Poncey-lès-Athée

Poncey-lès-Athée est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Poncey-lès-Athée

Mairie de Poncey-lès-Athée

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône
Maire
Mandat
Éric Collin
2020-2026
Code postal 21130
Code commune 21493
Démographie
Gentilé Poncéen(s), Poncéenne(s)[1]
Population
municipale
575 hab. (2018 )
Densité 88 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 29″ nord, 5° 23′ 23″ est
Altitude Min. 182 m
Max. 208 m
Superficie 6,53 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Poncey-lès-Athée
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Poncey-lès-Athée
Géolocalisation sur la carte : France
Poncey-lès-Athée
Géolocalisation sur la carte : France
Poncey-lès-Athée
Liens
Site web mairie-poncey-les-athee.fr

    Géographie

    Localisation

    Lamarche-sur-Saône
    Magny-Montarlot
    Athée
    N Flammerans
    O    Poncey-lès-Athée    E
    S
    Auxonne

    Poncey-lès-Athée se situe dans la région naturelle du Val de Saône, à km d'Auxonne, chef-lieu du canton, 36 km de Dijon, chef-lieu du département de la Côte-d'Or et de la région Bourgogne-Franche-Comté, et à 378 km de Paris, capitale de la France.

    Géologie et relief

    La commune de Poncey s'étend sur 6,53 km2 et se situe sur le fossé tectonique Bressan de la plaine de Saône, à une hauteur moyenne de 195 m. Les sols y sont sablo-argileux.

    Hydrographie

    La Saône est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Poncey.
    Un étang communal et son ruisseau sont aussi présents au nord-est du village.

    Climat

    Le climat de Poncey est de type océanique avec étés tempérés.

    Transports

    La D 976 (Saint-Usage-Talmay) est la seule artère relativement importante qui dessert la commune.
    L'échangeur autoroutier le plus proche est celui de l'A39, à Soirans (10 km).
    Les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Villers-les-Pots (km) et d'Auxonne-Tillenay (km). La première phase (140 km) de la LGV Rhin-Rhône (Villers-les-Pots-Petit-Croix), inaugurée en 2011, traverse le sud de la commune
    Les aéroports les plus proches sont ceux de Dole-Jura, à Tavaux (Jura) et de Dijon Bourgogne, à Longvic, tous deux à une trentaine de kilomètres.

    Urbanisme

    Typologie

    Poncey-lès-Athée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,2 %), forêts (15,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), prairies (10,7 %), eaux continentales[Note 3] (10,2 %), zones urbanisées (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Poncey doit son nom au gentilice romain Pontius, d'origine osque ou ombrienne, qui lui-même le tient du nombre ordinal correspondant, soit Cinquième en français[9].
    Selon l'époque et les scribes, Poncey est appelé Ponticiacus (XIe), Poncey sur Soone (XIVe), Pontcey (XVIIe), et Poncey les Athée (à partir du XIXe)[10].

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution, Poncey est une dépendance de la seigneurie d'Athée. Les chanoines de la Sainte-Chapelle de Dijon y détiennent le pouvoir temporel, et l'évêque de Chalon le pouvoir spirituel[11].

    En 1469 et 1870, deux incendies ravagent le village. Ces catastrophes marquantes sont rappelées sur les armoiries de la commune[12].

    En 1735, le bourgeois Nicolas Verdelet fonde, près de la Saône, la chapelle, placée sous le vocable de la Vierge, succursale de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité d'Athée[11].

    Au cours des années 1930, 1950, 1970 et 1980, pas moins de 104 puits, soit une capacité de captage totale de 80 000 m3/jour, sont forés, en bord de Saône, afin d'alimenter en eau une partie de la ville de Dijon[13].

    En 1995, une usine de traitement de l'eau potable, d'une capacité de 60 000 m3/jour, gérée par la Lyonnaise des Eaux, est mise en service. Elle permet l'élimination des sels de fer et du manganèse, naturellement présents dans les eaux du Val de Saône[13].

    Héraldique

    Blason
    D'argent aux deux pointes ondoyantes de gueules mouvant de la pointe, accompagnées en chef de l'inscription 1467-1870 de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    L'inscription 1467-1870, en chef, fait référence aux deux années où se sont déclarés des incendies ravageurs, représentés, en pointe, par deux pointes ondoyantes suggérant les flammes[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2014 M. Jean-Pierre Morin   Instituteur retraité
    mars 2014 juin 2020 M. Philippe Deveaux    
    juin 2020 En cours M. Collin Eric   Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2018, la commune comptait 575 habitants[Note 4], en diminution de 2,71 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    401441440447499529514495532
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    518554512524506522528504471
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    462426403375376421406391392
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    382370357365380396498513581
    2017 2018 - - - - - - -
    581575-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Croix (XIXe) , Grande-Rue ;
    • Fontaine (XIXe), rue Saint-Médard ;
    • Mairie-école (XIXe), rue Saint-Médard ;
    • Barrage sur la Saône (XXe) ;
    • Chapelle (XXe), Grande-Rue ;
    • Monument aux morts (XXe), Route départementale ;
    • Étang communal, rue du Champ Cuminot ;
    • Saône.

    La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Liste des noms des habitants des communes françaises, sur le site habitants.fr
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Arbois de Jubainville (d') H., "Gentilices romains d'origine non-latine dans les noms de lieu de la Gaule" dans Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, volume 33, n°1, Paris, 1889. pp. 27-29
    10. Roserot A., Dictionnaire topographique de la Côte d’Or, imprimerie nationale, Paris, 1924. p. 304
    11. Courtépée C., Description générale et particulière du duché de Bourgogne, volume 2, Causse, Dijon, 1777. p. 269
    12. Caramanian P., Article "Poncey-lès-Athée, que d'eau, que d'eau !", dans Le Bien Public - Les Dépêches, consulté le 19 juin 2013.
    13. Article "Alimenter Dijon en eau potable" dans Le Bien Public-Les Dépêches, consulté le 19 juin 2013.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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