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,4 06.01.1982 |
22 13.02.02 |
29,5 21.03.1990 |
30 25.04.02 |
35,5 29.05.01 |
38 21.06.03 |
40,5 07.07.1982 |
40 12.08.03 |
37,5 06.09.1988 |
32 01.10.1997 |
25,5 01.11.1981 |
23,5 18.12.1989 |
40,5 1982 |
Ensoleillement (h) | 66,4 | 87,3 | 140,5 | 176,2 | 207 | 216,6 | 221,3 | 224,6 | 179,2 | 121,1 | 70,6 | 56,6 | 1 767,3 |
Précipitations (mm) | 71,4 | 62,4 | 40,6 | 52,9 | 50,8 | 23,3 | 14,1 | 30,2 | 52,3 | 99,5 | 81,6 | 61,3 | 640,4 |
Urbanisme
Typologie
Portel-des-Corbières est une commune rurale[Note 2],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (57,7 %), cultures permanentes (36,6 %), forêts (3,1 %), zones urbanisées (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
En 737, la bataille de la Berre, victoire des Francs face aux Omeyyades, se déroule à proximité.
Entre 1900 et 1933 la ville était desservie par les Tramways de l'Aude.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14]. En 2018, la commune comptait 1 374 habitants[Note 4], en augmentation de 8,45 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Sports
Équipe de rugby à XV ayant évolué dans le championnat de France 2e série de rugby à XV et dans le championnat de France 3e série de rugby à XV.
Économie
La commune a sur son territoire les appellations qualitatives suivantes : Vin de pays des Coteaux du Littoral Audois.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-des-Oubiels. Les vestiges d'une église de style gothique sont visibles sur le territoire de la localité : l'église Notre-Dame-des-Oubiels. Les vestiges ont été classés au titre des monuments historiques en 1973[17].
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Portel-des-Corbières.
- Terra Vinea vous permet de plonger 80 mètres sous terre et de découvrir tous les secrets du vin.
- Le château de Lastours.
Personnalités liées à la commune
- Marie-Priscille de Catellan née le à Narbonne, seigneuresse de Portel. La littérature l'attira dans la région toulousaine. Entre 1712 et 1715, les Jeux Floraux l'ont couronnée quatre fois et, récompense suprême, elle obtint, en 1717, l'amarante d'or, symbole de persévérance et d'immortalité et fut nommée, chose unique dans cet aréopage d'hommes, académicienne. C'est ainsi que trois siècles avant Marguerite Yourcenar, Portel offrait à la France sa première académicienne. Elle mourut à Lamasquère le . Elle repose au cœur de l'église de Lamasquère. Sa tombe a été inscrite au patrimoine des monuments historiques le , ainsi qu'une cloche datant de 1588.
- Edmond Bartissol né le à Portel-les-Corbières, dans l'Aude, le jeune Edmond est le fils d'un maçon.
Il fait ses études au lycée Arago de Perpignan dans le but de devenir ingénieur aux ponts et chaussées. Ayant réussi, il obtient en 1862 la direction du chantier de la ligne de chemin de fer allant de Perpignan à Port-Vendres. La livrant avec retard, il estime avoir failli à sa mission et démissionne. En il part pour Suez et devient chef de section sur la construction du canal. Il se crée ainsi un grand réseau de connaissances qui lui serviront toute sa vie durant. En 1871 il devient responsable de l'organisation du chemin de fer en Galice, puis en 1875 il part au Portugal en tant que représentant de la société Financière de Paris. Il entreprend alors de grands chantiers dans ce pays à construire, en particulier la construction de la ligne de chemin de fer de la Beira Alta, qui traverse le Portugal d'est en ouest (Figueira da Foz à Vilar Formoso), mais aussi de nombreuses autres réalisations parmi lesquelles des ponts et des tunnels utilisant des techniques novatrices pour l'époque. Ayant des attaches particulières avec le Portugal, il acheta un vignoble de 500 hectares et produisit un vin d'apéritif, qui existe toujours de nos jours (fait en partie par les caves Byrrh, à Thuir). Enrichi, il revient en Catalogne Nord et en 1885 rachète les anciens bâtiments appartenant aux hospices situés à proximité de la cathédrale de Perpignan. Après les avoir démoli, il en construit de nouveaux, plus modernes. C'est que de nos jours on appelle encore "La Cité Bartissol" (rue Bartissol, évidemment) Dans l'ancienne église Saint-Jean-le-Vieux (du XIIe siècle) il construit une centrale électrique, la 1re de Perpignan, et devient ainsi le seul fournisseur d'électricité de la ville. Il s'intéresse ensuite à la destruction des remparts de Perpignan, qu'il obtient en 1904 lors de leur déclassement officiel et après le vote du conseil municipal. Edmond Bartissol sera curieusement élu maire de Fleury-Mérogis en 1899, grâce à ses nombreuses connaissances nationales (députés entre autres), mais reste dans l'histoire une figure emblématique catalane ayant beaucoup fait pour le renouveau urbain de Perpignan.
- Auguste Giroux (1874-1953), docteur en médecine français, joueur de rugby, médaillé d’or aux Jeux olympiques de 1900 à Paris, est décédé à Porte.
- Dominique Webb.
- Ludovic Gardais sportif champion de France de karaté combat a séjourné dans sa jeunesse à Portel ses grands-parents paternels vivaient à Portel (dans la rue Principale).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Ruines de l'ancienne église Notre-Dame-des-Oubiels », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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