Choisey
Choisey est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Choisey | |||||
Canal du Rhône au Rhin longé par l'EuroVelo 6 | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Dole | ||||
Maire Mandat |
Laurent Rabbe 2020-2026 |
||||
Code postal | 39100 | ||||
Code commune | 39150 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cabotins, Cabotines | ||||
Population municipale |
1 037 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 136 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 03′ 47″ nord, 5° 27′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 193 m Max. 231 m |
||||
Superficie | 7,64 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Dole (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Dole-2 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | choisey.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Cabotines et les Cabotins.
Géographie
Situation
Situé juste au sud-ouest de Dole, Choisey est traversé par le canal du Rhône au Rhin, le Doubs au sud, et l'autoroute A39 à l'ouest avec un accès à cette dernière (accès n°6 Dôle Choisey) et la RN 73, constituant ainsi un des principaux accès à la ville de Dole.
Communes limitrophes
Hydrographie
- Le Doubs, le Canal du Rhône au Rhin.
Urbanisme
Typologie
Choisey est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dole, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[4] et 30 365 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), forêts (21 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), eaux continentales[Note 3] (6,8 %), zones urbanisées (6,3 %), prairies (5,6 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Attestée sous la forme: Choiseyo en 1354.
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme est composé du nom d'homme Latin Causius et du suffixe latin -iacum. Ce même nom Causius, avec le suffixe Gaulois -ialo (clairière, champ), a donné Choiseul[11].
Histoire
Choisey est l’un des plus anciens villages de la Séquanie et des monuments incontestables le révèlent comme un foyer de druidisme.
Bâti au pied d'un coteau, jadis planté de vignes, Choisey a des origines très anciennes : l'étymologie de son nom est gallo-romaine. Le passage de la grande voie de Cabillonum (Chalon-sur-Saône) à Vesontio (Besançon) suit un peu près le tracé de la Route Nationale 73. On s'accorde généralement pour voir les soubassements de la Croix-qui-vire, les bases d'une colonne militaire. Au XVIIIe siècle au Bon Repos, on a découvert un fleuron de l'art romain, le magnifique buste diadème d'une déesse, conservé aujourd'hui au musée de Dole.
Du Moyen Âge, Choisey a gardé sa motte féodale. Son nom apparaît dans les textes en 1137. Le seigneur avait le titre de Prévôt. La seigneurie de Parthey ne dépendait pas de la seigneurie de Choisey mais de la Châtellenie de Dole. Le creusement du canal du Rhône au Rhin au début du XIXe siècle, en créant une barrière artificielle, a permis au village ancien de demeurer presque intact jusqu'à aujourd'hui.
Au hameau de Bon Repos, il existe une croix en pierre appelée la Croix qui vire. Les habitants du pays racontent qu’elle tourne sur elle-même tous les cent ans, à minuit le soir de Noël. Un trésor, gardé par un démon, est caché à ses pieds et les sorciers y tenaient autrefois leur sabbat ! Choisey comprend deux châteaux. Celui de Parthey avec tour carrée et quelques restes de murs «habillés» dans le style troubadour (avec sobriété) au XIXe siècle, le tout situé dans un parc à l’anglaise... Ainsi que le beau château des Richardot de Choisey, du XVIIIe siècle.
Entre 1790 et 1794, Choisey absorbe la commune éphémère de Partey[12].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2018, la commune comptait 1 037 habitants[Note 4], en diminution de 2,54 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
.
- École maternelle et primaire Pierre de Menthon.
Association sportive de Choisey
L'AS Choisey, club de football de la commune, compte 200 licenciés en moyenne. Elle regroupe les catégories d'équipes de jeunes de 6 à 19 Ans, 2 équipes sénior et 2 équipes de foot loisirs (Vétérans et Cora). L'équipe 1 évolue en Ligue de Franche Comté depuis de nombreuses années, l'équipe 2 en 2e division de District du Jura.
Économie
La commune a sur son territoire deux importantes zones commerciales. L'usine Solvay est la plus grande entreprise du secteur.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Parthey (XIIIe-XVIIIe-XIXe s), inscrit au titre des monuments historiques depuis 2008[16], et dont le parc (XIXe s) a été inventorié par l'IGPC en 1987[17];
- Croix de chemin (XVe s), classée au titre des monuments historiques depuis 1906[18];
- Château Richardot, aujourd'hui de Menthon (XVIIIe s), inscrit, pour partie, et classé, pour autre partie, au titre des monuments historiques depuis 1993[19], et dont le jardin a été inventorié par l'IGPC en 1987[20];
- Église Saint-Antoine;
- Maison des Ursulines de Dole (XVIIIe s), actuelle mairie, partiellement inscrite au titre des monuments historiques depuis 1997[21];
- Monument aux morts (XXe s);
- Salle des fêtes (XXe s);
- Stade municipal Jean-Paul Bongiovanni (XXe s).
Personnalités liées à la commune
- Pierre de Menthon (1913-1980) : consul général de France à Québec (1968-1972), ambassadeur de France au Chili (1972-1974) puis en Irlande (1974-1977). Maire de Choisey du 24 juin 1956 jusqu'en mars 1971.
Héraldique
Blason | D’azur au pont de trois arches, posé sur une jumelle, dont la pièce du chef est ondée, le tout d’argent, surmonté d’une étoile de six rais, anglée de six queues de comètes caudées de trois pièces, ployées et dextrogyres, d’or. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dole », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 189.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Château de Parthey (XIIIe-XVIIIe-XIXe s) », notice no PA39000084, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Parc du château de Parthey (XIXe s) », notice no IA39000841, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix de chemin (XVe s) », notice no PA00101833, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Menthon (XVIIIe s) », notice no PA00101832, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Jardin du château de Menthon (XVIIIe-XXe s) », notice no IA39000842, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison des Ursulines/mairie (XVIIIe s) », notice no PA39000022, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Portail du département du Jura
- Portail des communes de France