Pierre Nicollon des Abbayes
Pierre Nicollon des Abbayes, né le à Landeronde et mort à Landeronde, est un militaire français, général de la guerre de Vendée[1].
Pierre Nicollon des Abbayes Pierre Nicollon de L'Aumondière | |
Naissance | Landeronde |
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Décès | (à 69 ans) Landeronde |
Origine | Français, Vendéen |
Allégeance | Royaume de France Vendéens |
Arme | Gendarme à la compagnie de la Reine |
Grade | Général |
Années de service | 1784 – 1815 |
Commandement | Divisions du marais (Armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz) |
Conflits | Guerre de Vendée |
Faits d'armes | Bataille de L'Aiguillon Expédition de Quiberon |
Distinctions | Ordre royal et militaire de Saint-Louis |
Biographie
Pierre Nicollon des Abbayes était le fils de Jean-François Nicollon des Abbayes, seigneur de Laumondière, armateur aux Sables-d'Olonne, qui fut emprisonné en 1794 à la prison de Noirmoutier où il mourut[2].
Il participa à la campagne militaire contre-révolutionnaire de 1792 comme cavalier de la compagnie des Flandres. Après l'échec de cette campagne militaire, il passa en Angleterre pour rejoindre le régiment Loyal-Émigrant formant l'armée des émigrés. Après la nouvelle campagne militaire de 1793, il se réfugia sur l'île de Jersey.
En 1795, il commanda, au côté de Eleonor Constant d'Amphernet, les troupes au sein du régiment du Dresnay, puis de Léon et participa au débarquement des émigrés à Quiberon. L'expédition de Quiberon commença le et fut définitivement repoussée le . Organisée par l'Angleterre afin de prêter main-forte à la Chouannerie et à l'armée catholique et royale en Vendée, elle devait soulever tout l'Ouest de la France afin de mettre fin à la Révolution française et permettre le retour de la monarchie. Mais son échec eut un grand retentissement et porta un coup funeste au parti royaliste.
En 1799, il est nommé chef de deux divisions du Marais vendéen (400 fantassins et 50 cavaliers)[3] au sein de l'armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz par le général vendéen Pierre Constant de Suzannet. Il est sérieusement blessé lors d'un combat dans la ville de Sallertaine en 1800.
Pierre Nicollon des Abbayes participa comme général vendéen à la guerre de Vendée et Chouannerie de 1815. Le , il s'illustra à la bataille de L'Aiguillon, ainsi qu'à la défense des villages des Mauges et à l'échauffourée de Landeronde[4], et en empêchant le pillage de la ville de Bourbon-Vendée le [5].
Le , le roi de France, Louis XVIII, remet des lettres de noblesse au nom de Pierre Nicollon de L'Aumondière.
François-René de Chateaubriand cite Pierre Nicollon des Abbayes dans son livre Mémoires d'outre-tombe : « Cathelineau marche sur Villiers ; d'autres chefs, MM. de La Roche-Saint-André, de Lyrot, Savin, Royrand, de La Cathelinière, Couëtus, Pajot, des Abbayes, Vrignaux, menacent Nantes, Niort et les Sables, Charette devient généralissime de la Vendée inférieure[6]. »
Notes et références
- Généalogie de Pierre Nicollon des Abbayes.
- Notice biographique de Jean-François Nicollon des Abbayes.
- Les divisions du Marais.
- Échauffourée à Landeronde, 1er mars 1793.
- Biographie de Pierre Nicollon des Abbayes.
- François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome cinquième, éditions Weissenbruch, Bruxelles, 1829, p. 312.
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