Pleaux
Pleaux est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pleaux | |||||
Centre du bourg. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Salers | ||||
Maire Mandat |
David Peyral 2020-2026 |
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Code postal | 15700 | ||||
Code commune | 15153 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pleaudiens, Pleaudiennes | ||||
Population municipale |
1 475 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 08′ 08″ nord, 2° 13′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 264 m Max. 765 m |
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Superficie | 92,39 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mauriac | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | pleaux.fr | ||||
Géographie
Elle est bordée au sud par la Maronne, un important affluent de la Dordogne.
Elle a la particularité, à la suite de la fusion de 1973, d'avoir un territoire discontinu, Tourniac étant séparé du reste de la commune par les communes voisines de Barriac-les-Bosquets et Rilhac-Xaintrie (Corrèze). Pendant longtemps[Note 1], elle fut la plus vaste commune du Cantal.
Elle est traversée par la Méridienne verte.
Urbanisme
Typologie
Pleaux est une commune rurale[Note 2],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,4 %), forêts (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,6 %), zones urbanisées (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Attestée sous les formes Plous en 1273, Pleus en 1294.
De l'ancien occitan pleu (« garantie », « caution »), soit du bas latin plebs, plebes, « église paroissiale ».
En 1973, le maire avait fait ajouter un accent afin d'écrire « Pléaux », orthographe qu'il pensait plus proche de la prononciation authentique et que l'on trouve encore dans des documents imprimés. La forme occitane est effectivement [plew], graphiée Pleus[8].
Histoire
Le 14 juillet 1944 ont eu lieu sur la commune, au terrain dit « Serrurier », de très importants largages d'armes par des avions américains B-17 dans le cadre de l'opération Cadillac. Une stèle a été apposée en 1994 sur les lieux[9].
La commune a fusionné en [10] sous le régime de la fusion-association avec les communes de Loupiac, Saint-Christophe-les-Gorges et Tourniac.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2018, la commune comptait 1 475 habitants[Note 4], en diminution de 4,28 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Sauveur devenue Saint-Jean-Baptiste, en grande partie du XVe siècle, possède un clocher d'époque romane. Elle est inscrite depuis 2017 à l'inventaire des monuments historiques[15].
- L'église Saint-Victor de Tourniac[16].
- Le bourg conserve plusieurs constructions du XVe au XVIIIe siècle[17].
- Le barrage d'Enchanet se trouve en partie sur la commune, sur la Maronne à la limite avec Arnac.
- Le château de Branzac se trouve sur la commune associée de Loupiac.
- La chapelle Notre-Dame du château bas, à Saint-Christophe-les-Gorges, où chaque année au mois d'août, des pèlerins viennent vénérer une vierge noire à l'enfant, laissée en 1098 par Raoul de Scorailles, qui partait en croisade.
- Église Saint-Sauveur.
- Château de Doignon.
- Maison du XVIIe siècle.
- Maison du XVIIIe siècle.
- Prieuré.
Personnalités liées à la commune
- Joseph Claris, (1769-1823), médecin militaire lors de la campagne d'Égypte, puis médecin à Pleaux.
- Jean-Pierre Pagis (1835-1908), évêque de Verdun, né et enterré à Pleaux ;
- Raymond Mialaret ( - ), poète de Pleaux[18] ;
- André Merlin (1942- ), industriel français né à Pleaux ;
- La chanteuse Sheila, dont la famille paternelle est originaire de la commune.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules au lévrier rampant d'argent colleté d'azur, accompagné de six billettes du même ordonnées en orle. |
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Notes et références
Notes
- Jusqu'à la création de la commune nouvelle de Neuvéglise-sur-Truyère le .
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- (oc) Josiane Guillot, Tiène Codert, Daniel Brugès, Parlem ! Vai-i qu'as paur ! : Revista trimestrala auvernhata, t. 18 : Los iganauds en Auvèrnha, Clermont-Ferrand / Thiers, Institut d'études occitanes, (lire en ligne)
- Jean Robin, « Terrain Serrurier - Opération Cadillac », sur Aérostèles,
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Journal officiel du 1er janvier 1886.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église Saint-Sauveur », notice no PA00093575, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pays de Salers tourisme
- « Pleaux | Petites cités de caractère », sur petitescitesdecaractere.com (consulté le )
- Centre France, « Le poète pleaudien, Raymond Mil a laissé une œuvre particulièrement riche » (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Roger Grand, « Traité de pariage entre Philippe le Bel et l'abbé de Charroux pour la création d'une ville franche à Pleaux 1289-1290 », Comité des travaux historiques et scientifiques. Bulletin historique et philologique, - nos 1 et 2 - 10 pages
Articles connexes
Liens externes
- Site internet de la mairie
- Association des Amis de la Xaintrie Cantalienne
- Pleaux sur le site de l'Institut géographique national
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