Cros-de-Montvert

Cros-de-Montvert est une commune française, située à l'extrême ouest du département du Cantal - région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Cros.

Cros-de-Montvert

L'église Sainte-Madeleine.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne
Maire
Mandat
Arlette Gasquet
2020-2026
Code postal 15150
Code commune 15057
Démographie
Population
municipale
191 hab. (2018 )
Densité 6,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 17″ nord, 2° 08′ 54″ est
Altitude Min. 304 m
Max. 703 m
Superficie 29,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Paul-des-Landes
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Cros-de-Montvert
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Cros-de-Montvert
Géolocalisation sur la carte : France
Cros-de-Montvert
Géolocalisation sur la carte : France
Cros-de-Montvert

    Géographie

    La commune est bordée au nord par la Maronne, un important affluent de la Dordogne.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Cros-de-Montvert est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62 %), prairies (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Cros : de l'occitan cros, du roman cros, croz, crotz, du bas latin crosum, crotum, du latin scrobs (creux, cavité)[8]. Au fil du temps, la dénomination du village a changé : Cros en 1275, Crosum Montis viridi au XIVe siècle, Crossoubz-Montvert en 1628 puis Cros-de-Peignières en 1697[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1925 1945 Zacharie Robert[10] PRV négociant
    1945 1947 Édouard Mousseau    
    1947 1954 Zacharie Robert[10] PRV négociant
    1955 1989 Paul Robert[10] PRV sénateur du Cantal (1980-1989)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2020 Jean-Michel Dubreuil DVD Retraité Fonction publique
    2020 En cours Arlette Gasquet    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 191 habitants[Note 3], en diminution de 5,91 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    497581588572582997957986961
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    984997975883873817852862780
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    817819730604580582524602451
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    425370305253261225221221220
    2013 2018 - - - - - - -
    203191-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Peynières[15]
    • Église Sainte-Madeleine, de style roman du XIe-XIIe siècle, de style « limousine » ou « mauriaco-limousine » avec un clocher en forme d'ancien campanile. L'église appartient cependant au style byzantin. Elle a été rénovée en 2011.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Lou Trésor
    9. Emile Amé, Dictionnaire Topographique du Cantal, Paris, Imprimerie Nationale, , 722 p. (lire en ligne)
    10. Paul Robert, ancien sénateur du Cantal
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Peynières.
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