Niederhausbergen
Niederhausbergen est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Niederhausbergen | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Strasbourg |
Intercommunalité | Eurométropole de Strasbourg |
Maire Mandat |
Jean Luc Herzog 2020-2026 |
Code postal | 67207 |
Code commune | 67326 |
Démographie | |
Gentilé | Infradomimontain(e) |
Population municipale |
1 657 hab. (2018 ) |
Densité | 542 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 37′ 30″ nord, 7° 42′ 17″ est |
Altitude | Min. 141 m Max. 191 m |
Superficie | 3,06 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Strasbourg (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Hœnheim |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Niederhausbergen est une petite commune résidentielle de la banlieue strasbourgeoise, située à 6 km au nord-ouest de Strasbourg. Elle jouxte la colline de Hausbergen, qui représente les premiers contreforts des Vosges du nord avec la région du Kochersberg.
Voies ferrés
Une petite partie du triage de Hausbergen est située sur le territoire de la commune.
Urbanisme
Typologie
Niederhausbergen est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 23 communes[4] et 467 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,1 %), zones urbanisées (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Si les origines du village de Niederhausbergen semblent se perdre dans le temps, celui-ci aurait été évoqué pour la première fois en 925 à l’occasion d’une donation de l’évêque Richwin[Note 3] de Strasbourg à la Fondation Saint Thomas[11].
Héraldique
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Les armes de Niederhausbergen se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Démographie
Les habitants de Niederhausbergen s'appellent les Infradomimontains. Ce nom étrange se traduit par la latinisation du nom germanique du village :
- « nieder » signifie « en bas » d'où le terme « infra » ;
- « haus » signifie « maison » d'où le terme « domi » ;
- « bergen » signifie « colline » d'où le terme « montain ».
On retrouvera ce type de nomination dans de nombreuses communes alsaciennes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2018, la commune comptait 1 657 habitants[Note 4], en augmentation de 18,87 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Centre d'étude de primatologie de l'université de Strasbourg (anciennement université Louis-Pasteur).
- Le fort Foch de Niederhausbergen fait partie de la ceinture des forts encerclant la ville de Strasbourg, construits entre 1871 et 1914 par l'Allemagne pour défendre ses conquêtes. Restauration après 1918 dans le cadre de la création de la ligne Maginot. Dans la chapelle Saint-Savas du fort, on peut y admirer un surprenant cycle de peintures réalisées par des prisonniers durant la Seconde Guerre mondiale[19]. On retrouve des peintures comparables dans le camp des Milles sur la commune d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Voir aussi
- Liste des communes du Bas-Rhin
- Oberhausbergen, commune du même canton
- Mittelhausbergen, commune du même canton
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Aussi appelé Richevin, Hicwin ou même Eliavin: . Ne pas confondre avec Richwin de Commercy, évêque de Toule, qui assista à la Diète de Strasbourg de 1114.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- HDR communication, « Commune de Niederhausbergen - Site officiel - Bas-Rhin - Alsace - France », sur www.niederhausbergen.fr (consulté le ).
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel : Protection, restauration, réglementation. Doctrines : Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1re éd., 1512 p. (ISBN 978-2-911200-00-7)Chapitre VII Les monuments au service de l’écologie : Le fort Foch de Niederhaubergen, pp 206-207.
Liens externes
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