Delémont

Delémont (en jurassien : « D'lémont », en allemand : « Delsberg »), est le chef-lieu de la République et Canton du Jura en Suisse, située au centre du quadrilatère formé par les villes proches de Bâle (40 km), Bienne (50 km), La Chaux-de-Fonds (~ 60 km) et Belfort (65 km). Elle se trouve à 90 km de Berne, 120 km de Zurich et 200 km de Genève. Delémont - avec ses 13 493 habitants le , est desservie par le rail et par l'autoroute A16 « Transjurane » (tronçon de la Route européenne 27).

Ne doit pas être confondu avec Deûlémont.

Delémont

La ville vue depuis la forêt des Cendres.

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Jura
District Delémont
Localité(s) Bellerive, Les Rondez
Communes limitrophes Develier, Courtételle, Rossemaison, Courrendlin, Courroux, Soyhières, Mettembert, Bourrignon.
Maire Damien Chappuis
NPA 2800
No OFS 6711
Démographie
Gentilé Delémontain
Population
permanente
12 566 hab. (31 décembre 2019)
Densité 571 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 00″ nord, 7° 21′ 00″ est
Altitude 414 m
Superficie 21,99 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : canton du Jura
Delémont
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Delémont
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Delémont
Liens
Site web www.delemont.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    La Vieille ville, centre historique bien conservé et restauré, a vu se développer tout autour le quartier commercial de la gare, plusieurs zones d'activités, des zones résidentielles et des espaces de détente et de sport.

    On y trouve le siège du Parlement et du Gouvernement de la République et Canton du Jura.

    Origine du nom

    La localité serait citée pour la première fois (in figo Delomonte) dans un acte de 736 ; on trouve Laimunt en 1181 et Deleymunt en 1225 ; le nom allemand - Telsperg - apparaît dès le XIIe siècle, comme patronyme de la famille noble qui tiendra le château du Vorbourg au nord-est de la ville[3].

    Les habitants de la localité sont appelés Delémontains-Delémontaines et Trissous-Trissoutes à l'époque de Carnaval, où Delémont devient Trissville, d'après une légende mettant en scène un Prince-Évêque parti à la chasse au sanglier. Cette légende illustre les armoiries de Laufon, de Delémont et de Porrentruy, villes de la Principauté de Bâle.

    Delémont blasonne "de gueules à la crosse épiscopale de Bâle d'argent sur un mont de six coupeaux du même".

    Géographie

    Selon l'Office fédéral de la statistique, Delémont mesure 21,99 km2[2].

    Population

    Selon l'Office fédéral de la statistique, Delémont compte 12 513 habitants fin 2014[1]. Sa densité de population atteint 571 hab./km2.

    Année
    Habitants
    Électeurs
    1833 1 400 233
    1880 3 000 466
    1910 6 100 1 333
    1960 9 500 2 496
    1970 11 800 6 300
    1980 11 682
    1990 11 458
    2000 11 353
    2001 11 333
    2002 11 456
    2003 11 421
    2004 11 364
    2005 11 308
    2006 11 276
    2007 11 318
    2008 11 390
    2010 11 590
    2013 12 186

    Source : Kohler François, « La vie politique », in Delémont une ville pour demain, Delémont, Boéchat SA.

    Source : dès 1980 : OFS, Neuchâtel, population résidante au 1er janvier.

    Histoire

    Photo aérienne par Walter Mittelholzer (1919)

    Dans la région de Delémont, les premières traces de peuplement remontent à l'âge du bronze (Roc de Courroux). La région a été peuplée durant la période gallo-romaine (trace d'un habitat gallo-romain important à la Communance). Dès les VIe et VIIe siècles des forgerons auraient travaillé le minerai de fer dans la vallée de Delémont, comme en attestent les bas fourneaux de Boécourt.

    Le noyau urbain primitif, situé dans la partie sud de la vieille ville actuelle, s'est implanté - probablement vers 1200 - sur un contrefort, proche du confluent de la Sorne et de la Birse et d'un croisement de routes.

    En 1289, la charte de franchises octroyée par l'évêque de Bâle Pierre Reich de Reichenstein fonde l'autonomie communale et définit le cadre urbain et politique pour plusieurs siècles. En 1815, lors du Congrès de Vienne, une grande partie de l'ancien évêché de Bâle est octroyée au canton de Berne. C'est ainsi que Delémont devint suisse.

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    En 1875, la construction de la gare donne une impulsion décisive au développement économique et démographique de la cité, qui déborde de l'enceinte médiévale et devient la plus grande ville du Jura. Le vote d'autodétermination du peuple jurassien en 1974 crée la République et Canton du Jura, dont Delémont devient le chef-lieu dès le .

    Transports

    Delémont dispose d'une importante gare CFF avec les dessertes ferroviaires de et pour Porrentruy, Delle, Bienne, Genève/Lausanne et Bâle. Depuis , avec la réouverture de la ligne de Delle à Belfort (France), Delémont est directement en correspondance avec le réseau à grande vitesse européen via la branche est de la LGV Rhin-Rhône.

    Politique

    Les autorités municipales sont constituées de deux pouvoirs : le législatif et l’exécutif.

    Le législatif, nommé Conseil de Ville, se compose de 41 membres élus tous les quatre ans selon le système proportionnel. Le Conseil de ville exerce la surveillance de l'ensemble de l'administration communale et prend les mesures nécessaires à cet effet.

    Le législatif a été créé en 1972 en remplacement de l'assemblée communale de moins en moins fréquentée. Le législatif comptait 51 membres, jusqu'à l'élection de où le législatif a été réduit à 41 membres.

    L'exécutif, appelé Conseil communal, est composé de quatre conseillers et du Maire, qui en est le président. Le vice-maire (adjoint) est élu par le Conseil communal pour une durée d'une année, par rotation. Les membres du Conseil communal et le Maire sont élus pour quatre ans selon le système majoritaire à deux tours pour le maire et selon le système proportionnel pour les conseillers communaux. La fonction de maire représente un taux d'occupation évalué à quatre-vingt pour cent, celle de conseiller à quarante pour cent. L'exécutif exerce dans l'administration tous les pouvoirs qui ne sont pas attribués à un autre organe par des prescriptions de droit fédéral, cantonal ou communal. Il représente la Commune municipale envers les tiers.

    Maires successifs depuis 1815

    • Antoine de Grandvillers, 1814-1830
    • Alexis Imhof, 1831-1833
    • Charles de Mahler, 1833-1836
    • Louis Fellrath, 1836-1838
    • François de Mahler, 1838-1848
    • François Desbœufs, 1848-1854
    • Joseph Pallain, 1854-1858
    • Joseph Feune, 1858-1861
    • Olivier Seuret, 1861
    • Emile Pallain, 1861-1864
    • Joseph Pallain, 1864-1866
    • Victor Helg, 1866-1880
    • Emile Boéchat, 1881-1889
    • François Fleury, 1889-1895
    • Victor Helg, 1895-1904
    • Jules Eckert, 1904-1905
    • Oscar Froidevaux, 1905-1909
    • Emile Zurbrugg, 1909-1912
    • Serge Gobat, 1912-1913
    • Emile Meier, 1913-1918
    • Joseph Amgwerd, 1918-1919
    • Serge Gobat, 1919-1922
    • Alexandre Hof, 1922-1928
    • Gaston Girod, 1929-1935, libéral
    • Gustave Riat, 1935-1943, libéral-radical
    • Louis Lovis, 1943-1952, conservateur
    • Henri Parrat, 1953-1960, PS
    • Georges Scherrer, 1960-1980, PS
    • Jacques Stadelmann, 1981-1993, PS
    • Pierre-Alain Gentil, 1994-2004, PS
    • Gilles Froidevaux, 2005-2008, PS
    • Pierre Kohler, 2009-2015, PDC-JDC
    • Damien Chappuis, 2015 -, PCSI

    Présidents successifs du Conseil de Ville (législatif) depuis sa création en 1973

    • James Choulat (1973) PCSI
    • Jean-Louis Wernli (1974) PLR
    • Marcel Turberg (1975) PS
    • Francis Theurillat (1976) PCSI
    • Valentine Friedli (1977) PS
    • Marc Vuilleumier (1978) PLR
    • Adrien Schaffner (1979) PCSI
    • Michel Steullet (1980) PS
    • Bruno Henz (1981) PLR
    • Jean-Paul Miserez ((1982) PCSI
    • Renée Lachat (1983) PDC
    • André Richon (1984) PS
    • Edmond Bourquard (1985) PLR
    • Jean Keller (1986) PCSI
    • Josiane Etique (1987) POP+P
    • Marc Meury (1988) PS
    • André Henzelin (1989) PLR
    • Pierre Steger (1990) PCSI
    • Maurice Rais (1991) id
    • Francis Girardin (1992) PS
    • Jean-Marc Christe (1993) PDC
    • Laurent Helg (1994) PLR
    • Damien Christe (1995) PCSI
    • Didier Nicoulin (1996) CS
    • Pierre Ackermann (1997) US
    • Françoise Collarin (1998) PDC-JDC
    • Christiane Hennet (1999) PLR
    • Gérard Wicht (2000) PCSI
    • Alain Voirol (2001) id
    • Marianne Rebetez (2002) PS
    • Michel Rion (2003) PDC-JDC
    • Françoise Doriot (2004) PLR
    • Francesco Prudente (2005) PCSI
    • Giuseppe Natale (2006) CS-POP
    • Michel Thentz et Pierre Tschopp (2007) PS
    • Sylvianne Mertenat (2008) PDC-JDC
    • Romain Seuret (2009) PLR
    • David Asséo (2010) CS-POP-Verts
    • Paul Fasel (2011) PCSI
    • Sébastien Lapaire (2012) PS
    • Anne Froidevaux (2013) PDC
    • Pierre Chételat (2014) PLR
    • Jeanne Beuret (2015) CS-POP-Verts
    • Renaud Ludwig (2016) PCSI
    • Jude Schindelholz (2017) PS
    • Olivier Montavon (2018) PDC
    • Christophe Günter (2019) PLR
    • Rémy Meury, (2020) Alternative de gauche
    • Florine Jardin, (2021) PCSI

    Personnalités

    • Georges-Joachim Bajol (1726- 1791), major dans le régiment d'Eptingue. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Roland Béguelin (1921-1993), journaliste et homme politique, leader du Rassemblement jurassien. Une place de la ville lui est dédiée.
    • Florence Bethold (1980-), artiste peintre et dessinatrice.
    • Emile Boéchat (1850- 1902), journaliste, homme politique (maire, préfet, député, conseiller national). Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Paul Bovée (1931-1961), peintre, maître de dessin à l'école secondaire de Delémont, dès 1952.
    • André Bréchet (1921-1993), peintre et sculpteur, on lui doit les vitraux de nombreuses églises du Jura.
    • Antoine-Joseph Buchwalder (1792-1883), colonel du génie dans l'Armée suisse et cartographe. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Jeanne Bueche (1912-2000), architecte. Une promenade de la ville lui est dédiée.
    • Robert Caze (1853-1886), écrivain, romancier, poète et journaliste. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Roger Caze de Berzieux né le à Delémont, gentleman cambrioleur, à la tête de « la bande du Marquis » qui fit grand bruit à l'époque. Condamné à Paris à 15 années de travaux forcés en et déporté au bagne en Guyane.
    • Alfred Comte, (1895-1965), pionnier de l'aviation suisse, comme pilote d'abord puis comme constructeur. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Marius Corbat (1893-1965), Colonel Cdt de corps, premier Jurassien devenu divisionnaire. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Arthur Daucourt (1849-1926), prêtre et historien jurassien, fondateur du Musée jurassien d'art et d'histoire. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Mgr Gérard Daucourt, (1941-), évêque de Nanterre.
    • Eugène Daumas, (1803-1871), militaire et homme politique français.
    • Valentine Friedli, (1929-2016), personnalité politique, membre du Parti socialiste suisse. Une place de la ville lui est dédiée.
    • Léon Froidevaux, musicien et journaliste. Membre fondateur de l'Association de la presse jurassienne et de l'Association des maîtres-imprimeurs du Jura. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Charles Albert Gobat (1843-1914), Prix Nobel de la Paix en 1902.
    • François Joseph Fidèle Gressot (1770-1848), général des armées de la République Française et de l'Empire. Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile (39e colonne).
    • Eric Hänni (1938-), médaillé d'argent JO de Tokyo, judo, 1964.
    • Victor Helg (1835-1927), percepteur d'impôt et gérant de banque puis entrepreneur. Maire de Delémont. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Georges Hugué de Raimontpierre (décès 1608), châtelain de Delémont dès 1593. Il construisit vers 1594/1596 un petit château fort, le Château de Raimontpierre sur ses terres de Raimeux. Il existe à Delémont la Rue de Raimontpierre.
    • Joseph Constantin Kaiser, (1886-1955), sculpteur, on lui doit la création et les rénovations de nombreuses œuvres à Delémont et dans le Jura.
    • Joseph Robert Kaiser, (1920-2009), sculpteur, on lui doit la création et les rénovations de plusieurs œuvres dans le Jura.
    • Pierre Kohler, (1964-), Conseiller national, Ministre, Député, Maire.
    • Christophe Lovis (1977-), astrophysicien
    • Pierre-Alain Meier, (1952-), réalisateur et producteur de films.
    • Albert Meister (1927-1982), sociologue spécialiste de l’association et de la coopération. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Jean-Baptiste Nouvion (général) (1753-1825), général des armées de la République française, né à Charleville-Mézières, décédé à Delémont. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Meret Oppenheim (1913-1985) peintre surréaliste, petite-fille de Lise et Théo Wenger, fondateur de la coutellerie éponyme. Elle a séjourné à Delémont de 1914 à 1918. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Henri Parrat (1909-1980), maire et préfet de Delémont. Un chemin de la ville lui est dédié.
    • Jean-Paul Pellaton (1920-2000), écrivain.
    • Jean Prévôt (1585-1631), médecin des princes-évêques de Bâle. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Auguste Quiquerez (1801-1882), historien, archéologue et homme politique. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Jean-Louis Rais, professeur, archiviste, Mérite delémontain 2010.
    • Gustave Riat (1883-1954), pharmacien et maire de Delémont. Il fut le promoteur de la création du drapeau jurassien. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Heidi Baader-Nobs (1940 - ), compositrice née et formée à Delémont.
    • Albert Schnyder (1898-1989), peintre et artiste jurassien. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Roger Schaffter (1917-1998), enseignant. Il est l’un des pères du canton du Jura, l’un des chefs historiques du Rassemblement jurassien (RJ). Une place de la ville lui est dédiée.
    • Armand Schwarz (1881-1958), enseignant, peintre et artiste jurassien. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Jean-Jacques de Staal (le Jeune) (1589-1657), homme politique soleurois. Proche conseiller des princes-évêques de Bâle, il possédait divers domaines à Delémont ou dans les environs. Une rue de la ville lui est dédiée.
    • Louis Vautrey (1829-1886), curé doyen de Delémont, surtout connu comme historien. Une rue de la ville lui est dédiée..

    Médias

    • Le Quotidien jurassien, quotidien d'information issu de la fusion entre Le Pays et Le Démocrate.
    • Arc Hebdo, hebdomadaire gratuit.
    • Canal Alpha, télévision régionale.
    • RFJ (Radio Fréquence Jura), radio locale.
    • GRRIF, radio dont les studios sont basés à Delémont
    • Le Jura Libre, hebdomadaire.
    • D'lem Info, gratuit édité six fois par an par la Municipalité. Dernier numéro paru en .
    • Delémont.ch, journal officiel de la Ville de Delémont édité dix fois par an, dès , en remplacement du D'lem Info.
    • Le Journal de la Vieille Ville, édité quatre fois par an, est consacré à la vieille ville de Delémont et à ses commerçants.

    Patrimoine bâti

    Delémont compte un grand nombre de monuments intéressants.

    • Le château. Imposante construction de style baroque au croisement des influences architecturales d'Allemagne du Sud et de France. Sur le site de l'ancien château épiscopal médiéval, le prince-évêque Jean-Conrad de Reinach-Hirzbach a fait élever en 1716-1721 une résidence d'été construite sous la direction de l'architecte Pierre Racine de Tramelan. Propriété communale depuis 1821, aujourd'hui école primaire. Rénové en 1937-1940, puis en 2000-2004 par les architectes Gerster, Kury et Stählin[4].
    • Église Saint-Marcel. Ce lieu de culte a été collégiale du Chapitre de Moutier-Grandval de 1534 à 1792. Le bâtiment actuel est marqué par le style baroque tardif et début du néoclassique. Il a remplacé une église gothique médiévale et a été élevé en 1761-1767 selon les projets du géomètre français Pierre-François Pâris (père du célèbre Pierre-Adrien Pâris), plans retouchés par les architectes et entrepreneurs Gaetano Matteo Pisoni, Samuel Werenfels, Henri Schler et Louis Beuque. Restauration 1972-1975[5].
    • Hôtel de ville (place de la Liberté), construit en 1742-1745 par l'architecte Johann Caspar Bagnato. Ajout d'un étage en 1868-1869[6].
    • Porte de Porrentruy ou Porte de Monsieur le Prince, 1756-1759[7].
    • Fontaine du Sauvage (1576) par le sculpteur Laurent Perroud, de Cressier. Le «Sauvage» tient les armoiries de la ville[7].
    • Fontaine Saint-Maurice, dite aussi du Guerrier romain (1576-1577, par le sculpteur Hans Michel, de Bâle[7].
    • Fontaine de la Vierge, , dite aussi de Notre Dame (1576), fût et statue de la Vierge à l'Enfant par le sculpteur Hans Michel, de Bâle[6].
    • Rue de la Préfecture 12 (1700), ancienne maison de la famille de Granvillers, fut propriété d'Albert Gobat, prix Nobel de la Paix en 1902[6].
    • Hôtel du Parlement et du gouvernement (rue de l'Hôpital 2), ancienne châtellenie, préfecture, puis palais de justice. Bâtiment de style gothique tardif, transformé en 1717 pour abriter le châtelain. Puis modifié encore en 1831 et 1843-1846. Rénovation et adjonction de prisons au nord par Jeanne Bueche en 1969-1971[6].
    • Tour des archives, ou de la Franche Courtine, vestige de l'ancienne enceinte urbaine, diverses phases de construction, remontant au XIIIe siècle[6].
    • Porte au Loup (1775), par Henri Parrat, avec cadran solaire de 1776[6].
    • Ancien couvent des Ursulines. Construit comme hôpital de la ville (1696-1700) par Jean-Jacques Cuenin et Nicolas Schelhorn, ce bâtiment abrite en fait le couvent des Ursulines jusqu'en 1786, puis devient une caserne française, puis collège et hôpital de district et home communal. Transformé en 1960-1962, puis 1972-1973[6].

    Aux environs de la vieille ville

    Quartier de la gare

    • Gare (1875), par l'architecte bernois Frédéric-Louis de Rutté[8].
    • Rotonde pour locomotives, 1889, par Otto Frey (rénovée en 1997, aujourd'hui musée privé de locomotives)[8].
    • Pont de la Maltière (XVIe siècle), pont en dos d'âne, rénové en 1637[8].

    Quartier de Montcroix

    Galerie

    - classés comme biens culturels d'importance nationale dans le canton du Jura

    - classés comme biens culturels d'importance régionale dans le canton du Jura

    Musées

    • Le Musée jurassien d'art et d'histoire est le gardien de la mémoire des régions du Jura qui formèrent la Principauté épiscopale de Bâle. Depuis sa fondation en 1909, le Musée jurassien se trouve au cœur de la vieille ville de Delémont. Le musée se propose de présenter l'histoire jurassienne, en priorité sous ses aspects culturels, mais également sociaux, politiques et économiques.

    Éducation

    Enseignement obligatoire

    • Écoles primaires et enfantines.
    • Collège (École secondaire).

    Enseignement supérieur et recherche

    • École supérieure d'informatique de gestion (ESIG).
    • Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) qui dispose de plusieurs sites à Delémont, parmi lesquels la Haute école de santé Arc partagé avec Neuchâtel et la Haute école d'économie Arc, offrant des cours décentralisés de l'école de Neuchâtel.
    • Haute Ecole Pédagogique "Berne-Jura-Neuchâtel" (HEP-BEJUNE), qui forme les étudiants aux métiers de l'enseignement primaire, secondaire et spécialisé.
    • École de culture générale.
    • École de commerce.
    • École professionnelle artisanale

    Sport

    Clubs

    Fondations

    Culture

    Depuis 2015, la ville abrite le festival de bande dessinée Delémont'BD organisé chaque année mi-juin avec le soutien de la municipalité et d'autres partenaires, médias et entreprises[10].

    Les actrices et acteurs culturels delémontains sont fédérés au sein du fOrum culture, le réseau des arts de la scène du canton du Jura, du Jura bernois et de la ville de Bienne.

    Tourisme

    • Delémont fait partie du pays de la précision :
      • Watch Valley est une nouvelle destination touristique qui utilise la thématique de l’horlogerie pour se différencier des autres régions suisses ;
      • c'est une ville étape de la « Route de l'Horlogerie » qui de Genève, à travers le Jura suisse nous mène à Bâle ;
      • c'est une étape du Grand Tour de Suisse sur l'itinéraire qui mène de Bâle à Neuchâtel à travers une portion du Jura suisse.

    En 2009, Delémont est désignée Ville du Goût.

    Distinctions

    Notes et références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. Site de la ville de Delémont, historique de François Kohler.
    4. SHAS 2011, p. 20
    5. SHAS 2011, p. 19
    6. SHAS 2011, p. 22
    7. SHAS 2011, p. 21
    8. SHAS 2011, p. 23
    9. SHAS 2011, p. 24
    10. « 2015 Première édition : Rencontres suisses et internationales de la bande dessinée », sur https://www.delemontbd.ch

    Voir aussi

    Bibliographie

    • André Rais, Delémont ma ville, Genève, 1956.
    • Jean-Louis Rais, Delémont, de rue en rue, de siècle en siècle, Société jurassienne d'Emulation, 2001.
    • SHAS, Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6).

    Liens externes

    • Portail de l’Espace Mittelland
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