Oberlarg

Oberlarg est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Oberlarg

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Altkirch
Intercommunalité Communauté de communes Sundgau
Maire
Mandat
Jean-Luc Waeckerli
2020-2026
Code postal 68480
Code commune 68243
Démographie
Population
municipale
139 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 27′ 30″ nord, 7° 14′ 03″ est
Altitude Min. 482 m
Max. 740 m
Superficie 8,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bale - Saint-Louis (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Altkirch
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Oberlarg
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Oberlarg
Géolocalisation sur la carte : France
Oberlarg
Géolocalisation sur la carte : France
Oberlarg

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    À l'est des Ebourbettes se trouve le point d'intersection des bassins versants de l'Ill (Largue), de la Birse (Lucelle) et du Rhône (Allaine)[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Oberlarg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,5 %), forêts (49,4 %), prairies (1,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Larga (1145), Larga (1175), Largen (1305), Large (1319), Larga (1349), ober large (1394), Oberlarg (1793).

    Le nom du village pourrait se traduire par "situé sur le cours supérieur de la Largue". Il est constitué du préfixe ober (au dessus de) suivi du nom de la rivière : la Largue. Il existait par le passé une commune du nom de Niederlarg (de l'Alsacien nieder (en dessous, en bas) suivi du nom du même cours d'eau, qui a fusionné avec sa voisine Moos pour donner la commune de Mooslargue[9].

    Histoire

    Héraldique

    Les armes d'Oberlarg se blasonnent ainsi :
    « Écartelé, aux 1er et 4e cinq points d'argent équipolés à quatre de gueules, aux 2d et 3e d'azur à trois aiglettes d'or. »[10]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 mai 2020 Dominique Dietlin    
    mai 2020 En cours Jean-Luc Wæckerli [11]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 139 habitants[Note 3], en diminution de 5,44 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +0,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    287278308307383400368350335
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    304343340323322298274261236
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    227229225194188157175182184
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    162174157148146143150154142
    2018 - - - - - - - -
    139--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Les séparatistes jurassiens Xavier Stockmar (1797-1864), les frères Louis et Auguste Quiquerez et Olivier Seuret prononcent en 1826 le Serment de Morimont dans les ruines du château. Leur but est de s'affranchir de la tutelle Bernoise[18] imposée par les vainqueurs des guerres napoléoniennes en 1815. Cet engagement politique conduit en 1978 à la création du Canton du Jura avec pour chef lieu Délémont.
    • Le général français Henri Giraud, évadé du Königstein, passe en Suisse fin , à proximité des Ebourbettes, avant de rejoindre Vichy, puis Lyon et Gibraltar fin 1942.
    • Le vétérinaire Joseph Walch (1870 - 1958) fonde, avec quelques passionnés d'histoire locale, la Société d'histoire du Sundgau en 1931, après une visite des ruines du château du Morimont[19]

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Carte nationale de la suisse, feuilles 1065, 1066, 1085 et 1086.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Michel Paul Urban, Lieux dits dictionnaire étimologique et historique des noms de lieu en Alsace, Strasbourg, Editions du Rhin / la Nuée bleue / DNA, , 363 p. (ISBN 2-7165-0615-9).
    10. « Archives Départementales du Haut-Rhin »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Dans une zone de passage », En Vadrouille Alsace, no 1, , p. 118-119 (ISSN 2103-7361).
    17. Site du Mouvement Indépendantiste Jurassien
    18. « 1931 : Société d'histoire du Sundgau » (consulté le ).

    Liens externes

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