Politique en Maine-et-Loire

Cette page présente les découpages administratifs et électoraux, les représentations actuelles et un historique politique du département.

Représentation actuelle

En 2017, les sièges sont renouvelés à l'Assemblée Nationale et au Sénat. La République En Marche obtient 6 sièges et Les Républicains conservent un seul siège au Palais Bourbon, à la surprise générale. Au Palais du Luxembourg, Les Républicains conservent leurs 2 sièges, La République En Marche et le Parti Socialiste gagnent chacun un siège.

Historique

Durant le XIXe siècle, le département reste marqué par le souvenir de la guerre de Vendée. Le département apparait donc comme un bastion conservateur catholique, principalement légitimiste. Ainsi, en 1876 et en 1877, quatre légitimistes sont élus députés, à Cholet, Beaupréau et Angers. Segré et Saumur élisent un bonapartiste. Baugé nomme un républicain. En 1885, la liste d'Union conservatrice (bonapartistes et légitimistes) est élue entière avec environ 60 % des voix. Pour la droite, c'est l'un des meilleurs résultats de France. Les royalistes conservent quatre circonscriptions sur sept jusqu'en 1928, et la majorité absolue au conseil général jusqu'en 1925.

Le département de Maine-et-Loire est ancré depuis 1945 dans le courant de la droite modérée.

Les députés depuis la Libération furent d'abord gaullistes puis membres de l'UDF ou du RPR, avant d'être tous membres de l'UMP lors de sa création en 2002.

Lors des élections du 17 juin 2007, la victoire d'un député socialiste, Marc Goua, a montré que les inclinaisons politiques y évoluent. Ceci s'explique sociologiquement par le fait que la population du département est de plus en plus citadine[réf. nécessaire].

Notes et références

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