Plateau d'Avron

Le plateau d'Avron est une butte-témoin située en Seine-Saint-Denis, à une dizaine de kilomètres à l'est de Paris.

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Plateau d'Avron

Le plateau au début du XXe siècle.

Pays France
Subdivision administrative Île-de-France
Subdivision administrative Seine-Saint-Denis
Villes principales Rosny-sous-Bois
Villemomble
Neuilly-Plaisance
Coordonnées 48° 52′ 22″ nord, 2° 30′ 45″ est
Communes 3

Géographie

Une carrière au début du XXe siècle.

Le plateau est situé sur le territoire des communes de Rosny-sous-Bois, Villemomble et Neuilly-Plaisance. On y trouve de nombreuses anciennes carrières de gypse ; les plâtrières d'Avron ont constitué une activité importante dans le secteur du XVIIIe siècle jusqu'au début du XXe siècle.

Le plateau était directement concerné par le projet d'autoroute A103 abandonné maintenant grâce à l'ADSEPA, ce qui a provoqué depuis les années 1970 l'opposition des habitants. Un parc de 31 hectares a été inauguré en 1999 ; le plateau est classé parmi les sites Natura 2000 du département. Par ailleurs, en et en , à la demande de l’ANCA, le préfet du département de la Seine-Saint-Denis a pris deux Arrêtés de protection de biotopes (APB) pour protéger deux sites du plateau d’Avron : le biotope des Alisiers et le biotope des Mares, dans le parc des Coteaux-d’Avron à Neuilly-Plaisance[1].

Histoire

Le château d'Avron sur la carte des Chasses du Roi.

Le premier château d'Avron (121-141, avenue Jules-Guesde ; 23-25, rue Danton à Rosny-sous-Bois) est attesté en 1424 et est démoli vers 1635 afin de permettre l'édification de celui de Claude Le Ragois de Bretonvilliers, terminé vers 1645, mentionné sur la carte de Delagrive (1740), puis la Carte des Chasses du Roi (1764-1808). En 1794, ce second château est transformé en bâtiment d'exploitation et sa démolition commence en 1805. Celle-ci est totalement achevée en 1850[2].

Pendant la guerre de 1870, le plateau d'Avron a été un des hauts lieux de la défense de Paris. De nombreux écrits officiels témoignent de cette période.

Sites et monuments

Parc communal du Coteau-d'Avron

Rosny-sous-Bois, plateau d'Avron.

Situé avenue du Président-Kennedy à Neuilly-Plaisance, le site du plateau d'Avron de 31 hectares s'étend sur deux communes (Rosny-sous-Bois et Neuilly-Plaisance). Il va voir se créer un grand parc de verdure sur la partie Rosny qui prolongera celui débuté à Neuilly-Plaisance. Le plateau d'Avron disposera ainsi d'ici quelques années d'un parc de 66 ha. Le parc offre une vue magnifique du Pays de France, ainsi que sur Paris (la tour Eiffel est visible du parc). Par temps clair, on peut apercevoir la grande montgolfière du parc Disneyland Paris, situé à environ 25 kilomètres, uniquement quand elle est en l'air. Le site offre une vue remarquable sur les communes telles que Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Rosny-sous-Bois, Chelles, Torcy, Gagny, etc.

Église du plateau d'Avron

L'histoire de l'église du plateau d'Avron, baptisée église Notre-Dame-de-l'Assomption mais appelée également Notre-Dame d'Avron, est un édifice conçu par l'architecte Henri Conus, édifié en 1932 en briques et béton armée[3]. L'abbé Ernest Laforge, le curé de Neuilly-Plaisance, rencontra de nombreuses difficultés pour édifier cette église. Sa tombe est située au fond de l'église.

Le château d'eau

Château d'eau.

Le château d'eau du plateau d'Avron fut construit en 1938, date à laquelle il fut mis en service. De nos jours, il continue à recevoir par pompage les eaux de l'usine de traitement de la commune de Neuilly-sur-Marne et alimente en eau le plateau d'Avron et toutes les communes alentour, comme Rosny-sous-Bois, Neuilly-Plaisance, Villemomble ou encore Gagny et d'autres… D'une hauteur d'environ 40 mètres, il surplombe le plateau et est visible sur plus de 20 kilomètres à la ronde.

Notes et références

  1. « Le plateau d'Avron. Les Amis naturalistes des coteaux d'Avron », sur www.anca-association.org (consulté le ).
  2. Atlas du patrimoine de Seine-Saint-Denis, www.atlas-patrimoine93.fr.
  3. « Église Notre-Dame de l'Assomption », www.tourisme93.com (consulté le 23 octobre 2013).

Voir aussi

Bibliographie

  • A.E. Fossard et A.Hurtret (illustrateur), Le Raincy dans le passé et le présent : essai de monographie cantonale, Noisy-le-Grand, Chez l'auteur, , 177 p. (lire en ligne), p. 112-114, lire en ligne sur Gallica.

Article connexe

Liens externes

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