Paroisse Sainte-Élisabeth (diocèse de Trois-Rivières)

La paroisse Sainte-Élisabeth est une paroisse catholique du Québec située dans le diocèse de Trois-Rivières, dans la municipalité régionale de comté des Chenaux, dans la région administrative de la Mauricie. Elle a été fondée le 1er janvier 2018 par Mgr Luc Bouchard dans le cadre de son projet de tournant missionnaire proposé le . Elle regroupe quatre anciennes paroisses qui sont devenues des communautés chrétiennes de proximité : Sainte-Anne, Sainte-Geneviève, Saint-Prosper et Saint-Stanislas. Son siège social est situé au presbytère de Sainte-Geneviève-de-Batiscan et chaque communauté locale conserve en ses lieux son église et ses bureaux administratifs.

Paroisse
Sainte-Élisabeth
Informations générales
Pays Canada
Province Québec
Région Mauricie
Diocèse Trois-Rivières
Création 1er janvier 2018
Patron Sainte Élisabeth de Hongrie
Prêtre Claude Lapointe
Adresse 51, rue Principale
Sainte-Geneviève-de-Batiscan (Québec) G0X 2R0
Statistiques
Population 4 647 hab. (2018)
Nombre de communautés locales 4
Superficie 415,49 km2
En rouge, localisation de la paroisse Sainte-Élisabeth dans la MRC des Chenaux.

Ne pas confondre les paroisses et les municipalités de paroisse. Au Québec, la première est un territoire religieux tandis que la seconde est un territoire civil dont les limites ont été calquées sur le territoire religieux. Cet article traite de la paroisse religieuse seulement.

Toponymie

La paroisse est sous le patronage de sainte Élisabeth de Hongrie.

La nouvelle paroisse a été placée sous le patronage de sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231), pour son service des pauvres. Proposé par le comité de transition, ce vocable a été retenu après consultation des paroissiens des quatre communautés chrétiennes de proximité[1] et officialisé par Mgr Luc Bouchard par décret du . Un rang de ce nom est situé à Saint-Prosper et un autre à Sainte-Anne mais ces deux odonymes font plutôt probablement référence à sainte Élisabeth (Ier siècle), cousine de Marie.

Histoire

  • 2013-2018

La paroisse Sainte-Élisabeth a été fondée le 1er janvier 2018 par Mgr Luc Bouchard par décret du dans le cadre de son projet de tournant missionnaire.

Dans sa première lettre pastorale, adressée le à ses diocésains, l’évêque évoquait la possibilité de regrouper des paroisses : «J’ose établir ici un programme pour les 10 ou 15 prochaines années. Les paroisses doivent d’abord devenir «communautés», communautés qui s’identifient par l’accueil de la Parole, l’accueil du prochain, l’accueil de l’Eucharistie et l’accueil de la prière. Est-ce qu’on peut rêver que des paroisses s’unissent pour devenir une «communauté de communautés» où l’Évangile et les personnes ont d’abord la priorité sur les «édifices»[2]?

Puis dans une lettre du adressée à ses confrères et à ses collaborateurs et collaboratrices, pour le lancement de l’année pastorale 2014-2015 du diocèse de Trois-Rivières, l’évêque écrivait qu’il « souhait[ait] mobiliser les leaders afin de définir plus clairement les contours d'un projet de tournant missionnaire. » Et il annonçait la confection d’un diagnostic qui fut déposé en .

L’année 2014-2015 fut considérée comme une année de travaux préliminaires qui permit de présenter aux paroisses le rapport de diagnostic organisationnel du diocèse et de se l’approprier. L’année 2015-2016 fut celle de la phase 1 du projet, «l'occasion de réfléchir sur l'état de la mission dans nos communautés et de clarifier le contenu du tournant missionnaire, ce sur quoi il y aura des changements à faire»[3]. Il y a eu la formation de huit groupes de travail et la tenue de deux consultations publiques. Puis l’année 2016-2017 fut celle de la phase 2, au cours de laquelle des projets de regroupement de paroisses ont été examinés et acceptés, de sorte qu’après une troisième consultation publique, l’évêque a déposé, le , ses orientations pastorales qui contiennent entre autres sa décision quant à la formation de 12 nouvelles paroisses et le maintien de deux paroisses. Des comités de transition ont été formés pour chacune des nouvelles paroisses, composés de deux représentants par paroisse, pour identifier la paroisse d’accueil, fixer le siège social et adopter une grille de répartition des dépenses communes dans la nouvelle paroisse, entre autres sujets[4] Les comités de transition se sont réunis entre mars et en vue de l’ouverture des nouvelles paroisses le .

Après l’annonce de la création des nouvelles paroisses le , le comité de nomination du diocèse a fait ses recommandations et l’évêque a, en , nommé les prêtres modérateurs et les coordonnatrices et coordonnateurs des nouvelles paroisses. Ces personnes sont entrées en fonction le . Ce tandem a ensuite recommandé à l’évêque la nomination des autres membres de leurs équipes pastorales paroissiales respectives puis, à compter de l’automne 2017, ces équipes ont nommé les membres des nouvelles équipes de vie communautaire (ÉVC) de chacune des paroisses. Ce sont ces ÉVC qui ont organisé les assemblées de paroissiens en pour élire les membres des nouveaux comités locaux des affaires économiques.

  • 1997-2003

Ce remodelage 2013-2018 des paroisses du diocèse de Trois-Rivières a été précédé d’une pareille opération sous le thème «Avec le souffle de l’Esprit-Saint, bâtissons l’avenir», commencée en 1998 dans tout le diocèse, sous Mgr Martin Veillette, alors évêque diocésain. À la suite des réflexions dans chaque paroisse, Mgr Veillette lançait en 2000 un projet de remodelage des paroisses. Sommairement, cette opération a résulté en la fusion de certaines paroisses dans le diocèse, en la création d’unités paroissiales et en un statu quo pour certaines autres paroisses.

Dans le cas des neuf paroisses de la zone pastorale des Chenaux, cette opération a résulté en 2003 en la création de trois unités paroissiales[5], chacune regroupant trois paroisses : 1) Champlain, Batiscan et Sainte-Anne-de-la-Pérade; 2) Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Saint-Prosper et Saint-Stanislas; et 3) Saint-Luc-de-Vincennes, Saint-Maurice et Saint-Narcisse. Dans chacune de ces unités dans les Chenaux, le projet consistait à regrouper l’animation pastorale sous une même équipe pastorale composée de deux représentants par paroisse mandatés par l’évêque ainsi que d’un prêtre-modérateur, d’une part, tout en maintenant les conseils de fabrique dans chacune des paroisses, d’autre part.

Dans les Chenaux, l’opération a été conduite pendant trois ans (2000-2003) par le Conseil de pastorale de zone[6], sous le regard du Conseil des agents de pastorale de la zone des Chenaux[7], et à la suite de l’acceptation par les paroissiens lors d’assemblées locales et lors de trois assemblées de consultation de toute la zone. La formation de ces trois unités était une étape vers la formation d’une seule paroisse regroupant les neuf paroisses de la zone des Chenaux.

En , Mgr Veillette formaient les équipes pastorales paroissiales en mandatant pour une année les personnes qui allaient se partager la tâche pastorale de chacune des nouvelles unités paroissiales.

Après trois mois de consultations pour l’évaluation des trois unités paroissiales, l’évêque mettait fin en à deux des trois unités tout en les invitant à développer des collaborations entre elles. Il maintenait celle regroupant Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Saint-Prosper et Sainte-Geneviève qui ne fut pas renouvelée par l’évêque en 2007.

Communautés chrétiennes de proximité

L’une des orientations du projet de tournant missionnaire (2017) est de former des « communautés de communautés », pour reprendre l’expression du pape François. Ainsi, la paroisse Sainte-Élisabeth est une nouvelle communauté regroupant quatre communautés chrétiennes locales de proximité, toutes quatre créées le par Mgr Luc Bouchard dans le cadre du projet de tournant missionnaire :

  • La communauté locale de Sainte-Anne occupe le territoire de la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade. Érigée canoniquement en 1714, c’est une ancienne paroisse supprimée le . Ses origines remontent à 1667. Son église actuelle date de 1855 et son presbytère (1948) a été vendu en 2006. Ses bureaux sont situés au sous-sol de la sacristie. Le cimetière Sainte-Anne actuel remonte à (date à venir).
  • La communauté locale de Sainte-Geneviève occupe le territoire de la municipalité de Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Érigée canoniquement en 1833, c’est une ancienne paroisse supprimée le . Ses origines remontent à 1721. Son église actuelle date de 1933 et son presbytère a été choisi par les neuf communautés locales de l’unité paroissiale des Chenaux pour y installer le carrefour paroissial où se trouvent les bureaux de la paroisse Sainte-Élisabeth et de la paroisse Saint-Laurent-de-la-Moraine. Le cimetière Sainte-Geneviève actuel remonte à 1912.
  • La communauté locale de Saint-Prosper occupe le territoire de la municipalité de Saint-Prosper-de-Champlain. Érigée canoniquement en 1850, c’est une ancienne paroisse supprimée le . Son église actuelle date de 1850 et son presbytère a été vendu en 2015. Ses bureaux sont situés dans le chemin couvert qui conduit à la sacristie. Le cimetière Saint-Prosper actuel remonte à (date à venir).
  • La communauté locale de Saint-Stanislas occupe le territoire de la municipalité de Saint-Stanislas. Érigée canoniquement en 1833, c’est une ancienne paroisse supprimée le . Son église actuelle date de 1872 et son presbytère a été vendu en 2016. Ses bureaux sont situés à l’étage de la salle municipale. Le cimetière Saint-Stanislas actuel remonte à (date à venir).
Tableau des populations des communautés
Sainte-Anne Sainte-Geneviève Saint-Prosper Saint-Stanislas Total
2018 2077 1028 528 1024 4647
Source : Répertoire des municipalités du Québec (consulté le )

Tournant missionnaire

Le projet de tournant missionnaire lancé par Mgr Bouchard vise à amener les communautés du diocèse de Trois-Rivières à mettre en place des conditions plus favorables à la mission de l’Église catholique. Selon l’évêque, il vise à revoir la « manière de faire Église », à donner « la priorité aux communautés de baptisés plutôt que sur les bâtisses », à « mieux incarner la présence du Christ à notre monde »[8]. Selon les orientations diocésaines, le Tournant missionnaire est un « mouvement de conversion dans l’Église universelle et dans chaque diocèse catholique pour donner priorité au témoignage d’une Église en sortie, qui va à la périphérie, moins préoccupée de sa survie interne, pour être un signe tangible de l’amour de Dieu et de sa miséricorde. » Pour l’évêque de Trois-Rivières, Mgr Luc Bouchard, « notre Église diocésaine vit un passage important de son histoire. Fidèles à nos racines, nous avançons vers l'avenir avec humilité, dans un esprit de service, soucieux des plus pauvres et des plus faibles de notre société, ouverts à la jeunesse, attentifs à la croissance de la vie humaine et de la foi. Ce Tournant missionnaire nous invite à prendre le large, à sortir de nos sentiers battus, à risquer l'ouverture de nouveaux chemins pour témoigner de l'Évangile du Christ. »[9]

L’équipe-projet du Tournant missionnaire veut inscrire cette vision sous l’éclairage de l'exhortation apostolique La Joie de l’Évangile (no 28) du pape François : « La nouvelle paroisse est présence ecclésiale sur le territoire, lieu de l’écoute de la Parole, de la croissance de la vie chrétienne, du dialogue, de l’annonce, de la charité généreuse, de l’adoration et de la célébration. À travers toutes ses activités, la paroisse encourage et forme ses membres pour qu’ils soient des agents de l’évangélisation. Elle est communauté de communautés, sanctuaire où les assoiffés viennent boire pour continuer à marcher, et centre d’un constant envoi missionnaire »[10].

D’une manière générale, selon le théologien belge Alphonse Borras, une paroisse doit être en un lieu une «Église pour tout, pour tous et par tous»[11], c’est-à-dire répondre à tous les besoins en mettant en œuvre les quatre axes pastoraux («pour tout»), dans un principe d’ouverture et d’inclusion («pour tous»), en se partageant en coresponsabilité la mission de la paroisse entre tous les baptisés («par tous»).

Les quatre axes pastoraux dans lesquels interviennent les paroisses sont : 1) l'engagement pour la transformation du monde; 2) la fraternité ouverte à tous et toutes sans exclusion; 3) l'éducation de la foi; et 4) la célébration.

Par ailleurs, dans La Joie de l’Évangile (no 24), le pape François écrit que « l’Église en sortie est la communauté des disciples missionnaires qui prennent l’initiative, qui s’impliquent, qui accompagnent, qui fructifient et qui fêtent ». Ces cinq verbes d’action sont proposés aux baptisés dans leur mission : prendre l’initiative, s’impliquer, accompagner, fructifier et fêter.

D’une manière plus spécifique, les orientations diocésaines formulées en 2017 proposent pour l’immédiat cinq enjeux que devront s’approprier les nouvelles paroisses, dont Sainte-Élisabeth :

  1. L’enjeu de la solidarité avec les plus pauvres
  2. L’enjeu du besoin de donner un sens à la vie et aux événements de la vie
  3. L’enjeu de l’engendrement des chrétiens et de la formation à la vie chrétienne
  4. L’enjeu de la relation avec les jeunes générations
  5. L’enjeu de la relève vocationnelle et du renouvellement du leadership

Forme juridique

Au plan du droit canonique, la paroisse Sainte-Élisabeth a été créée par décret de Mgr Bouchard en vertu de l’article 515 du Code de droit canonique.

Au plan civil, la paroisse a été constituée en corporation à but non lucratif en vertu de la Loi sur les fabriques sous le nom La Fabrique de la paroisse de Sainte-Élisabeth. La corporation est inscrite au registre des entreprises du Québec, conformément à la Loi sur la publicité légale des entreprises (chapitre P-44.1). Cette corporation est la propriétaire entre autres de l’église et le cimetière de Sainte-Anne-de-la-Pérade, l’église, le presbytère et le cimetière de Sainte-Geneviève-de-Batiscan, l’église et le cimetière de Saint-Prosper-de-Champlain ainsi que l’église et le cimetière de Saint-Stanislas. Elle est aussi l'employeur du personnel des quatre communautés locales.

Organisation

L’organisation de la nouvelle paroisse repose sur cinq principes ecclésiologiques de base[12] :

  1. La communauté chrétienne de proximité naît de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie.
  2. La communauté chrétienne de proximité est tout entière responsable de la mission. Tous les membres de la communauté chrétienne de proximité sont coresponsables de cette mission, chacune et chacun y apportant quelque chose d’unique et de précieux.
  3. Quelques membres de la communauté chrétienne de proximité assurent le service de l’animation de la vie communautaire.
  4. Les ministres ordonnés, prêtres et diacres, et les agentes et agents de pastorale laïques, en communion avec l'Évêque diocésain, exercent une autorité de service[13] et de soutien auprès de la nouvelle paroisse et des communautés chrétiennes de proximité qui la composent.
  5. La nouvelle paroisse est une communauté de communautés chrétiennes de proximité.

Elle comprend des groupes, des responsables et des bénévoles soutenus par du personnel[14] :

1. Des collectivités en communion pour le service de l’animation de la mission :

  • la communauté chrétienne de proximité;
  • la nouvelle paroisse;
  • l’unité pastorale;
  • la communauté diocésaine.

2. Des équipes de terrain au service de l’animation de la mission :

  • l’Équipe de vie communautaire, dans chaque communauté chrétienne de proximité;
  • l’Équipe pastorale paroissiale, commune aux deux paroisses de Sainte-Élisabeth et Saint-Laurent-de-la-Moraine;
  • la Table paroissiale de concertation pastorale, regroupant tous les responsables des communautés chrétiennes de proximité.

3. Des équipes de terrain au service du soutien matériel de la mission :

  • l’Assemblée de fabrique (dite aussi Conseil de fabrique), composée d’un ou deux marguilliers élus par chaque communauté chrétienne de proximité;
  • le Comité local des affaires économiques, dans chaque communauté chrétienne de proximité.

4. Des responsabilités exercées par des personnes :

  • le prêtre-modérateur et la coordonnatrice ou le coordonnateur de la pastorale paroissiale, qui ensemble forment «un tandem de référence pour l’Équipe pastorale paroissiale et l’ensemble de la nouvelle paroisse[15]
  • le(s) prêtre(s) collaborateur(s);
  • l'agente ou l'agent de pastorale laïque;
  • le diacre permanent;
  • l’accompagnatrice ou accompagnateur diocésain;
  • l’agente ou l’agent d’administration de la nouvelle paroisse;
  • les marguilliers et la personne à la présidence de l’Assemblée de fabrique.

5. Des personnes bénévoles dans la nouvelle paroisse.

6. Les autres membres du personnel :

  • l’agente ou l’agent d’administration, dans chaque communauté chrétienne de proximité
  • le personnel affecté aux églises (sacristain, entretien, etc.)
  • le personnel affecté aux cimetières

L'équipe pastorale paroissiale

Les tandems sont entrés en fonction en . Les autres membres sont entrés en fonction au cours de l’automne 2017.

Liste des membres successifs des équipes pastorales paroissiales
PériodePrêtreCoordonnatriceAutres membres
Depuis 2017Claude LapointeOdette SoucyMarcel Foley et Léo Guilbert

Les églises

Paroisse Sainte-Élisabeth
Municipalité Édifice
Sainte-Anne-de-la-PéradeÉglise Sainte-Anne
Sainte-Geneviève-de-Batiscan Église Sainte-Geneviève
Saint-Prosper-de-ChamplainÉglise Saint-Prosper
Saint-Stanislas (Les Chenaux)Église Saint-Stanislas

Les cimetières

La paroisse Sainte-Élisabeth compte quatre cimetières situés à Sainte-Anne-de-la-Pérade, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Saint-Prosper-de-Champlain et Saint-Stanislas. Ils sont gérés par la communauté chrétienne du lieu.

Communication

Chacune des communautés publie périodiquement un semainier paroissial distribué dans son église et dans quelques lieux publics. De plus, les neuf communautés de l’Unité pastorale des Chenaux se sont dotées d’une page et d’un groupe Facebook. Ni la paroisse ni l’unité pastorale ne dispose d’un site web.

Les archives

Les archives des anciennes paroisses continuent à être conservées dans les bureaux administratifs des communautés de proximité.

Unité pastorale des Chenaux

Le a aussi été créée l’Unité pastorale des Chenaux pour regrouper, sous une même équipe pastorale, la paroisse Sainte-Élisabeth et la paroisse Saint-Laurent-de-la-Moraine. Son nom est celui de la municipalité régionale de comté des Chenaux parce que ces deux paroisses couvent neuf des dix municipalités de cette M.R.C.

Notes et références

  1. Voir les semainiers paroissiaux de chacune des communautés
  2. Mgr Luc Bouchard, « Perspectives d’espérance pour le diocèse de Trois-Rivières, Lettre pastorale adressée aux fidèles du diocèse », Diocèse de Trois-Rivières, Pâques 31 mars 2013, page 16.
  3. Explication par Lise Filteau, coordonnatrice à l'évêché de la pastorale d'ensemble, le 3 septembre 2015 lors du lancement de l’année pastorale 2014-2015.
  4. Voir la liste des membres des comités de transition sur le site web du diocèse de Trois-Rivières : http://www.diocese-trois-rivieres.org/images/diocese_TR/Osons_le_tournant_missionnaire/Liste-des-membres-des-comits-de-transition.pdf
  5. L’expression choisie a été «Unité paroissiale» et non «Unité pastorale».
  6. Composé d’un représentant laïque de chacune des neuf paroisses de la zone des Chenaux.
  7. Composé des prêtres et des agentes et agents de pastorale de chacune des neuf paroisses de la zone des Chenaux.
  8. Lettre de Mgr Luc Bouchard à ses confrères et ses collaborateurs et collaboratrices, Trois-Rivières le 29 août 2014, 2 pages
  9. Équipe-projet du Tournant missionnaire, Orientations diocésaines du Tournant missionnaire, Document officiel du 5 février 2017, Trois-Rivières, Diocèse de Trois-Rivières, 2017, page 41 et page iii
  10. Pape François, La joie de l’Évangile, Exhortation apostolique Evangelii gaudium sur l’annonce de l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui, Montréal, Médiaspaul, 2013, paragraphe no 28
  11. Alphonse Borras, Les communautés paroissiales. Droit canonique et perspectives pastorales, Paris, Les Éditions du Cerf, 1996. Reprise dans Paroisses et ministère : Métamorphoses du paysage paroissial et avenir de la mission, Paris, Cerf, 2001, page 104. Et dans Olivier Bobineau, Alphonse Borras, Luca Bressan, Balayer la paroisse ?: Une institution catholique qui traverse le temps, Paris, Les Éditions Desclée De Brouwer, 2017
  12. Équipe-projet du Tournant missionnaire, Orientations diocésaines du Tournant missionnaire, Document officiel du 5 février 2017, Trois-Rivières, Diocèse de Trois-Rivières, 2017, page 11
  13. En note de bas de page, les orientations diocésaines précisent ce qu’il faut comprendre de l’expression «autorité de service» : «Au sein de l’Église, toute forme d’autorité doit être exercée dans un esprit de service pour la croissance du Royaume et pour le bien des personnes et des communautés, à l’exemple de Jésus-Serviteur, lors du lavement des pieds à la dernière Cène.» Voir page 11
  14. La liste de ces groupes et responsables se trouve à la page 13 des orientations diocésaines. Leur description suit aux pages 14-41. Voir : Équipe-projet du Tournant missionnaire, Orientations diocésaines du Tournant missionnaire, Document officiel du 5 février 2017, Trois-Rivières, Diocèse de Trois-Rivières, 2017, page 13
  15. Équipe-projet du Tournant missionnaire, Orientations diocésaines du Tournant missionnaire, Document officiel du 5 février 2017, Trois-Rivières, Diocèse de Trois-Rivières, 2017, pages 22-23. Le document ajoute : «Qu’est-ce qu’un tandem prêtre-modérateur et coordonnatrice ou coordonnateur de la pastorale paroissiale? Le tandem prêtre-modérateur et coordonnatrice ou coordonnateur s’inscrit dans la logique d’équipe qui encourage les solidarités, le partage des tâches et la relation de vis-à-vis qui peuvent porter des fruits. En ce sens, le tandem revêt un caractère obligatoire. L’esprit du Tournant missionnaire en est un de communion et de travail d’équipe pour la mise en oeuvre des orientations visées.

Bibliographie

  • Annuaire diocésain 2018
  • Équipe-projet du Tournant missionnaire, Orientations diocésaines du Tournant missionnaire, Document officiel du , Trois-Rivières, Diocèse de Trois-Rivières, 2017

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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