Paul Watson
Paul Watson, né le à Toronto (Ontario), est un militant écologiste et antispéciste canadien. Il a fondé la Sea Shepherd Conservation Society.
Ne doit pas être confondu avec Paul Wattson.
Pour les articles homonymes, voir Watson.
Biographie
Paul Watson est le fils d’Anthony Joseph Watson et d'Annamarie Larsen. Il grandit dans la ville de St. Andrews-by-the-Sea, au Nouveau-Brunswick. Jeune déjà, il piste les trappeurs pour détruire leurs pièges[1]. Il travaille comme guide à l'Expo 67, l'exposition internationale de Montréal, avant de déménager à Vancouver.
En 1968, il s'engage dans les garde-côtes canadiens, où il sert dans des navires météorologiques et des aéroglisseurs de secours en mer. En 1969, il s'enrôle dans la marine marchande à bord d'un navire norvégien, le Bris, en tant que matelot. Ce navire, enregistré à Oslo, naviguait principalement sur l'océan Indien et le Pacifique.
Greenpeace
En , Paul Watson participe à une protestation du Sierra Club contre les essais nucléaires sur l'île Amchitka. Les personnes présentes à cette manifestation ont créé le Don't Make a Wave Committee, un groupe qui est par la suite devenu Greenpeace. Il a été parmi les premiers à entrer dans les rangs de l'association, en tant que membre de l'équipage et skipper, puis en tant que membre du Conseil d'administration. Le New York Times ou le New Yorker ont affirmé qu'il était un membre fondateur de Greenpeace. Néanmoins, l'association a démenti l'information[2] sur fond de conflit avec Paul Watson qui critique ouvertement Greenpeace pour son manque d'action. Il a cependant bien signé le document fondateur, sans rôle précis dans la création de l'association[réf. nécessaire]. Il navigue sur des navires de Greenpeace jusqu'au milieu des années 1970, notamment sur le Phyllis Cormack et le Greenpeace Too ! en 1971 et l'Astral en 1972. Selon le New Yorker et le New York Times, entre autres, Paul Watson serait l'un des membres fondateurs de Greenpeace, mais l'organisation a démenti cette affirmation, déclarant qu'il a « joué un rôle marquant dès les débuts de Greenpeace, mais que, contrairement à ce qui est parfois relayé dans les médias, il ne fait pas partie des membres fondateurs ». Ils affirment que Paul Watson les a rejoints au cours de la campagne d'Amchitka qui serait leur seconde expédition. Le principal intéressé a, quant à lui, clamé que cet événement est le premier organisé par Greenpeace.
En 1973, il aide les services de soins de l'American Indian Movement, pendant la crise de Wounded Knee, dans le Dakota du Sud[3]. Durant les années 1970, il continue à militer pour Greenpeace, en tant que membre et marin.
En 1975, il participe à une campagne contre les baleiniers soviétiques. Sur ce point, il est écrit :
« Durant cette confrontation, un cachalot harponné surgit dangereusement au-dessus de l’embarcation de Paul. Dans son œil, Paul discerna de la compréhension. Il sentit que l’animal savait pourquoi il était là et ce qu’il essayait de faire. Il vit cet énorme animal se dégager de dessus le Zodiac, glisser dans l’eau et mourir. Cet échange de regards, pendant quelques secondes, changea la vie de Paul pour toujours. Il fit dès lors le vœu de défendre toute sa vie les créatures marines[4]. »
Paul Watson est convaincu de la nécessité de mener des actions directes, ce qui entre en conflit avec la philosophie de non-violence prônée par Greenpeace. En 1977, en désaccord avec la politique des instances dirigeantes, il est exclu[2] de l'ONG (11 voix pour, 1 contre, la sienne).
Après Greenpeace
Watson fonde alors son propre groupe, la Sea Shepherd Conservation Society, la même année[5]. Depuis 2007, l'émission de télé-réalité Justiciers des mers est consacrée à l'association et aux combats qu'elle mène.
Il milite pour le véganisme et une vision du monde basée sur le biocentrisme plutôt que sur l’anthropocentrisme. Il est végétalien strict, et tous les repas servis sur les bateaux de la Sea Shepherd Foundation sont obligatoirement végétaliens[6].
Les campagnes qu'il mène lui ont valu des poursuites judiciaires dans divers États, dont les États-Unis, le Canada, la Norvège, le Costa Rica et le Japon. Il a été emprisonné en Allemagne en , à la suite d'une notice rouge émise par Interpol, qui demandait son arrestation afin qu'il puisse être extradé au Costa Rica. Une seconde notice rouge a été émise le , visant cette fois une extradition au Japon.
Après être resté en mer pendant quinze mois, Watson est finalement retourné à Los Angeles en . Il n'a pas été arrêté à la douane. Il s'est présenté devant une Cour d'appel américaine et a déclaré que « ni lui, ni son équipe n'avaient violé l'ordonnance qui exigeait de ne pas monter à bord des navires. » L'État américain, pourtant membre signataire d'Interpol, ne l'a pas arrêté. Il vit alors dans le Vermont.
Début , il quitte les États-Unis pour la France, où il est accueilli par Brigitte Bardot, à la Madrague à Saint-Tropez[7]. Ils se connaissent depuis qu'ils se sont rencontrés, en 1977, à l’occasion de leur opération sur la banquise canadienne pour dénoncer le massacre des bébés phoques. Depuis, il s'est installé à Paris.
Sea Shepherd
Le premier navire de l'association, le Sea Shepherd (« Berger de la Mer ») est acheté en décembre 1978, avec l'aide de la Fund for Animals. Dès ses débuts, l'organisation se forge une réputation, les actions directes qu'elle mène sont controversées. Ses tactiques incluent la projection d'objets sur les ponts des navires baleiniers, l'espionnage de ces navires illégaux en pleine mer, l'abordage ou le sabotage, notamment de deux navires dans un port islandais[8]. En tout, il aurait mis fin à la carrière de 9 baleiniers illégaux[8]. Paul Watson reste le chef de l'association, appelé « Capitaine » par ses membres bien qu'il n'ait jamais été nommé Capitaine.
Le , son nouveau bateau rapide, le Ady Gil est fracturé en deux par la collision volontaire d'un baleinier japonais au large de l'Australie. La collision a lieu à la fin d'une attaque des Sea Shepherd alors que l'Ady Gil n'avait plus de carburant, tandis que Paul Watson (à bord du Steve Irwin) se dirigeait vers le lieu d'immobilisation du trimaran. Parmi l'équipage, un caméraman est blessé[9] (il s'en sort avec une côte brisée[10]). Cette même année, Paul Watson reçoit plus de 120 000 $ de la part de Sea Shepherd. En , Paul Watson renonce au titre de capitaine du Steve Irwin. En raison de nombreuses complications judiciaires, il renonce également à la présidence de l'association, afin de se conformer aux modalités d'une injonction qui lui interdit de s'approcher des navires baleiniers japonais.
Autres activités écologiques
Paul Watson est correspondant de l'association Defenders of Wildlife entre 1976 et 1980, et représentant de la Fund for Animals entre 1978 et 1981]. Il est aussi le cofondateur des associations Friends of the Wolf et Earthforce Environmental Society.
Dans les années 1980, il affirme son soutien à l'association Earth First! et se lie d'amitié avec ses dirigeants[réf. souhaitée], David Foreman et Edward Abbey. Il proclame que Sea Shepherd est la marine d'Earth First! Il remet au goût du jour la tradition de cloutage des arbres[11], datant du XIXe siècle.
Il se présente aux élections fédérales du Canada à Vancouver en 1980, proclamant qu'il n'est pas un homme politique mais un écologiste[réf. nécessaire], et recueille moins de 100 voix. Il travaille ensuite avec le Parti vert de la Colombie-Britannique dans les années 1980 et 1990, recueillant 15 000 votes lors des élections municipales de 1986 en Colombie-Britannique, malgré son arrestation en Islande durant sa campagne[réf. nécessaire]. Il se présente au poste de maire de Vancouver en 1996, et finit 4e. Ses relations avec le Parti vert du Canada sont quant à elles nettement plus rugueuses. Il est désigné candidat de ce parti à Vancouver en 1988, mais à la mi-campagne, il se range finalement du côté du Nouveau Parti démocratique.
Entre 1990 et 1994, il enseigne l'écologie à l'université de Pasadena et donne quelques conférences de sensibilisation[précision nécessaire].
En , il est élu au comité directeur du Sierra Club pour un mandat de 3 ans. En 2006, il démissionne un mois avant la fin de son mandat et ne se représente pas, pour protester contre le soutien de l'association à un essai intitulé « Pourquoi je chasse ».
Il s'allie au cacique Raoni Metuktire grâce au rapprochement de Sea Shepherd avec Planète Amazone[12]. Il soutient tout d'abord sa pétition contre le barrage de Belo Monte lancée en 2010[13] et participe au spot de sa campagne européenne S.O.S. Amazônia Tour en 2014[14]. Pendant la COP21, les deux hommes sont côte à côte[15] alors qu'est lancée l'Alliance des Gardiens de Mère Nature, appelant à unir des peuples indigènes et leurs alliés du monde entier autour des enjeux climatiques et de préservation de la biodiveristé[16]. En 2016, Paul Watson aide au financement d'une grande assemblée de cette Alliance au Brésil, autour du cacique Raoni[17].
Vie privée
Paul Watson a une fille et un petit-fils.[réf. nécessaire]
Sa deuxième épouse, Lisa Distefano, une ancienne playmate, était directrice des opérations de Sea Shepherd pendant les campagnes de lutte contre la chasse à la baleine du peuple Makah à Friday Harbor. Sa troisième épouse, Allison Lance, est une militante des droits des animaux et un membre volontaire de l'équipage du Sea Shepherd.
Le , il épouse à Paris Yana Rusinovich[18], avec qui il a un fils, né le 29 septembre 2016.[réf. nécessaire]
Distinctions
- 2000 : Time Magazine le désigne comme l'un des héros écologistes du XXe siècle[19].
- 2008 : The Guardian l'a élu comme l'une des « 50 personnalités qui pourraient sauver le monde », en raison du travail accompli par Sea Shepherd.
Opinions
Les théories écologistes de Paul Watson sont exposées sur le site de son organisation[20], en particulier ses conceptions sur la taille optimale de la population humaine et l'organisation d'une société humaine sur la Terre en harmonie avec la nature. Selon lui,
« nous devons réduire radicalement et intelligemment les populations humaines à moins d'un milliard d'individus. Nous devons éliminer le nationalisme et le tribalisme et devenir des Terriens. Et en tant que Terriens, nous devons reconnaître que toutes les autres espèces vivant sur cette planète sont aussi des concitoyens et aussi des Terriens. C'est une planète aux formes de vie incroyablement diverses ; ce n'est pas la planète d'une seule espèce comme beaucoup d'entre nous le croient[21]. »
Watson est ouvertement misanthrope : « C'est certain, je ne suis pas un grand fan de l'espèce humaine dans son ensemble, admet-il sans ironie, mes congénères sont des primates arrogants et incontrôlables. Le monde est rempli de foules décérébrées qui vivent dans des univers fantaisistes [fondés] sur la religion ou le divertissement[22]. »
Relations avec les médias
En 1993, Watson publie Earthforce!, un guide stratégique pour les activistes écologistes. Dans cet ouvrage, il déclare approuver la tactique du sabotage déjà décrite par Edward Abbey et y exprime le mépris qu'il a envers les médias grand public. Selon lui, ce sont ces médias qui définissent ce qui est vrai et ce qui est juste dans le monde actuel. Il pense que les médias ne disent pas la vérité, du moins pas toute la vérité :
« Si vous ne connaissez pas la réponse à une question, l'événement ou la statistique dont il est question, suivez simplement l'exemple du président américain Ronald Reagan ; inventez-les, et délivrez l'information en toute confiance et sans hésitation. »
Toutefois, depuis qu'il a trouvé refuge en France, début , d'abord chez Brigitte Bardot[7], ses relations avec les médias grand public ont évolué comme en témoignent ses nombreuses apparitions et interviews, notamment dans l'hebdomadaire Paris Match[23],[18]. Il se montre ainsi, avec sa dernière épouse, en compagnie de « people » lors d'une soirée branchée consacrée à l'écologie[24].
Controverses
Actions critiquées
Certains médias ainsi que les adversaires des écologistes considèrent Paul Watson comme un pirate ou un « écoterroriste », thème de plus en plus en vogue à mesure que les polémiques environnementales s'accentuent. Des militants écologistes comme Steven Guilbeault ou Hubert Reeves estiment qu'il donne une mauvaise image de leur combat[25] et certains de ses anciens compagnons de lutte de Greenpeace ont pris leurs distances avec lui, comme John Fritzell, directeur de Greenpeace qui l'a traité publiquement d’irresponsable[26],[27]. Dans une interview donnée au Los Angeles Times[réf. incomplète], Jim Bohlen, autre cofondateur de Greenpeace, va même jusqu'à le dénigrer.
Paul Watson est critiqué par les associations de défenses des droits indigènes pour avoir protesté contre l'autorisation donnée à la tribu Makah de pêcher des baleines, dans l'État de Washington.
Le , ses propos au sujet de la mort accidentelle de quatre chasseurs de phoques durant le remorquage de leur navire par les gardes-côte canadiens créent une controverse. Un communiqué de Sea Shepherd énonce « la mort de quatre chasseurs de phoques est une tragédie mais […] le massacre de centaines de milliers de bébés phoques est une tragédie encore plus importante[28]. » Des habitants et pêcheurs des îles Saint-Pierre et Miquelon choqués de cette déclaration chassent alors Paul Watson et l'équipage du Farley Mowat de l'archipel. Il a d'ailleurs traité les chasseurs de phoques de « singes armés de gourdins qui terrifient des bébés phoques impuissants »[29].
Le photographe Pierre Gleizes dénonce les actions contre-productives de Paul Watson en disant que :
« En 2010, Sea Shepherd a fait échouer les négociations avec le Japon qui acceptait enfin de ne plus chasser en Antarctique, en échange de la possibilité de chasser, sous contrôle de la Commission baleinière internationale, au large du Japon. Une chance historique se présentait pour que les mers australes soient ce qu'elles auraient dû toujours être, un sanctuaire pour les baleines. On se serait occupé dans un deuxième temps de la chasse au large du Japon, beaucoup plus accessible que l'Antarctique. Mais il a tout fait capoter[30]. »
Dans la fiction
Paul Watson et Sea Shepherd sont représentés dans l'épisode Putain de baleines ! (Whale Whores, jeu de mots avec le nom du documentaire Whale Wars) de la série South Park (épisode 11 de la saison 13). Les auteurs critiquent ses méthodes de lutte avant qu'il ne soit tué par les Japonais. Il est ensuite insulté, photos à l'appui. Cet épisode fait référence à l'affrontement avec le baleinier Nisshin Maru du .
Il est aussi représenté dans le manga Prophecy.[réf. nécessaire]
Condamnations judiciaires
En 1993, Paul Watson est arrêté au Canada à la suite d'actions contre des bateaux de pêche espagnols et cubains au large de Terre-Neuve.[réf. nécessaire] En 1997, la justice norvégienne le condamne, par contumace, pour avoir tenté de couler par sabotage le navire norvégien de pêche au requin Nybrænna en 1992. Cependant, les Pays-Bas refusent de l'extrader en Norvège, alors qu'il vient de passer 60 jours en prison[31].
Le , il est arrêté à l'aéroport de Francfort-sur-le-Main à la suite d'un mandat d'arrêt émis par le Costa Rica portant sur des faits datant de 2002, après la requalification des charges retenues contre lui en 2011 : il ne s’agit plus de contravention à la réglementation maritime mais de tentatives d’homicide[32],[33]. Le 18, il est libéré sous caution de 250 000 euros[34], et il est alors assigné à résidence et doit se présenter chaque jour au commissariat de police[32].
Watson cesse de se soumettre à ce contrôle le . Il se rase la moustache, porte une perruque[30] et rejoint un bateau qui file vers la haute mer pour fuir, ne voulant pas être extradé vers le Japon à la suite d'une demande d’arrestation et d’extradition envoyée par l’ambassade du Japon à Berlin au ministère allemand des affaires étrangères le [32]. Le , Interpol met à jour la notice le concernant à la suite de sa fuite d'Allemagne en émettant une notice rouge, relayant ainsi le mandat d'arrêt du Costa Rica[32],[35]. Le , Interpol émet une nouvelle notice rouge à la demande des autorités japonaises pour deux incidents intervenus dans l'océan Antarctique en [36]. Le , il apparaît sur le Steve Irwin, en route vers l’Antarctique pour affronter les baleiniers japonais[37]. Le , Paul Watson annonce avoir débarqué le aux États-Unis pour témoigner au procès à Seattle sur l'action de Sea Shepherd en Antarctique contre les baleiniers japonais ; selon Sea Shepherd, il est resté en haute mer depuis sa fuite d'Allemagne[38].
Publications
- (en) Sea Shepherd: My Fight for Whales and Seals, as told to Warren Rogers (en), 1981 (ISBN 0393014991)
- (en) Earthforce! An Earth Warrior's Guide to Strategy, 1993 (ISBN 0961601957)
- (en) Ocean Warrior: My Battle to End the Illegal Slaughter on the High Seas, 1994 (ISBN 1550135996)
- Au nom des mers: les confessions d'un éco-guerrier, Éditions Le Pré aux clercs, 1996 (ISBN 9782842280017)
- (en) Seal Wars: Twenty-Five Years on the Front Lines With the Harp Seals, 2002 (ISBN 155297751X)
- Capitaine Paul Watson, entretien avec un pirate, avec Lamya Essemlali, Éditions Glenat, 2012 (ISBN 9782723486910)
- Ocean Warrior. La genèse de Sea Shepherd, Black-star(s) éditions, 2013 [édition revue et corrigée de celle parue chez Le Pré aux clercs] (ISBN 9782954667102)
- URGENCE ! Si l'océan meurt nous mourrons, 2016 (ISBN 978-2-344-01357-1)
- URGENCE ! Il faut sauver les océans, 2020 (ISBN 978-2-344-04353-0)
- Seal Wars, 25 ans sur la ligne de front, Black-star (s)éditions, 2020 (ISBN 9782954667119)
Dans la littérature jeunesse
- Moi, Capitaine Paul Watson, pirate des océans, avec Hédi Benyounes, Glénat Jeunesse 2016 (ISBN 9782344014554)
- Captain Paul et le sanctuaire des baleines, Gropapa et Mickael Brunet, éditions Evalou, 2020 (ISBN 978-2-490-07411-2)
- Captain Paul : Tortues en danger !, Gropapa et Mickael Brunet, éditions Evalou, 2020 (ISBN 978-2-490-07412-9)
- Captain Paul au secours des requins, Gropapa et Mickael Brunet, éditions Evalou, 2020 (ISBN 978-2-490-07413-6)
- Captain Paul : les phoques de la banquise, Gropapa et Mickael Brunet, éditions Evalou, 2021 (ISBN 978-2-490-07414-3)
- Captain Paul : libérons les orques, Gropapa et Mickael Brunet, éditions Evalou, 2021 (ISBN 978-2-490-07417-4)
Références
- Ron Colby, Paul Watson Pirate des Mers, 2008, documentaire.
- (en) Paul Watson, Sea Shepherd and Greenpeace: some facts, Greenpeace, le 17 décembre 2008.
- Biographie de Paul Watson sur Mediaman.com.
- Sea Shepherd Conservation Society, « Biographie du Capitaine Paul Watson », seashepherd.fr (consulté le ).
- Sea Shepherd Conservation Society, « Paul Watson and Greenpeace: Some Facts », seashepherd.fr (consulté le ).
- Interview de Paul Watson par Renato Pichler, Vegetarismus.ch.
- « La France et Brigitte Bardot au secours de Paul Watson » dans Paris Match du 18 juillet 2014.
- Sea Shepherd et les Baleines.
- (en) Maritime New Zealand, « Investigation report » [PDF], (consulté le )
- « Un capitaine écologiste arrêté par les baleiniers japonais », sur effetsdeterre, (consulté le )
- Paul Watson, Ocean Warrior, Black-star(s) éditions, 2013, pp. 408-409.
- Lamya Essemlali, Paul Watson : Sea Shepherd, le combat d'une vie, Glénat, , 312 p. (ISBN 978-2-8233-0081-9 et 2-8233-0081-3, lire en ligne)
- Voir sur raoni.com.
- (en) « Captain Paul Watson opens the trailer of Chief Raoni's 'S.O.S. Amazônia / Stop Belo Monte' campaign », sur raoni.com,
- Pauline Tissot, « Le capitaine Paul Watson à l'abordage de la COP21 », sur www.lepoint.fr,
- (pt) Ines Zanchetta, « Cacique Raoni comanda a assembleia da Aliança dos Guardiães da Mãe Natureza, em Paris », sur www.socioambiental.org,
- Anne-Sophie Novel, « Le Chef Raoni lance un mouvement mondial de défense de la planète », sur www.lemonde.fr,
- « Paul Watson, preux chevalier du grand large » dans Paris Match du 1er août 2015.
- Frederic Golden, « A Century Of Heroes », http://www.time.com, (consulté le )
- (en) The Beginning of the End for Life as We Know it on Planet Earth? There is a Biocentric Solution.
- (en) « The Beginning of the End for Life as We Know it on Planet Earth? There is a Biocentric Solution. », sur seashepherd.org, (consulté le ).
- Claudie Baran, « Paul Watson, le pirate écolo », Le Figaro Magazine, le 26 juillet 2013.
- « IceFish La dernière opération du pirate écolo » dans Paris Match du 9 avril 2015. « Paul Watson, le pirate de l'écologie » dans Paris Match du 30 juillet 2015. Vivienne Westwood et Paul Watson à l'assaut de la révolution verte dans Paris Match du 11 décembre 2015.
- « La Vie parisienne d'Agathe Godard » dans Paris Match du 17 au 23 décembre 2015, p. 144.
- « Les écoterroristes : des impatients marginaux et anti-humanistes », Le Devoir, le 12 avril 2008.
- Capitaine Watson, entretien avec un pirate de Lamya Essemlali, éditions Glénat, 2012.
- Capitaine Watson, entretien avec un pirate de Lamya Essemlali sur biosphere.ouvaton.org.
- Communiqué de presse de Sea Shepherd du 2 avril 2008 : Le massacre des phoques suspendu pour une semaine
- « La mort de phoques plus tragique que celle de chasseurs, pour des militants », AFP sur Google News, le 4 avril 2008.
- Anne-Sophie Mercier, « Le militant écologiste Paul Watson, prisonnier des mers », Le Monde, le 14 septembre 2012.
- (en) « Paul Watson: Set Free - Served with New ».
- Cécile Dumas, « Paul Watson : le “berger des mers” veut échapper à la justice japonaise », Sciences et Avenir, le 14 août 2012.
- « Le chef de Sea Sheperd arrêté », Le Figaro, 14 mai 2012.
- Mylène Jourdan, « Paul Watson libéré sous caution, Bardot soulagée », Libération, le 19 mai 2012.
- (en) « INTERPOL statement in relation to Red Notice issued for Paul Watson of the Sea Shepherd Conservation Society », Interpol, le 7 août 2012.
- (en) « INTERPOL Red Notice issued for Paul Watson at Japan’s request », Interpol, le 14 septembre 2012.
- Madeleine Coorey, « Le "pirate écolo" Paul Watson en mer pour affronter les baleiniers japonais », AFP sur Google News, le 5 novembre 2012.
- « L'écologiste canadien Paul Watson, en fuite, a débarqué aux États-Unis », AFP sur Google News, le 1er novembre 2013.
Voir aussi
Bibliographie
Filmographie
- Bruno Vienne, Paul Watson, l'œil du Cachalot, 2001
- Tiffany L. Williams, Justiciers des mers (Whale Wars), série documentaire en trois saisons réalisée de 2008 à 2010, diffusée aux États-Unis à partir du et en France sur la chaîne Discovery Channel à partir du
Liens externes
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- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Guillaume Launay, « Harpon entendeur… Portrait de Paul Watson », Libération, le
- Laure Noualhat, « Paul Watson, capitaine de l’armée des ondes », Libération, le
- (en) Paul Watson, « The Politics of Extinction », Eco-Action.org
- Interview de Paul Watson, par Un jour, une photo,
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