Paulhenc
Paulhenc est une commune française, située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Paulhenc | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté | ||||
Maire Mandat |
David Vital 2020-2026 |
||||
Code postal | 15230 | ||||
Code commune | 15149 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
255 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 26″ nord, 2° 49′ 05″ est | ||||
Altitude | 940 m Min. 646 m Max. 961 m |
||||
Superficie | 23,69 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Flour-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Géographie
Paulhenc est une commune du Massif central bordée au sud par le lac de retenue du barrage de Sarrans sur la Truyère, à l'ouest par le Brezons, à l'est par le ruisseau de Chantal, et arrosée par le Vezou et le ruisseau de Paulhenc.
Communes limitrophes
Saint-Martin-sous-Vigouroux | Pierrefort | |||
Thérondels Aveyron |
N | Sainte-Marie | ||
O Paulhenc E | ||||
S | ||||
Cantoin Aveyron |
Urbanisme
Typologie
Paulhenc est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Barrage de Sarrans, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,4 %), forêts (37,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), eaux continentales[Note 2] (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), zones urbanisées (1,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2018, la commune comptait 255 habitants[Note 3], en augmentation de 5,81 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Château d'Estresses, médiéval, inscrit au titre des monuments historiques en 2008[16]. Il appartenait en 1708 à François de L'Éparvier, seigneur de Paulhenc, dont le fils Charles avait épousé Jeanne de Sistrières, dame de Las Douloux.
- Demeure de Fontanges, XVIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1953 pour son linteau de porte sculpté et armorié[17]. Appartenait à Annet de Fontanges, protonotaire apostolique, prieur de Paulhenc, seigneur de Las Douloux, Raulhac et Puech Mourier.
- Ancien château de Turlande, importante châtellenie qui relevait des vicomtes de Carlat et dont il ne reste que des vestiges. C'est là que serait né saint Robert, le fondateur de La Chaise-Dieu.
- Église Saint-Saturnin, édifiée au XIIIe siècle et modifiée du XVe au XIXe siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1997[18].
- Chapelle Notre-Dame de Turlande, édifiée en l'an 1275, inscrite au titre des monuments historiques en 1996[19].
Le clocher de l'église. Sa nef. Son chœur.
Personnalités liées à la commune
- Robert de Turlande, né à Paulhenc vers 1001.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 19 juillet 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Château d'Estresses », notice no PA15000042, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2016.
- « Maison des Fontanges », notice no PA00093572, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2016.
- « Église Saint-Saturnin », notice no PA15000004, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2016.
- « Chapelle Notre-Dame de Turlande », notice no PA15000001, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 novembre 2016.
- Portail des communes de France
- Portail du Massif central
- Portail du Cantal et de la Haute-Auvergne