Paradou

Paradou, parfois nommée localement Le Paradou, est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour le quartier Paradou en Algérie, et son club de football, voir Hydra (Alger) et Paradou Athletic Club.

Le Paradou redirige ici.

Paradou

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arles
Intercommunalité Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles
Maire
Mandat
Pascale Licari
2020-2026
Code postal 13520
Code commune 13068
Démographie
Gentilé Paradounais
Population
municipale
2 066 hab. (2018 )
Densité 128 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 16″ nord, 4° 47′ 17″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 162 m
Superficie 16,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Arles
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Salon-de-Provence-1
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Paradou
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Paradou
Géolocalisation sur la carte : France
Paradou
Géolocalisation sur la carte : France
Paradou
Liens
Site web mairie-du-paradou.fr

    Située au pied des Baux-de-Provence, à 14 kilomètres à l'est d'Arles et à 2 kilomètres de Maussane-les-Alpilles, la commune s'adosse à la chaîne des Alpilles. Il tient son nom de l'appellation locale des moulins à eau qu'exploitaient des tisserands au fil de la rivière Arcoule.

    La commune fut créée en 1796 par détachement de la commune des Baux-de-Provence. Elle s'appelait autrefois Saint-Martin-de-Castillon.

    Géographie

    Accès et transports

    La route départementale 17 permet de traverser la commune et le bourg sur un axe est-ouest. La route départementale 78b fait de même sur un axe nord-sud avant d'aller rejoindre au niveau du pont Saint-Jean la route départementale 27 sur la commune voisine. À noter aussi la présence des routes départementales 78c et 78e.

    Aucune autoroute sur la commune. Celle-ci est cependant desservie par :

    • autoroute A7 ( 25) et route départementale RD 99
    • autoroute A54 ( 12) et route départementale RD 27.

    La gare de Saint-Martin-de-Crau et la gare d'Arles sont à moins d'une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la commune et la gare d'Avignon TGV à environ une trentaine de kilomètres au nord.

    L'aéroport international le plus proche est l'aéroport de Marseille Provence, au sud.

    Relief et géologie

    La commune est située au sud du massif des Alpilles. C'est donc en son nord que se trouvent les principaux reliefs (Défens de Sousteyran, le grand Méjan, etc.). En son centre, les Rochers de la Pène et leur orientation est-ouest, forment une sorte de frontière entre le nord et sa variation importante du relief, et le sud de la commune qui est une plaine avec un semi-marécage en sa limite sud.

    Hydrographie

    De par son relief, le massif des Alpilles est parcouru de nombreux ruisseaux que l'on nomme des « gaudres ». Un gaudre (du provençal gaudre : « petit ruisseau ») désigne un cours d'eau souvent à sec en été et à faible débit le reste de l'année. On peut noter sur la commune le gaudre du Trible, dont la source se situe au nord du village des Baux-de-Provence et qui rejoint la commune au sud-est au niveau du pont saint-Jean.

    On trouve plusieurs canaux sur la commune, principalement au sud : le canal de la vallée des Baux, le canal de Saint-Jean, le canal des Pompes, le canal de Faubraguette et le canal du Centre.

    Enfin, plusieurs fossés et roubines : fossé de l'Estagnol, roubine de Grava, fossé de Castillan, roubine de Tronflette…

    Climat

    Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+29 °C), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+3 °C)[1]. Le mois le plus pluvieux est janvier avec sept jours de pluie en moyenne, contre deux jours en juillet[1]. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : 500 mm/an en Camargue contre 600 à 700 mm/an pour les Alpilles.

    Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au XIXe siècle, comme en témoignent les nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.

    Le mistral

    Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[2].

    On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

    Données météorologiques

    Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :

    Mois J F M A M J J A S O N D année
    Températures maximales (°C) 10,9 12,3 15,3 17,5 22,0 25,8 29,4 29,0 25,0 19,9 14,2 11,6 19,4
    Températures moyennes (°C) 6,1 7,2 9,7 12,0 16,1 19,8 22,9 22,7 19,2 14,7 9,6 7,0 13,9
    Températures minimales (°C) 1,2 2,0 4,0 6,4 10,1 13,7 16,4 16,3 13,3 9,5 4,9 2,4 8,4
    Précipitations (hauteur en mm) 59 47 44 63 52 31 16 37 64 98 58 54 623,4
    Source: Météo France / Station de Salon-de-Provence

    Urbanisme

    Typologie

    Paradou est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Maussane-les-Alpilles, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 4 312 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arles, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,4 %), terres arables (28,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,6 %), zones urbanisées (8,4 %), zones humides intérieures (4,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,9 %), cultures permanentes (3,3 %), forêts (2,6 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Le village s'est d'abord appelé Saint-Martin-de-Castillon, cité comme S. Martinus en 981 puis évoluant en S. Maria de Castillonne en 1213. La forme la plus ancienne est Paladol, attestée vers 1177, ce toponyme provient du provençal parador (« paradou » en norme mistralienne) qui désignait un moulin à foulon pour l'industrie drapière[13].

    Histoire

    Préhistoire

    Des découvertes récentes ont montré que le territoire de Paradou est habité depuis la Préhistoire. L'archéologue Otello Badan a trouvé trace d'une occupation remontant au Néolithique dans une grotte du vallon du Défens de Sousteyran. Dans cette grotte ont été mis au jour les restes de deux individus, ainsi que divers ustensiles plus anciens, comme une pointe moustérienne du Paléolithique moyen et des restes de faune[14].

    Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[15]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[15]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'une état d'autarcie à une véritable économie d'échange[15].

    Antiquité

    Stèles anépigraphes trouvées à l'Arcoule. Il pourrait s'agir de support à des objets votifs (musée de l'Arles antique).
    Lion de l'Arcoule (musée de l'Arles antique).

    Dans les siècles qui précèdent l'arrivée des Romains, le territoire de Paradou, comme l'ensemble des Alpilles, est peuplé de Ligures, de Celtes et de Celto-Ligures. Paradou fait alors sans doute partie du territoire des Nearchi dont Ernaginum constitue la frontière nord, mais aussi, peut-être, des Anatilii, qui vivent jusqu'au nord de la Crau, dont les Alpilles constituent la frontière naturelle[16]. Dès le IVe siècle av. J.-C., le rapide développement de la ville d'Arles attire les forces vives de toute la région et notamment des Alpilles. Mais la première moitié du IIe siècle av. J.-C. marque l'arrêt de l'expansion arlésienne et, peu à peu, les élites locales se disséminent de part et d'autre. C'est ainsi que l'on retrouve sur le territoire de Paradou une surface de 0,4 ha entourée d'un rempart de style hellénistique, appartenant sans doute à un aristocrate local[17].

    Une statue tronquée du Ier siècle av. J.-C., sculptée dans du calcaire, a été découverte au XIXe siècle près de la Fontaine de l'Arcoule. Dénommée le « Lion de l'Arcoule », elle fait aujourd'hui partie des collections du musée de l'Arles antique[18]. La commune est traversée par la voie Aurélienne qui rejoint Arles à Aix-en-Provence[19].

    Moyen Âge

    Les marais n'étant pas asséchés, le village médiéval se situait sur les hauts des rochers de la Pène. Seules les tours du château de Saint-Martin-de-Castillon, datées du XIIIe siècle, restent les témoins de cette ancienne installation[18].

    Renaissance

    L'église primitive du village, qui datait du Xe siècle, fut reconstruite partiellement en 1632, Le vieux cimetière étant désaffecté puisqu'une draille (chemin de transhumance) le traversait depuis 1565, il fut placé à côté de l'église sur la même plan que sa façade[20].

    Période moderne

    Ce quartier de l'ancien Saint-Martin-de-Castillon fut érigé en commune le (1er vendémiaire, an V}[21]. Le cadastrage de la nouvelle commune fut achevé en 1830[22].

    À cette époque, elle produisait des céréales, du vin, de la garance, des chardons à bonnetiers, des légumes, du foin et des fruits. Des plantations de mûriers permettaient d'alimenter les vers à soie, la production de cocons était telle qu'elle était directement traitées par les filatures installées à Saint-Rémy-de-Provence[23].

    Période contemporaine

    Charloun Rieu s'éteint à Paradou, son village natal, le [24]. Quant à Pierre Alechinsky, il y installe son atelier après la Seconde Guerre mondiale et y vit à demeure depuis 1988[25],[26].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des officiers publics et maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1971 Henri Aubert    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Célestin Petit    
    Fernand Bertoncini    
    Jean-Hilaire Seveyrac DVD Dirigeant de société
    En cours Pascale Licari DVD Expert-comptable
    6e vice-présidente de la CC Vallée des Baux-Alpilles (2014 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Paradou est l'une des dix communes de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles.

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants se nomment les Paradounais[27].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2018, la commune comptait 2 066 habitants[Note 3], en augmentation de 18,06 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,07 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    488456627617631650672669710
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    782801713720678662583616605
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    580622576510547520511516532
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    5266408099261 1621 2631 2771 2901 750
    2018 - - - - - - - -
    2 066--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 987 , ce qui plaçait Paradou au 4 160e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[32].

    Agriculture

    Les deux formes les plus évidentes[33] de cultures sur la commune sont celles de la vigne et celle de l'olivier, cette dernière étant principalement située sur la moitié nord de la commune, limitée au sud par les Rochers de la Pène. Néanmoins, elles sont loin d'être les seules et l'on trouve aussi de nombreux champs (céréales, fourrages, etc.), principalement au sud du bourg et de la commune.

    Viticulture

    La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence[34]. Cette AOC a été reconnue par un décret du pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de 15 500 hectolitres par an dont 75 % en rouge et 25 % en rosé[35].

    Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au Nord, par la Durance et au Sud, par les Alpilles[36].

    Oliviers sous ciel bleu
    Vincent van Gogh, juin 1889.

    Oléiculture

    La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le . Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[37]. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane[38] ,[39].

    Tourisme

    Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

    On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

    Équipements et services

    Enseignement

    La commune dispose d'une école maternelle et d'une école élémentaire.

    Sports

    On trouve sur la commune un centre équestre, un parcours sportif et plusieurs chemins permettant la pratique de la randonnée. Plusieurs Golfs sur les environs, etc.

    Santé

    La commune dispose d'un cabinet médical, mais pas de pharmacie. La pharmacie la plus proche se trouve sur la commune voisine de Maussane-les-Alpilles, à environ 1,5 kilomètre.

    Les hôpitaux les plus proches sont sur Saint-Rémy ou Arles, à une dizaine de kilomètres environ.

    Vie locale

    Cultes

    Église paroissiale.

    Culte catholique à l'église paroissiale.

    Environnement

    Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles[40].

    Culture locale et patrimoine

    Manifestations culturelles et festivités

    Paradou fait partie des seize communes du parc naturel régional des Alpilles qui accueille depuis 2010 « Harmonies d'Arménie », l'un des événements du Festival des Alpilles. L'objectif d'« Harmonies d'Arménie » est de faire connaître la culture millénaire de l'Arménie à travers deux de ses fiertés : la musique et la danse. La première édition, à laquelle participait d'ailleurs Charles Aznavour, a réuni sur scène les soixante-douze danseurs et danseuses de la troupe arménienne Goris Sassoun et Levon Minassian, virtuose du doudouk arménien. Cette soirée consacrée à la musique et la danse de l'Arménie faisait suite à une conférence du professeur Edmond Khayadjian qui a présenté les liens littéraires, qui relient les Alpilles et l'Arménie, à travers les correspondances entre Alphonse Daudet, Frédéric Mistral et le poète arménien Archag Tchobanian.

    Voulant développer ce premier succès d"Harmonies d'Arménie", la municipalité du Paradou a entrepris un jumelage avec la commune arménienne de Sissian.

    Lieux et monuments

    Oratoire à Paradou.
    Statue de Sainte Marthe située impasse Jean Sellon en face de la Mairie de Paradou

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Paradou sont relativement récentes. Le village n'en possédait pas sous l'ancien régime. Il faut attendre la deuxième partie du XXe siècle pour que soient créées ces armes. Les deux tours évoquent l'oppidum des tours de Castillon et l'étoile qui les surmonte est celle des seigneurs des Baux[48].

    Blasonnement :

    De gueules aux deux tours d'or, maçonnées de sable, rangée en fasce en pointe, surmontées d'une étoile de seize rais d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • M. Marie, J. Viard, La campagne inventée, Le Paradou, Actes Sud, 1977
    • Abbé L. Paulet, Les Baux et Castillon. Histoire des communes des Baux, du Paradou, de Maussane et de Mouriès, CPM. Marcel Petit, Raphèles-lès_Arles, 1987, (ISBN 978-2-86673-060-4 et 2-86673-060-7)
    • « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 203-207, (ISBN 978-2877540599).
    • Patrick Saletta (sous la direction de), Provence Côte d'Azur : Les Carnets du Patrimoine, Paris, Les Guides Masson, Paris, 2000, , 619 p. (ISBN 2-7072-0408-0)
    • Jacques Marseille (sous la direction de), Dictionnaire de la Provence et de la Côte d'Azur, Éd. Larousse, Paris, 2002. (ISBN 2035751055)
    • Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, divers auteurs, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, (ISBN 978-2906162976).

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe, holidaycheck.fr.
    2. « Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Maussane-les-Alpilles », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1876.
    14. « La Préhistoire des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, G. Sauzade, op. cit., p. 137.
    15. Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, p. 146.
    16. « Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit., p. 142.
    17. « Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit., p. 143.
    18. Les carnets du patrimoine, op. cit., p. 344.
    19. Jacques Marseille (sous la direction de), Dictionnaire de la Provence et de la Côte d'Azur, Éd. Larousse, Paris, 2002, p. 577.
    20. L. Paulet, op. cit., p. 169 à 186.
    21. L. Paulet, op. cit., p. 344.
    22. L. Paulet, op. cit., p. 348.
    23. Émile Garcin, Dictionnaire historique et topographique de la Provence ancienne et moderne, Tome II, Draguignan, 1835, rééd. Chantemerle, Nyons, 1972, p. 276.
    24. Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 659.
    25. Pierre Alechinsky au Paradou
    26. Claude Darras, Pierre Alechinsky sous le signe de Cobra, Le Journal du Luberon, no 53, automne 2010, p. 26.
    27. « Fiche sur habitants.fr ».
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'Insee (consulté le )
    33. On parle des « formes les plus évidentes de culture » car, bénéficiant d'AOC, il s'agit d'un axe important de la communication locale.
    34. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
    35. Coteaux-des-baux-de-provence (AOC) sur le site de l'Institut National des Appellations d'Origine
    36. Louis Menjucq, président de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France,  éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, (ISBN 2908878151), p. 86.
    37. Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC
    38. Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC
    39. Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC
    40. http://www.aspic.interieur.gouv.fr/Aspic2/asvixGroupementHTML.php?idGrpt=74&style=doc&x=1288173399
    41. « Cimetières des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, R. Bertrand, op. cit., p. 230.
    42. Petite Provence du Paradou
    43. Église Saint-Martin et les édifices religieux du Paradou
    44. « Églises de la fin du Moyen Âge à la Restauration », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, S. Aspord-Mercier, Ph. Mercier, op. cit., p. 219, 220.
    45. Sur les stars :
    46. Sur les politiques :
    47. Autre source
    48. Le Paradou, H. Ratyé-Choremi, coll. « Le Temps retrouvé », éd. Équinoxe, Marguerittes, 1990, p. 4.
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