Pierre-Joseph Meeûs

Pierre-Joseph Meeûs, dit Joseph Meeûs, (né à Bruxelles le et mort dans cette même ville le ) est un industriel et homme politique belge.

Pour les articles homonymes, voir Meeus.

Biographie

Famille

Joseph Meeûs naît à Bruxelles le . Il épouse en premières noces le , Thérèse-Françoise Vandermaelen, née à Bruxelles le et morte à Molenbeek-Saint-Jean le , sœur du géographe Philippe Vandermaelen[1], et en secondes noces aux Essarts (France) Louise Esther Lavallée de Neven (1822-1869) qui lui donne seize enfants.

En indivision sur la propriété, les descendants de Jean-Baptiste Meeûs (1647-1694) quittent la résidence familiale du Marly en 1832, à l'issue de 140 ans d'occupation. Joseph Meeûs s'installe à Bruxelles au Quai au Foin, près de son magasin de l'Établissement encyclographique[2].

Carrière économique

Cofondateur et directeur de la Société civile Meeûs, active dès 1818, dans le gaz d'éclairage[3].

En 1822, Joseph Meeûs devient membre fondateur de la Société Générale des Pays-Bas[1] pour favoriser l'Industrie nationale, future Société générale de Belgique.

En , il participe avec son père Henri-Joseph[4] à l'Exposition des produits de l'Industrie nationale des Pays-Bas au Musée de l'industrie (Bruxelles)[5]. Son beau-frère Vandermaelen y présenta plusieurs cahiers de son Atlas de l'Europe dédié à S.A.R. le prince d'Orange[6].

Joseph Meeûs est également le directeur de l'Établissement encyclographique, une maison d'édition[7] dont le siège se trouvait en 1830 au Quai au Foin à Bruxelles, proche du magasin des Papeteries de La Hulpe de Daniel Patrice Hennessy (nl). L'amitié des deux hommes permettra à "Hennessy-Père" d'être nommé commissaire de la Société générale de Belgique en 1830.[8] Parmi les œuvres éditées figurent le Sertum botanicum[9] et l’Encyclographie des costumes dont les exemplaires restent recherchés.

Membre du Conseil de la Caisse d'Épargne de Paris.

Bourgmestre de Neder-Over-Heembeek (1826-1832)

Joseph Meeûs est bourgmestre de Neder-Over-Heembeek en 1830[10]. Il reprend la place de son oncle Jean-Baptiste Meeûs (1779-1856), l'ancien maire et bourgmestre, qui quitte le Marly pour diriger la construction du Jardin botanique de Bruxelles[11].

Engagement dans la Révolution belge de 1830

Le , dans le but d'éviter les incendies lors du bombardement de la ville par les troupes hollandaises, la distribution du gaz est suspendue sur décision du Gouvernement provisoire. Meeûs quitte clandestinement Bruxelles en état de siège, rentre à Neder-Over-Heembeek et décide de s'engager activement pour l'indépendance de la Belgique.

Le lendemain matin, Meeûs décida de frapper les troupes hollandaises : il s'efforça de rallier à la cause de la Révolution les habitants de sa commune; il fit sonner le tocsin, réunit les villageois armés, leur fit arborer les couleurs nationales et invita les autorités des communes voisines à se joindre à lui. Il exécuta le même jour l'ordre des généraux Juan Van Halen et Emmanuel van der Linden d'Hooghvorst d'occuper les postes principaux et la Maison de force (prison) de Vilvorde. Ces actions lui valurent la Croix de fer - décoration spécialement créée pour honorer les citoyens ayant fait preuve de bravoure dans les combats soutenus pour l'indépendance.-

Il fit transporter chez lui, au Marly, douze révolutionnaires bruxellois blessés, qu'il fit soigner à ses frais jusqu'à leur complète guérison[12].

Cour des comptes (1831-1836)

Meeûs rejoint la Cour des comptes, sur proposition de Théophile Fallon, Président de la Cour et membre du Congrès national de Belgique[13]. Il occupe ainsi le poste de greffier[14] de l'institution[15] de 1831 à 1836.

En 1836, Meeûs, pourtant candidat, n'est pas reconduit dans ses fonctions — unique cas de non réélection connu depuis la création de la Cour. Les raisons restent obscures. Certains procès-verbaux d'assemblées laissent penser qu'il s'était attiré l'inimitié du président Fallon à la suite d'absences répétées[16] ; un article du Propagateur du présente l'élimination du beau-frère de Ferdinand Meeûs comme un acte politique contre ce dernier. Autre possibilité, Meeûs pourrait aussi avoir finalement renoncé au poste pour retrouver un poste de bourgmestre. Son indépendance financière lui permettait de se passer de ce poste et la fonction de bourgmestre devait présenter un intérêt et des opportunités plus intéressantes.[réf. nécessaire]

Bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean (1836-1842)

De 1836 à 1842, il est bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean[10]. C'est à cette époque qu'il encourage son oncle Jean-Baptiste Meeûs (1779-1856) à ouvrir le Théâtre des Nouveautés, rue du Théâtre à Bruxelles[17]. Sous sa gouverne, Molenbeek devient ville de manufactures et d'ateliers ; la population augmenta et passa de 4 140 habitants en 1833 à 13 420 habitants en 1848. Il était domicilié Chaussée de Gand n° 7 en bordure de l'Etablissement Vandermaelen.

Une pierre sculptée en souvenir de son mayorat subsiste encore dans la maison communale actuelle au dessus d'une porte de cabinet d'échevin.

Vie active

  • Co-fondateur de l'université libre de Bruxelles[18].
  • Membre du Conseil central de salubrité publique et vice-président de la Commission d'agriculture de Bruxelles[1] qui siégeait à l'hôtel de ville de Bruxelles. Son oncle Jean-Baptiste en était le président.
  • Grâce à sa connaissance de la betterave sucrière, il fut appelé par la sucrerie de l'Établissement géographique[19] et plus tard par la Raffinerie de sucre indigène et exotique située à Waterloo et fondée par son cousin germain Pierre-François Meeûs-Brion qui habitait l'hôtel situé à l'angle de la rue de la Loi et de l'avenue des Arts[20]. Il avait souscrit deux cent parts de cette dernière société[21].
  • Le premier , Joseph Meeûs s'associe avec Philippe Bourson, docteur en médecine, pour fonder à Molenbeek la Société encyclographique des Sciences médicales (1837-1846). Elle était située Rue de Flandre au 155 à Bruxelles. En 1844, son adresse devient 33 Montagne aux herbes potagères. En 1849, la nouvelle Encyclographie médicale[22] est éditée par l'Imprimerie et Librairie de N. J. Grégoire, Fossé aux Loups 66.
  • Comme son père Henri-Joseph en 1784 (le )[23] il a été en 1843[24]l'un des derniers prévôts de la Confrérie des âmes du purgatoire de l'église Notre-Dame de la Chapelle (Bruxelles). Il y portait le collier en argent autrefois porté par ses ancêtres, dont Eléonore Meeûs née de Touron, et cousins Meeûs (dont Etienne-Joseph en 1701[25] et en 1711[24]).
  • Il a loué à Alexandre Dumas une maison située au 73 boulevard de Waterloo à Bruxelles[26].
  • Le 16 mars 1867, il gagna un procès contre la Société générale de Belgique ; elle lui versera la somme de 250 000 francs (or).[réf. nécessaire]
  • Il offrit un vitrail armorié qui représente Saint-Joseph de Nazareth[27] tenant son bâton fleuri à l'église Notre-Dame du Sablon de Bruxelles.

Œuvres

  • Affiche autorisée par le Gouvernement provisoire exposant deux lettres signées, l'une Meeûs-Vandermaelen et l'autre par son beau-frère et cousin germain Ferdinand Meeûs, datée du et des recommandations du Comité central à tous les citoyens pour assurer le maintien de l'ordre public et de la tranquillité[28].
  • Faites et Allez ! Réclamation des cultivateurs, industriels et commerçants, Bruxelles, A. Mertens, .
  • Pétition distribuée aux membres du Congrès national, 1831.
  • La question de la dette hollandaise mise à la portée des enfants, Bruxelles, A. Mertens, 1831.
  • Lettre au comte Félix de Mérode, Bruxelles, A. Mertens, 1832.
  • De la politique du moment en Belgique suivi de la dette hollandaise mise à la portée des enfants, Bruxelles, Société encyclopédique, 1838.
  • De la politique du moment : considérations sur le Traité des XXIV articles, Bruxelles, 1839.
  • La question de la dette hollandaise, 2e éd., 1839.
  • Le vœu : hymne promis à Notre-Dame-de-la-Garde dans un péril de mer, Bruxelles, Société des Beaux-Arts, 1841. IL y inclut une lettre dédicatoire et la réponse du cardinal Engelbert Sterckx du .
  • Compte-fait de la Loi sur les sucres, Bruxelles, Périchon, 1843.
  • Du gouvernement de l'industrie, Bruxelles, Périchon, 1844.
  • Du gouvernement de l'industrie pour prévenir une fausse organisation du travail, Bruxelles, Decq, 1848.
  • Quelques mots sur la Caisse du Crédit foncier, Bruxelles, A. Labroue, 1851.
  • Joseph Meeûs devant la Société Générale pour favoriser l'Industrie nationale, Bruxelles, A. Labroue, 1857.
  • Roi, royaume, capitale, palais avec un plan d'emplacement d'un palais des rois belges, Edition de l'Etablissement géographique de Bruxelles; seconde édition chez Labroue et Mertens, 1860
  • Idées premières sur l'usure actuelle, thèse d'économie chrétienne présentée et soumise à l'Assemblée générale des catholiques à Malines (session de 1864)[29], A. Mertens, 1864.
  • Idées premières sur la liberté de l'usure, thèse d'économie universelle, A. Mertens et fils, 1865.

En collaboration avec A. Van Langenhove, il a écrit

  • De l'Agriculture en quinconce au moyen d'un nouveau système d'instruments : du rayonneur sarcloir, du semoir à poquets, (2 cahiers) Imprimerie et Librairie d'agriculture et d'Horticulture de Madame Bouchard-Huzard, Paris, 1854.

Notes et références

  1. « Meeûs - Vandermaelen, Pierre-Joseph [1831 -1832] Bruxelles », dans Marie-Christine Claes, J.B.A.M. Jobard (1792-1861), visionnaire de nouveaux rapports entre l'art et l'industrie, acteur privilégié des mutations de l'image en Belgique au XIXe siècle : Thèse présentée pour l'obtention du grade de docteur en Philosophie et Lettres, vol. 7, Répertoires - 2 : Lithographes (H-Z), Louvain-la-Neuve, Université Catholique de Louvain, Faculté de Philosophie et Lettres, Département d'Archéologie et d'Histoire de l'Art, 2006-2007 (lire en ligne [PDF]), p. 272-276.
  2. Vandermaelen 1833.
  3. Après l'Angleterre, Bruxelles allait devenir la première ville du continent à être illuminée par du gaz. Le siège de la société se trouvait rue Saint-Roch à Bruxelles, près du Pont Saint-Jean Népomucène, le long de la Senne. Voir plaque commémorative de la rue Saint-Roch à Bruxelles ; La première usine à gaz du continent. In : Jacobs Roel, « La grandeur de la petite histoire du côté de la rue de Laeken », Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers, 2017/1 (XLIX), p. 257-278. DOI:10.3917/brux.049.0257. URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-bruxellois-2017-1-page-257.htm#pa60.
  4. Louis Verniers signale <<qu'Henri-Joseph Meeûs et Guillaume Vandermaelen, son beau-père, font partie avec douze "usiniers et négociants" des cent Bruxellois les plus imposés>> dans son livre Un millénaire d'histoire de Bruxelles. Depuis les origines jusqu'en 1830, Bruxelles, De Boeck, 1965, p. 513).
  5. Salle I, exposant 934 ; Son père, Meeûs-Van der Borcht, présentait en la salle VI (exposant 903) des dentelles bruxelloises. Voir le catalogue de l'Exposition de juillet 1830, Bruxelles, Fonderie et Imprimerie modernes, 1830.
  6. salle I, exposant 883.
  7. « Société encyclographique des sciences médicales [1837* - 1842] Bruxelles », sur kikirpa.be (consulté le ).
  8. Cercle d'Histoire de La Hulpe, Moissons d'Histoire, Chapitre V,, La Hulpe, 2001
  9. Sertum botanicum ou Encyclographie du règne végétal, par une Société de botanistes, sous la direction de Pierre Corneille van Géel (1796-1838) et Auguste Drapiez. Collection de plantes remarquables par leur utilité, leur élégance, leur éclat et leur nouveauté ; consistant en six cents planches soigneusement lithographiées et coloriées, accompagnées d'un texte particulier pour chaque plante (...), Bruxelles, Établissement encyclographique, (1828-1838), 6 vol. 355 x 300 mm. Voir cet exemplaire, passé en vente en 2002.
  10. Van Belle 1997.
  11. José Anne de Molina, Pierre-Joseph Meeûs, bourgmestre, surnommé l'homme du gaz, Molenbecca, n°9, Molenbeek, 2003
  12. A. de Wargny, Esquisses, p. 475
  13. Pierre Rion, Erik Aerts, Anne Vandenbulcke, Histoire d'une institution de contrôle : la Cour des comptes, Tielt, Lannoo, 1999, p. 68 et 158.
  14. Les obligations qui incombent au greffier sont reprises dans le règlement d'ordre de l'institution, daté du 19 février 1831, articles 23 à 32. Le siège de l'institution est à l'époque à Bruxelles, d'abord rue des Paroissiens, n° 12, puis rue des Petits Carmes, n° 14.
  15. Sa signature en tant que greffier est par exemple visible dans le Cahier du Président (Archives de la Cour des Comptes) sur un projet de règlement d'ordre de la Cour daté du 23 février 1831 et transmis au Président du Congrès national. Des signatures de Van Hoobrouck et de Meeûs-Vandermaelen (sic) du 20 janvier 1832 pour ordonnance de la Cour d'une obligation crée en vertu de la loi du 21 octobre 1831 visibles dans le livre d'Etienne Cogen sur Jacques-André comte Coghen, ses origines, sa vie, ses activités et sa descendance, Gand, 1998, p. 182 (seconde image).
  16. Pierre Rion, op. cit, p. 159, note 26..
  17. Aimé Bernaerts, Roger Kervyn de Marcke ten Driessche, Les noms des rues à Bruxelles, éd. De Visscher, Bruxelles, 1951. Si la rue fut ouverte en 1842, le théâtre ne sera inauguré que le 12 juin 1844 ; voir Lionel Renieu, Histoire des théâtres de Bruxelles, éd. Duchartre & Van Buggenhoudt, Paris, 1928.
  18. Léon Vanderkindere, Liste des Fondateurs. In : L'université de Bruxelles 1834-1884. Notice historique, Bruxelles, P. Weissenbruch, 1884. Cette liste cite trois Meeûs parmi les fondateurs de l'Université libre de Bruxelles, dont Meeus-Vandermaelen.
  19. Sa fabrique de sucreries remplaça à l'extrémité du domaine de l'Établissement sa fabrique de caoutchouc visible sur le plan Popp de Molenbeek avec les mutations, Bruxelles, Goemaere, vers 1859, art.690
  20. Henne et Wauters, Histoire des environs de Bruxelles, Ch. Vanderauwera, Bruxelles, tome III, 1855, p. 13-14.
  21. José Anne de Molina, Molenbecca
  22. Salomon Louis Fallot-Laurillard, vice-président de l'Académie royale de médecine y a publié de nombreuses observations se rattachant à l'art de la médecine
  23. Jean-Joseph Thonissen, Vie du comte Ferdinand de Meeûs, Ch. Peeters, Louvain, 1863, p. 243
  24. Inscriptions dans le bijou
  25. Thonissen
  26. Dumas occupera aussi l'immeuble adjacent quand sa fille vint le rejoindre. L'auteur est reçu en 1852 dans la Société des Agathopèdes présidée alors par Auguste Baron. La maison fut détruite en 1976 et remplacée par un bâtiment occupé par l'ONSS
  27. Vitrail de S. Coucke (réalisé en 1874) Voir Promenades dans l'église, note 20, page 6, Histoire et restaurations, Bruxelles , 2004
  28. Auguste de Wargny, Esquisses de la révolution de la Belgique en 1830, Bruxelles, chez H. Tarlier, 1830, lettres 3 et 4, p. 487-488.
  29. S'agirait-il du Congrès catholique du 3 septembre agrémenté d'un banquet dont le menu sur grande carte porcelaine fut lithographié par Ed. Seldenslagh-Vanderlinden au format 25,5 X 34,5 cm. ?

Bibliographie

  • Catalogue de l'Exposition générale des produits de l'Industrie nationale de Bruxelles, , édité par Libry-Bagnano, patron de la Fonderie et Imprimerie normales.
  • Premiers actes du nouveau gouvernement de la Belgique, chez Weissenbruch Père, Bruxelles, Suspension de l'Etablissement du gaz à Bruxelles pendant le siège, acte du signé le baron VanderLinden d'Hooghvorst, Charles Rogier, Président et Jolly.
  • Philippe Vandermaelen, Annuaire industriel et administratif de la province du Brabant, Bruxelles, .
  • Auguste Drapiez, Etablissement géographique de Bruxelles, in Bulletin de la Société de géographie, 2e série, Paris, VI,
  • Archives de la Cour des comptes.
  • Léon Clairbois, Histoire de l'éclairage public à Bruxelles, Vromant & Cie, Bruxelles, 1910
  • Vicomte Charles Terlinden, La Révolution de 1830 Racontée par les Affiches, Editions universitaires, Bruxelles, 1944
  • Pierre-Joseph Meeûs, bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean, carte Delhaize, série Chocolat des bourgmestres de Bruxelles. Portrait.
  • Jean Balis et André Lawalrée, L'Orchidée en Belgique ou Catalogue de l'exposition de la Bibliothèque Albert I, , pp. 29 et 30.
  • Jean-Louis Van Belle, Meeûs à de Meeûs : Bruxelles, la foi, le feu, Braine le Château, La taille d'aulme, , 217 p., Chapitre V.
  • Cercle d'Histoire de La Hulpe, Moissons d'Histoire, chap. V, Les papeteries de La Hulpe et leurs propriétaires, La Hulpe, 2000.
  • José Anne de Molina (en), Pierre-Joseph Meeûs surnommé l'homme du gaz, Molenbecca : revue du Cercle d'Histoire Locale de Molenbeek-Saint-Jean asbl, 2003, n° 9, p. 3-8. Portrait en couverture.
  • Jacques Dubreucq, Bruxelles, une histoire capitale, Volume 4 La section du Canal, Imprimerie Weissenbruch SA, 1997 (8 volumes).
  • Michel-Benoît Fincoeur & Marguerite Silvestre, Inventaire raisonné des collections cartographiques Vandermaelen conservées à la Bibliothèque Royale de Belgique, KBR, Bruxelles, 2000
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